Pour répondre à certains posts au-dessus.
Il n'y a pas à ma connaissance de muscle homogènes au niveau de la composition de ses fibres (qui d'ailleurs ne sont pas colorées chez l'humain).
Pour donner un exemple de qu'il se passe au niveau du vastus lateralis, un des muscles du quadriceps, et un muscle essentiel à la performance physique (chez des athlètes de niveau national et international):
- coureur d'endurance, Fast Twitch/ Slow Twitch area: 1.01 SD 0.11
- haltérophiles/power lifter, 1.76 SD 0.21
- lutteurs (qui pour ceux qui ne le savent pas, pourraient être placé entre les 2 autres catégories niveau spécialisation des filières énergétiques), 1.27 SD 0.18
(Tesch & Karlsson, 1985)
Attention, on parle d'area, et pas du nombre de fibres. Il est possible qu'il y ait des phénomènes d'hypertrophie plus importante dans les fibres rapides.
Par rapport à la consommation énergétique des fibres rapides, il est intéressant de noter que pendant un exercice, plutôt qualifié d'endurance (vélo à 75% Vo2max, équivalent à environ 38% de la force dynamique maximale, durée de 45 min), une proportion non négligeable de fibres rapides est recrutée pendant toute la durée de l'exercise. Je n'ai par contre aucune idée d'un possible shift de filière énergétique au sein de ces fibres au cours de l'exercice. Surtout que l'on sait que pendant une contraction maximale isométrique du quadriceps de 10 s (chez l'humain), [ATP] est inchangée dans une fibre de type I mais va décroitre jusqu'a 60% de sa valeur initiale pour une fibre de type IIA (voir le boulot de Sargeant).
Evidemment, une contraction isométrique et faire du vélo, ce n'est pas pareil (autant dans le besoin de produire un mouvement explosif que dans la modulation du blood-flow par exemple) ) (voir le boulot de Sargeant).
C'est un peu H-S, mais ca permet de voir qu'il n'est pas aisé de pouvoir répondre à ces questions de demandes énergétique sans avoir un contexte précis.
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