Bonjour,

je bloque sur certaine question de cet exercice,pourriez vous m'aider svp?je vous met le sujet avec mes réponses.



Exercice 3 : Ségrégation chez la levure

Les voies métaboliques essentielles impliquent souvent des étapes identiques chez les
différents organismes eucaryotes. Ainsi, la voie de biosynthèse des purines est très
conservée chez la levure, la drosophile et l’Homme.

Chez la levure,on a pu isoler de nombreux mutants de phénotype [ade-].Une expérience de mutagenése a permis d'isoler 9 mutants indépendants.Ces mutants on été croisés avec la souche de référence et la croissance des diploïdes obtenus analysée,par la technique des répliques,sur milieu minimum additionné d'adénine et sur milieu minimum.Dans tous les cas,sauf dans celui du mutant 3,le diploïde de developpe sur les deux milieux.Le mutant 3 forme de colonies que sur le milieu supplémenté en adénine.

Ici mm est donné pour milieu minimum et +ade signifie milieu supplémenté en adénine.

1) Comment définit-on ce type de mutants ?

Ces mutants sont des mutants d'auxotrophie car ils ne peuvent pas synthétiser certains composant dans un milieu minimum ( mm ).Ici le mutant 3 ne se develope pas dans le milieu mm,donc il sera de phénotype [ade-] car il est incapable de synthétiser l'adénine.En revanche ,les autres mutants seront de phénotype [ade+],ils seront phototrophe pour l'adénine.Cette expérience est appelée crible négatif ou indirect.

2)Interprétez ces résultats.

Dans cette expérience,il n'y a que le mutant 3 qui ne peut pas se développer sur un milieu solide minimum ( mm) car il ne peut synthétiser l'adénine tout seul donc lors du croisement entre le mutant haploide 3 et le mutant de référence,il y a eu une dominance du phénotype du mutant haploide 3 (phénotype [ade-] )

le diploide M3 est [ade-] : le phénotype [ade-] de M3 (n) est dominant par rapport au phénotype [ade+] de la SSR.En revanche les autres mutants diploïde possèdent le phénotype du mutant haploïde sauvage [ade+] ,il est donc dominant par rapport au phénotype [ade-] de M3 (n)


Ces diploides sont ensuite mis à sporuler.une analyse est effectuée sur 200spores prises au hasard.Chaque spore est testée sur un milieu supplémenté en adénine puis,par réplique,sur milieu minimum.Les résultats sont de deux types: I et II (tableau ci-dessous)

mm+ade mm
Type I : mutants 1,2,4,5,6,7,8 200 100

Type II:mutant 3 200 50
mutant 9 200 80


3) Quelle information apporte l’étude des haploïdes ? Votre démonstration
doit comporter un schéma de méiose prenant comme exemple le
croisement mutant 1 x souche sauvage.


L'étude des haploïdes permette de déterminer les relations entre génotype et phénotype.En effet,un gène codant une protéine peut présenter différentes forme allélique,l'expression d'un alléle va aboutir à l'observation d'un phénotype.Pour mettre en évidence la relation entre génotype et phénotype il faut accéder directement à ces allèles.On utilise des souches haploïdes pour faciliter l'analyse de ces relations car elles possèdent qu'un allèle sur le même locus.Contrairement aux diploïdes qui en possèdent 2 pour chaque locus.Donc pour un haploïde son phénotype dépendra d'une seul allèle présent et pour les diploïde des 2 allèles
Pour déterminer les relations entre génotypes et phénotypes il faut réaliser un test de dominance récessivité c'est à dire un croisement entre 2 souches haploïdes .Ici nous prendrons l'exemple du croisement entre la souche mutant 1 et celle de la souche sauvage (SSR)

schéma:

SSR(n) [ade+] x M1(n) [ade-]

a+ a1
|

diploïde (2n) a+
hétérozygote a1


si le diploïde est [ade+]:le phénotype [ade-] de M1 est récessif par rapport au phénotype [ade+] de la SSR et inversement.

4) Comment pouvez-vous expliquer les résultats obtenus pour les mutants 3
et 9 ?


Pour le mutant 3,il y a un développement de 200 spores dans un milieu mm+ade donc un milieu en présence d’adénine sauf que dans un milieu minimum sans adénine ,il y en a que 50 donc 50 diploïde possèdent le phénotype [ade+] et 150 un phénotype [ade-]

Mathématiquement on obtient donc 1/4 [ade+] et 3/4 de [ade-]
Ceci nous amène donc sur une une ségrégation de 2 couples d'allée sur 2 chromosome différents.Prenons l'exemple d'un test cross dans un croisement impliquant 2 couples d’allèle.
On obtient 4 gamètes de génotypes différents obtenus par brassage interchromosomique avec des quantités égales pour chacun :25% P1 25% P2 25% R1 25% R2

Dans le cas de notre exercice,cela revient à dire que l'auxotrophie à l'adénine pour le mutant 3 dépend de 2 couples d’allèle.Le gamète qui aura le phénotype [ade+] est un gamète de génotype parental c'est celui de la souche de référence (a1a1 b1b1)

pour le mutant 9 80 spores du mutant 9 se développe en milieu minimum donc C'est un pe plus de 25%,cela revient à dire qu'il y a eu un brassage intrachromosomique (crossing over).Lors du croisement entre le mutant haploïde 9 et le mutant de référence,il y a eu une ségrégation entre 2 couples d’allèle localisé sur le même chromosome.On obtiendra donc 4 gamètes.2 seront des gamètes parentaux majoritaire >25% et les 2 autres sont des gamètes recombinés minoritaire <25%

Donc les 80 spores qui ce sont développés ont un génotype de type parental et plus précisément celui de la souche de référence.


Merci de bien vouloir me corriger,je pense avoir tout compris mais si sa se trouve c'est complétement faux.