Donc chez les mammifères, ça prend un système limbique (et chez les oiseaux?). Mais il existe peut-être d'autres mécanismes chez d'autres espèces.
Par exemple, chez les humains, la locomotion nécéssite des pieds, chez la taupe des mains, chez les poissons elle nécessite des nageoires, chez les mouches des pattes et des ailes qui ne sont pas du tout homologues des pattes des mammifères, et chez les escargots une autre structure encore.
C'est du conditionnement classique, mais je doute qu'un humain puisse être conditionné à éviter un stimulus douloureux si il ne le ressent pas comme "douloureux".
Après, on peut se demander si ce ressenti doit être "conscient" pour pouvoir s'inscrire dans un conditionnement (ce qui demande de définir la conscience)...
D'où ma question sur les enfants qui ne ressentent pas la douleur. A quoi est du leur absence de ressenti? La douleur se manifeste-t-elle physiologiquement (accélération du rythme cardiaque par exemple) bien qu'elle ne soit pas perçue?
Peuvent-ils être conditionnés à éviter les stimuli douloureux (ça pourrait d'ailleurs leur éviter de s'y exposer inutilement)?
Je suis sûre que la biologie du ressenti de la douleur pourrait très bien être elle aussi réduite à une dynamique biochimique, qu'elle soit complexe ou non.
A mon avis, on peut disséquer en finesse n'importe que comportement du point de vue de la chimie du cerveau, ça n'indique pas grand chose sur le "ressenti" de la chose par l'organisme étudié, qu'il soit humain ou autre, et c'est là qu'est tout la difficulté.
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