Chimie du cerveau
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Chimie du cerveau



  1. #1
    inviteeef15e70

    Question Chimie du cerveau


    ------

    Bonjour à tous,

    Je souhaiterais avoir un renseignement concernant la chimie du cerveau.
    Quel est le rôle exacte de la dopamine dans le cadre de la schizophrénie et dans quelles régions du cerveau elle intervient ?

    Merci d'avance à tous ceux qui pourront me répondre.

    -----

  2. #2
    kinette

    Re : Chimie du cerveau

    Bonjour,
    Quel est le rôle exacte de la dopamine dans le cadre de la schizophrénie et dans quelles régions du cerveau elle intervient ?
    Un numéro récent (relativement) de La Recherche était consacré au cerveau, et parlait notamment de la schizophrénie... et expliquait qu'on ne connaît encore que peu de choses dessus.
    Peut-être parlaient-ils dans cet article de la dopamine (???) mais j'ai peur que tu ne trouves pas des explications très claire (ou sûres).
    K.
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  3. #3
    glevesque

    Re : Chimie du cerveau

    Salut

    Je peut tenter une petite réponce, d'autre plus qualifier que moi me corrigerons et préciserons d'aventage par la suite.

    dans quelles régions du cerveau elle intervient ?
    La dopamine est produite dans une petite région nucléaire (ganglion) du cerveau appellé locus Niger ou corps noire ou encore substance noire (d'après son aspect plus foncer au microscope). Cette ilot de cellules nerveuse est situé juste en haut du tronc cérébral à la jonction du mésencéphale qui est situé à la base du thalamus. Cette région du cerveau établit des contacts afferant axonneaux avec une partie du lobe frontale ou préfontale (je m'en souvient plus très bien) et quelques autre régions comme les noyaux lanticulaire (si ma mémoire ne me fait pas défault encore une fois) Plusieurs neuronnes qui sont assiciées à la coordination et à la syncronisation du tenus des mouvements des membre périférique et également dans l'expression émotionnelle (efferant préfontal) du visage (Parkinson par exemple), ont à leurs surface des récepteurs de la dopamine.

    Quel est le rôle exacte de la dopamine dans le cadre de la schizophrénie
    Il s'emble que se soit la synchronisation et le disfonctionnement entre différentes aires corticales qui cause probleme dans la schizophrénie. Le traitement par le Lithium qui est un antagonisme pour les récepteurs de la L-Dopa, indique que c'est une trop grande production de Dopamine qui intervient dans l'expression de la maladie, et c'est tout le contraire qui intervient dans la maladie de Parkinson. D'une prédisposition génétique, la sur production de dopamine favoriserait ainsi la production de récepteur-ligand à différents endroit du cortex cérébrale, dont le cerveau n'aurait pas besoins dans le cas ordinaire de son développement. Il semble que cela soit à l'origine d'une amalgame de stimilis stimulation qui entrecroiserait ou disloquerait alors l'aspect intégrale du traiyement de l'information nerveuse. D'ou les illusions auditive, visuelle et même de dislocation porter sur l'intégriter fonctionnelle de la perception de certaines caractéristique relié à la personnalité (cas de personnalité multiples par exemple).

    A++
    Dernière modification par glevesque ; 29/10/2004 à 01h18.
    http://www.unmannedspaceflight.com/index.php?showtopic=8532

  4. #4
    glevesque

    Re : Chimie du cerveau

    Salut

    Voici d'autre info trouver sur le net

    On peut trouver une explication biologique dans l’activité perturbée des neurotransmetteurs : dopamine et sérotonine. Les neurotransmetteurs sont des substances fabriquées par les cellules nerveuses pour assurer la transmission des signaux nerveux entre les cellules.
    Cette perturbation provoque chez les patients schizophrènes des psychoses et des hallucinations. Dans les deux cas, on tentera de vaincre ces symptômes psychotiques par l’administration de régulateurs de la dopamine et de la sérotonine.
    Les chercheurs pensent de plus en plus que le cerveau des schizophrènes présente des différences structurelles. C’est la manière dont certains centres du cerveau s’activent et/ou collaborent ensemble qui amènerait un dysfonctionnement.
    Il semble bien qu’il existe une composante génétique : si un membre de la famille souffre de schizophrénie, le risque de voir un autre membre de la famille contracter la maladie est 10 fois plus élevé que dans une famille sans malade..
    La schizophrénie est présente dans toutes les couches de la population et chez les personnes de tout niveau intellectuel.
    Il a été établi que plusieurs régions du cerveau jouent un rôle dans la schizophrénie, notamment les lobes frontaux et temporaux ainsi que plusieurs centres sous-corticaux. Il se pourrait que les symptômes de la schizophrénie soient reliés à la perturbation des circuits neuronaux qui coordonnent le fonctionnement de ces régions du cerveau. Plusieurs neurotransmetteurs sont présents dans ces circuits, dont la dopamine que l'on associe le plus souvent à la schizophrénie. En fait, la plupart des médicaments qui se sont avérés efficaces pour réduire les symptômes positifs de la schizophrénie agissent sur le système dopaminergique.
    La dopamine exerce également un rôle très important au niveau du système nerveux central. Son implication dans diverses maladies neurologiques et psychiatriques telles que la maladie de Parkinson, la schizophrénie et la dépendance aux drogues est bien connue. La sérotonine, un autre neurotransmetteur important du SNC, joue également un rôle important dans une grande variété de fonctions physiologiques et dans plusieurs désordres psychiatriques. De plus en plus d'évidences suggèrent des interactions fonctionnelles importantes entre ces deux systèmes de neurotransmetteurs. Les études récentes ont permis de mettre en évidence divers sites et divers mécanismes d'interaction fonctionnelles entre la dopamine et la sérotonine
    Les lobes frontaux du cerveau constituent le centre de commande des habiletés sociales et de planification chez l’humain. On a observé chez les schizophrènes un fonctionnement ralenti de cette région du cerveau.

    Chez le schizophrène, on observe l’augmentation d’un neurotransmetteur, la dopamine. Chez les consommateurs de drogues hallucinogènes, par exemple, il y a production de symptômes psychotiques par stimulation de la dopamine.
    Une équipe pluridisciplinaire tente de mieux comprendre les mécanismes d’action des récepteurs dopaminergiques. La dopamine est un neurotransmetteur très abondant dans le système nerveux central. Elle est associée au contrôle de divers comportements, allant du contrôle des mouvements, jusqu’aux émotions. Elle est, de même que ces cibles, les récepteurs de la dopamine, impliquée dans des maladies à incidences élevées, telles la maladie de Parkinson, la schizophrénie et l’abus des drogues. Une nouvelle cible, ou récepteur, de la dopamine a récemment été découverte dans le cerveau de l'homme, le récepteur D3 de la dopamine. On retrouve ce dernier essentiellement dans les aires cérébrales associées aux comportements émotionnels, susceptibles d'être perturbées lors des psychoses.
    De plus, ce récepteur reconnaît avec une grande affinité les agents antipsychotiques, ou neuroleptiques, actuellement utilisés pour le traitement de cette maladie. Ainsi, le récepteur D3 de la dopamine représente une cible importante des neuroleptiques. Dans ce programme de recherche, nous étudions l'impact de mutations induites dans la protéine du récepteur D3 de la dopamine sur ces propriétés pharmacologiques et biochimiques.
    La dopamine et la sérotonine sont deux neurotransmetteurs jouant un rôle important dans une grande variété de fonctions physiologiques et dans plusieurs désordres neurologiques et psychiatriques.
    Et pour finir

    À l'hôpital Mount Sinai, en plein cœur de Manhattan, l'équipe du docteur Kenneth Davis a examiné le cerveau de schizophrènes à l'aide de la résonance magnétique. Son équipe a découvert que chez les patients schizophrènes, près de 30 % des neurones de leur cerveau avaient perdu leur myéline.

    Cette perte de myéline influence particulièrement les régions du cerveau responsables des hallucinations et des délires. Ces régions sont aussi impliquées dans le contrôle des émotions, la logique et la mémoire. Mais la force de cette théorie, c'est qu'elle a été prouvée à la fois par la résonance magnétique et par la génétique. En effet, après avoir analysé le cerveau de schizophrènes décédés, le chercheur en neurosciences Vahram Haroutunian a découvert qu'ils possédaient six gènes défectueux. Et ces six gènes seraient responsables de la perte de myéline, ce qui vient prouver que le manque de myéline est un facteur important dans la maladie ......et........Chez les schizophrènes, des chercheurs ont remarqué qu'une autre partie neurologique était affectée. Cette autre partie, la synapse, permettrait d'expliquer pourquoi la schizophrénie survient plus souvent à la fin de l'adolescence.

    «On connaît maintenant un peu plus la chronologie de la synaptogénèse, ce processus normal par lequel, à l'adolescence, on élimine les synapses inutiles. Cette chronologie pourrait expliquer pourquoi la schizophrénie émerge généralement vers la fin de l'adolescence et le début de l'âge adulte. De plus, puisque ce processus est influencé par les hormones sexuelles, et particulièrement par les œstrogènes, cela expliquerait pourquoi les psychoses et la schizophrénie apparaissent plus tard chez la femme, et que ces maladies ont une meilleure évolution», en déduit le Dr Roy.

    La schizophrénie aurait également un caractère héréditaire, encore difficile à quantifier. Mais la récente découverte de gènes de susceptibilité à la maladie pourrait un jour permettre un dépistage. «Pour développer la maladie, il faut probablement une combinaison de gènes de susceptibilité. Un seul gène ne suffit pas», conclut le psychiatre. Il ne faut pas non plus oublier que d'autres facteurs entrent en ligne de compte. Le stress, par exemple, peut déclencher la maladie. Pour Jocelyn, ce fut le Sommet des Amériques, pour d'autres, ce sera un conflit familial, amoureux ou scolaire.

    On est loin d'avoir tout compris sur la schizophrénie, car ces nouvelles découvertes n'expliquent pas la cause première de la maladie. Mais une chose est certaine: la schizophrénie est maintenant vue comme un désordre de connexions entre plusieurs régions du cerveau, ce qui pourra mener, éventuellement, à de nouvelles thérapies
    Il faut donc oublier ceci de mon poste précédent
    favoriserait ainsi la production de récepteur-ligand à différents endroit du cortex cérébrale, dont le cerveau n'aurait pas besoins dans le cas ordinaire de son développement
    A++
    http://www.unmannedspaceflight.com/index.php?showtopic=8532

  5. A voir en vidéo sur Futura

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