Les insecticides organophosphorés sont utilisés depuis les années 60 pour combattre les Moustiques. On observe dans certaines régions une diminution de leur efficacité.
Afin de comprendre l'origine de la résistance de certaines souches de Moustiques, on a analysé leur génome.
A partir des informations extraites des documents 1 à 3 mises en relation avec vos connaissances, vous montrerez que l'utilisation d'insecticides a favorisé la sélection de souches résistantes ; puis vous identifierez l'origine moléculaire et génétique de cette résistance.
document 1 : étude phénotypique des populations de Moustiques.
Localités % de survivants
dans la zone traitée par les insecticides
organophosphorés depuis 1968 de l'ordre de 85 %
dans une zone voisine non traitée par les
insecticides organophosphorés. de l'ordre de 10%
Le tableau donne des indications sur la sensibilité des Moustiques à une dose standard* d'insecticide organophosphoré dans deux localités.
Les moustiques résistants supportent une concentration d'insecticide jusqu'à 1000 fois supérieure à la dose standard.
*(dose standard : dose considérée comme efficace en 1968)
document 2 : comparaison de la production d'esterase chez des Moustiques sensibles et des Moustiques résistants aux insecticides organophosphorés.
Les estérases sont des enzymes naturellement produites par tous les moustiques : elles dégradent les insecticides organophosphorés. Les protéines de moustiques ont été séparées par électrophorèse. Les estérases apparaissent sous forme de taches dont la taille est proportionnelle à la quantité d'enzyme.
Les Moustiques 10, 19, 23, 24, 26, 29, et 31 sont des Moustiques résistants ; les autres sont des Moustiques sensibles.
document 3 : variabilité des génomes rencontrés chez les Moustiques
Souche de
Moustique Gènes A et B portés par une portion du chromosome Sensibilité
aux insecticides
organophosphorés
G: A B Sensible
D:A B A B A B A B A B Résistant
E:A B B B B B B B B B Résistant
merci!
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