Bonjour.
Compte tenu de la faible densité de l'atmosphère martienne, je suppose que le freinage atmosphérique d'une sonde interplanétaire qui aurait pour objectif de se poser à la surface doit être plus doux et plus long qu'une rentrée atmosphérique terrestre.
Quelqu'un aurait-il des données chiffrées sur la question ?
Merci d'avance.
Tout à fait, même les parachutes sont assez peu efficaces et donc les engins recourent aussi à d’autres moyens comme les rétro fusées et/ou les air bags, comme pour Spirit et Opportunity, pour amortir l’impact sur le sol.
Même l’aérocapture est un problème. Il serait indispensable de la mettre au point pour un vol habité car la facture de carburant serait rédhibitoire si on ne compte que sur les moteurs pour s’insérer dans une orbite martienne.
Pour les chiffres il faudra chercher.
ND
Salut,
Je vais te citer ici les différences qu'on perçoit avec le simulateur Orbiter lors d'une comparaison de rentrée atmosphérique terrestre et martienne :
Effectivement, a cause de la densité très inférieure et de l'épaisseur moindre de atmosphère martienne, les aerofreinages y sont assez différents de ceux pratiqué dans l'atmosphère terrestre.
Étant donné qu'aucun freinage n'est possible au dessus de 40 km sur mars (pression dynamique < a 1 kpa a vitesse orbitale de 3.8km/s) ça oblige a descendre bas et être capable d'y rester (contrôle du taux de descente qui doit rester toujours au dessus de 100m/s).
heureusement, la vitesse a perdre est de moitié de celle qu'on a en orbite terrestre, mais ça nécessite néanmoins de parcourir une plus grande proportion du tour de planète que sur terre, car Mars est bien plus petite et sa densité atmosphérique moindre.
Pour la terre, c'est 1/3 de circonférence entre la poussée retrograde et le posé, pour Mars c'est presque 1/2 circonférence planétaire.
les angles de rentrée sont généralement de 1° sur terre et de 0.6° sur mars.
Avec une brique volante, outil de prédilection sur orbiter (petit frère des Shuttle), en rentrée terrestre, on conserve continuellement le même pitch de 40°, et la descente reste homogène tout du long.
En rentrée martienne, on doit faire plusieurs diminutions du pitch pendant la descente, afin de diminuer son taux de descente périodiquement pour ne pas descendre trop vite, car on freine près du sol.
Ce qui donne une descente "en escalier", avec des phases de freinage important, ou on doit surveiller son altitude et son taux de descente comme le lait sur le feu.
Une vidéo de rentrée atmosphérique qui permet de se faire une idée de la procédure sur terre =>
http://www.dailymotion.com/Carcharod...videoId=xkx970
la vidéo de l'aerofreinage martien sera disponible dans quelques temps.
Bonjour, et merci pour vos réponses.
En fait j'essaie d'imaginer quel serait le scénario optimal, sur le plan technologique, pour poser un engin habité sur Mars, et le faire repartir.
La combinaison bouclier thermique d'aérofreinage + moteur de descente me paraît assez complexe, et jamais validée si je ne m'abuse.
Vos avis ?
