Regarder loin, c'est regarder dans le passé

[invite502e235a]

Bonsoir à tous,

Je me pose une question dont la réponse est certainement simple à comprendre... Je me lance.

Regarder loin c'est regarder dans le passé (le temps que met la lumière à arriver jusque nous... nous fait voir la lumière émise il y très longtemps), en regardant très loin on finit par apercevoir l'Univers dans ses plus jeunes années. Mais alors comment expliquer que notre système et notre planete soient "arrivés" là ou nous sommes avant la lumière émise par les premières lueurs de l'Univers ?
Je ne sais pas si ma question est très claire.
Matière et lumière sont en expansion simultanées depuis le point A. La matière serait arrivée au point B avant la lumière ?

Merci
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[Gilgamesh]

Bonsoir à tous,

Je me pose une question dont la réponse est certainement simple à comprendre... Je me lance.

Regarder loin c'est regarder dans le passé (le temps que met la lumière à arriver jusque nous... nous fait voir la lumière émise il y très longtemps), en regardant très loin on finit par apercevoir l'Univers dans ses plus jeunes années. Mais alors comment expliquer que notre système et notre planete soient "arrivés" là ou nous sommes avant la lumière émise par les premières lueurs de l'Univers ?
Je ne sais pas si ma question est très claire.
Matière et lumière sont en expansion simultanées depuis le point A. La matière serait arrivée au point B avant la lumière ?

Merci

Question récurrente...

Réponse là

a+

[invite502e235a]

Merci
@+ sur l'autre topic

[ordage]

Bonsoir à tous,


Matière et lumière sont en expansion simultanées depuis le point A. La matière serait arrivée au point B avant la lumière ?

Merci

Salut
La question est mal posée.

Dans un univers en expansion si tu considères deux points A et B co-mobiles de l'expansion, la matière de A n'arrive pas en B, puisque étant co-mobile de l'expansion elle ne se propage pas dans l'espace. A et B sont "immobiles" (le terme co-mobile est plus approprié) dans cet univers en expansion. Par contre un signal lumineux émis en A se propage dans cet univers en expansion et peut atteindre B sous certaines conditions.
Une fusée qui partirait de A en allant vers B se déplace aussi dans cet univers, mais elle arriverait après un photon émis simultanément (localement) à son départ de toute manière puisque sa vitesse est inférieure à la vitesse de la lumière.

En gros le phénomène pour le RFC a été le suivant:

Dans l'hypothèse d'un univers de densité critique, les photons du RFC que nous captons maintenant ont été émis à T0 +300 000 ans, lorsque le facteur d'échelle "a" de l'univers était de 1/1100.
La constante de Hubble valait environ 3,2 millions de km/s par méga parsec ( 46 000 fois sa valeur actuelle) ce qui veut dire que deux objets distants d'environ 300 000 a.l avaient une vitesse de récession égale à c .
Comme le point (alors dans le RFC) qui dans le futur (après expansion) allait abriter la terre était distant d'environ 36 Millions d'années lumière (distance de Hubble) à cette époque, la vitesse de récession était supérieure à 100 c.
Les photons ont commencé à s'éloigner de nous emportés par l'expansion , avant de commencer à se rapprocher lorsque le rythme d'expansion s'est ralenti et nous atteindre aujourd'hui. Ce point d'émission des photons est aujourd'hui distant d'environ 40 milliards d'années lumière. (facteur d'échelle de 1100 et facteur 3 entre l'age de l'univers T et sa dimension liée à l'expansion dans ce type d'univers).

[A voir en vidéo sur Futura]