Bonjour,
je me permets de vous solliciter car je suis confronté à un petit problème concernant la stabilisation d'un plasmide chez la levure Saccharomyces cerevisiae.
J'ai reçu un mutant ne pouvant pas pousser en absence d'uracile (donc auxotrophe pour l'uracile)et possédant un plasmide permettant d'exprimer une protéine (Hsp104) dont le gène est sous la tutelle d'un promoteur induit par l'oestradiol. Ce plasmide contient le gène URA 3+ permettant la croissance en absence d'uracile.
Ainsi pour pouvoir stabiliser un plasmide au cours des générations il faudrait que je cultive mon mutant sur un milieu dépourvu d'uracile (pour le forcer à utiliser ce plasmide) hors c'est les vacances et mon directeur de labo n'est pas présent pour me signer un bon de commande pour ce type de milieu minimum.
Je souhaite savoir si il est possible de stabiliser le plasmide en cultivant le mutant sur un mileu riche (Malt Wickerham) et en présence d'ampicilline (en effet sur le plasmide est présent un gène de résistance à l'ampicilline). Je me permets de poser cette question puisque dans la bibliographie les levures ne sont pas sélectionnées via l'utilisation des gènes de résistance aux antibiotiques (contrairement à ce qu'il se fait chez les bactéries). Il semble que ces gènes de résistances soient insérés dans les plasmides qui sont préalablement multiplier chez une bactérie (Escherichia coli en général).
Je n'arrive pas à trouver d'infos sur les effets de l'ampicilline sur cette levure. Pouvez-vous m'indiquer le cas échéant à quelle concentration utiliser l'ampicilline (afin qu'elle tue la souche sauvage (control négatif) et pas le mutant)?
D'avance merci pour vos remarques.
PS : je ne sais pas si j'ai placé le sujet au bon endroit car il rélève aussi bien de la microbiologie que de la biologie moléculaire
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