Le temps qu'elle met à dépasser 5 ou 6 mille mètres d'altitude est faible par rapport à celui qu'elle met à acquérir la vitesse de satellisation et l'arrêt des moteurs.
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Le temps qu'elle met à dépasser 5 ou 6 mille mètres d'altitude est faible par rapport à celui qu'elle met à acquérir la vitesse de satellisation et l'arrêt des moteurs.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Il y a peu de constellations sur l'orbite géosynchrone, la plupart des constellations sont en orbite plutôt basse de 300 km à 1500 km.La prolifération des constellations sur l'orbite GEO ne peut être qu'un sérieux problème
L'orbite géosynchrone est limitée en nombre de places et il y a négociations internationales pour placer de nouveaux satellites.
L'impact sur les observations est faible de même que les risques de collision. Tous les satellites tournent dans le même sens et sur une seule orbite.
Les observations sont le fait des astronomes.Comment éviter les collisions ? De plus, ils ne peuvent que dégrader le travail d'observation des astonautes,
Merci les gars pour les corrections.
Deux erreurs de ma part alors que j'aurais du écrire LEO et astronomes, un défaut constant chez moi par la non relecture
Par contre le risque de collision est bien réel (surtout quand il en aura 20 à 30 000 !), car on n'est pas à l'abri du dysfonctionnement de quelques-uns d'entre eux.
La LEO est egalement sujette a des mises a jours. Pour avoir acces au marche US par exemple, la desorbitation est maintenant obligatoire en LEO (pas sur pour la VLEO) apres 5 ans de fin de mission, alors qu'avant c'etait plusieurs decennies (NASA). Mais avec tant de machins en orbite, les orbites cimetieres vont devenir de plus en plus encombree - donc je ne serais pas etonne si ces regles changent pas mal dans la decennie qui vient.
If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)
Un peu décalé,
C'est fou qu'en je repense à la fragmention du 3e étage du dernier Ariane 1 en février 1988 (une fois sa mission terminée) mécontentant la communauté pour la pollution générée sur l'orbite basse.
Cette mésaventure avait obligé Arianespace à prendre des mesures pour éviter cela en passivant l'étage.
Depuis, malgré les discours mettant en garde contre les souillures de toutes sortes, l'escalade se poursuit !
Les intérêts stratégiques des états condamne la LEO à être saturée, aucun accord ne sera possible.
Les observations astronomiques fines passeront à la trappe, la majorité de l'Humanité s'en fout.
Il faut espérer que la face cachée de la Lune (ou rempart de cratère polaire masquant la Terre) serve de nouvel emplacement
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Les vidéos de la mission Starship 11 valent quand même le détour !
A commencer par l'envol de cette fusée hors normes (comparable en masse à six Ariane 6 agglomérées dans sa version la plus lourde) générant au travers de ses 33 Raptor une poussée globale de 74 435 kN, soit l'équivalent au décollage de 68 Boeing 747-400 ou de 500 Rafale (avec réchauffe).
Bien que le succès de l'ultime Block 2 du Starship ait démontré le savoir-faire de SpaceX, il reste à ce dernier beaucoup de travail et de défis à surmonter par l'intermédiaire du Block 3 avant d'aboutir au Block 4, un "super monstre" de 7 000 t et ~20 m de plus !
De nouvelles manoeuvres complexes sont au menu, à commencer par la tentative de rejoindre un vaisseau ravitailleur afin d'effectuer un plein de propergol dans l'espace. Ensuite, il sera temps de procéder à d'autres difficultés allant crescendo.
Ci-dessous, tableau sommaire résumant l'évolution de cet engin hors normes.
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Étonnant la simplification, la réduction du nombre de pièces et du poids.
Bonjour.
Intéressant.
L'évolution de design est certes incontestable, l'article gagnerait cependant être plus mesuré.
Le concept "the best part is no part" n'est pas une invention d'Elon Musk.
La circulation des propergols pour refroidir la chambre de combustion n'est pas non plus une nouveauté.
Le moteur Raptor 3 vanté pour sa robustesse n'a pas encore été prouvé en vol, le premier vol est prévu pour 2026.
Plus mesuré peut être, mais force est de constater que les autres font du surplace ?
Je rappelle qu'il y a une dizaine d'années, les idées émises par Musk étaient loin d'impressioner les autres opérateurs.
Ainsi en 2013, le représentant d'Arianespace (Richard Bowles) déclarait lors d'un forum tenu à Singapour : "SpaceX vend du rêve",... que la réutilisation est du rêve et qu'un lancement à 50 M$ est du vent" !
Depuis, la concurrence en est revenue et s'efforce d'en faire autant.
Bien qu'il n'a pas encore volé, le Raptor 3 a déjà effectué ses essais sol
La vérité c'est qu'en dépit de son hégémonie sur les lancements commerciaux, SpaceX patine sur le HLS, basé sur un Starship dont les versions d'essai n'en finissent pas d'"amerrir"...
Le HLS (Human Landing System) devait faire poser des américains et la première femme sur la Lune en 2024, on est fin 2025, et ce ne sera pas non plus pour 2026 ni 2027.
La NASA se pose enfin des questions avant de se faire dépasser par la Chine:
"NASA acting administrator says SpaceX is 'behind schedule' on moon-landing contract, so he's reopening it"
https://www.businessinsider.com/nasa...ntract-2025-10
Comme je l'ai toujours dit ici, le HLS est surdimensionné pour en faire un LEM (Musk n'étant intéressé que par le rêve de Mars), la NASA s'est faite avoir car c'était aussi la proposition la moins chère.
Dernière modification par GBo ; 21/10/2025 à 08h28.
Bah c'est comme bien de programmes spatiaux à travers le temps. J'ai vécu en interne le projet Hermes qui a fini en eau de boudin par son incapacité à répondre aux performances de son lanceur Ariane 5, le gouvernement Mitterand finissant par dire au regard des dépenses qu'il était temps de redescendre sur Terre !La vérité c'est qu'en dépit de son hégémonie sur les lancements commerciaux, SpaceX patine sur le HLS, basé sur un Starship dont les versions d'essai n'en finissent pas d'"amerrir"...
Le HLS (Human Landing System) devait faire poser des américains et la première femme sur la Lune en 2024, on est fin 2025, et ce ne sera pas non plus pour 2026 ni 2027.
Malgré tout, SpaceX me fait plus rêver que les projets de l'ESA
Dernière modification par Lockheed ; 21/10/2025 à 14h29.
Planche Starship suivant ma dernière perception et de l'apport de GBo sur le sujet.
Malgré tout, l'envol de cet "immeuble" volant me fait plus vibrer (même sans récupération) que celui d'un lanceur traditionnel de type Ariane.
J'ai eu la chance d'assister à trois tirs du lanceur européen (deux AR 4 et un AR5) sur le site Toucan (localisé au plus près à 4/5 km du pas de tir au milieu de la forêt).
Je peux vous assurer que cela n'a rien à voir avec l'impression d'enfer que laisse les Starship avec leurs 33 Raptor en fonctionnement pour soulever les 5 000 tonnes de la "bëte".
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