Flux lumineux necessaire pour croissance de plantes

[invite2313209787891133]

Bonjour à tous

Après de vaines recherches sur internet je me suis décidé à poser la question ici. Je cherche des valeurs d'intensité lumineuse (à partir de source de lumière blanche, proche du spectre solaire, et donc exprimé en lux) nécessaire pour le développement de plantes.

Bien évidement je me doute que chaque espèce a des besoins spécifiques ; ma demande porte principalement sur les plantes aromatiques (sauge, basilic, menthe etc). Je suppose également que cet éclairement doit être calculé conjointement à une durée d'exposition en heures.

Le but est de dimensionner un appoint de lumière dans une petite serre exposée à la lumière du jour, afin d'avoir un développement même en plein hiver (où l'ensoleillement est plus court et moins fort).

Merci d'avance.
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[invite2e21fee6]

Bonjour,

Il s'agit d'une vaste question, pour information la lumière nécessaire à la croissance des plantes se mesure en PAR (photosynthetically active radiation). Comme vous l'avez dit chaque espèce a besoin de plus ou moins de lumière dans des temps plus ou moins long en fonction de leur provenance géographique et de leur métabolisme, qu'elles soient aromatiques ou non ne les rapprochent pas pour la cause.

Je dirai qu'une intensité de 100 PAR minimum (10 000 lux) est un minimum. Quant à la durée, essayez de ne pas descendre sous les 8h par jour. Voici ce que nous faisons au laboratoire, mais gardez à l'esprit que ce ne sont pas les conditions optimales pour les espèces que vous désirez cultiver.

[WizardOfLinn]

Je relève régulièrement avec un luxmètre ce que reçoivent mes plantes d'intérieur.
En hiver, ça peut descendre à moins de 500 lux en intérieur, et 2000-3000 lux en extérieur lorsque le ciel est couvert (comme aujourd'hui).
A 500 lux, mes plantes ne meurent pas, mais elles ne se développent pas non plus.
A 5000 lux, certaines se développement de façon exubérante alors que d'autres, d'origine tropicale, se réveillent tout juste.
Les besoins sont donc très variables.

Apport de lumière artificielle : on peut faire des économies d'énergie intéressantes en n'essayant pas de reproduire le spectre solaire mais en ciblant les pics d'absorption de la chlorophylle, vers 450 nm et 660 nm (dans ce cas, les comparaisons en lux n'ont plus de sens), avec des LEDs bien choisies.
Les LEDs de puissance "rouge profond" ont maintenant un rendement de conversion électrique de 40-50%.

[invite2313209787891133]

Merci pour ces renseignements.

[A voir en vidéo sur Futura]