Bonjour, je m'intéresse aux sports de combat. Je constate que, dans certains cas, les combattants ont une morphologie semblable (taille, poids, etc.) alors qu'il existe entre eux un net différentiel de puissance. Pour dire les choses simplement, l'un a une puissance de frappe bcp plus forte que l'autre. Comment explique-t-on scientifiquement ce phénomène. Est-ce dû par exemple à la densité ou la taille des muscles sollicités?
Merci d'avance
N.
Salut,
Cela dépend du nombre de fibres musculaires recrutées pendant l'effort. D'ailleurs, si toutes les fibres sont recrutées en même temps les effets sont impressionnant cela peut aller jusqu'à la rupture.
Voilà une piste d'explication, ce n'est surement pas la seule. Je ne suis pas expert donc quelqu'un infirmera ou confirmera mes propos.
Camu
Il me semble aussi que la taille des sarcomères de certains muscles est propre à chaque individu (génétique ?). Or la force de contraction est fonction de ce paramètre.
En effet, on a observé qu'il existait une taille optimale qui garantissait la force de contraction la plus élevée (toutes choses étant égales par ailleurs).
Bon je ne sais pas s'il existe réellement une différence macroscopique mais j'espère avoir au moins un peu aidé !
Plus intrigant : https://www.youtube.com/watch?v=w98mem4FVQ0
Merci pour ces précisions. j'ai oublié de préciser que le champion auquel je faisais référence dans mon exemple était gaucher. Il m'a été dit aussi que la "distance" entre le système nerveux central et les muscles était plus courte chez les gauchers que les droitiers, impliquant donc une transmission plus rapide de l’influx nerveux, pour autant que j'ai compris. D'où le fait, par exemple, que nombre de grands sportifs, dans de multiples disciplines, sont gauchers.
Nicolas
Rien à voir. Que les distances veineuse et artérielle soient plus courte, je veux bien. Côté système nerveux périphérique, la distribution est symétrique.
Par contre se sentir spécial et une confiance de vainqueur, ça aide vachement -- même plus que de volumineux muscles.
Il faut plutôt creuse du côté des hormones du stress et du métabolisme lié au stress.
ce n'est pas exact statistiquement.Envoyé par noir_ecaille
dans les sports de reflexe, il y a un pourcentage très important de gauchers:
tennis de table, badminton, escrime ,...
en première intention, on a dit que celà était du à la différence, à savoir qu'un gaucher "destabilisait" l'autre par son jeu inversé.
mais cet argument ne tient plus la route à haut niveau puisque les droitiers rencontrent autant de gauchers que de droitiers.
j'en sais cq chose dans la pratique.
exemple en tennis de table : le % de gauchers est très important.
rien qu'en France, nos plus glorieux anciens champions, Secretin et Gatien sont gauchers.
dans le % mondial, ça doit être encore plus impressionnant
Les stimuli en soit n'ont pas le temps de voyager jusqu'à l'encéphale dans le cas de bien des réflexes.
Je ne pense pas qu'il s'agirait de distance. Mon petit doigt me dit qu'on pourrait plutôt chercher du côté des capacités de spatialisation et de l'organisation/répartition des aires cérébrales.
j'aimerai comprendre, il y a forcement un stimuli ( déjà visuel ) au départ.
et une réaction ( qui inclus peut être une capacité de spatialisation ).
mais au final, j'appelle ça bien un reflexe et une vitesse de réaction.
pour revenir au point de départ ! puissance =energie/temps.
à energie égale dépensée, on gagne beaucoup en puissance en diminuant le temps.
Si on prend l'exemple du réflexe d'extension rotulien (je crois qu'on l'appelle comme ça) avec le test du marteau, c'est juste un aller-retour jusqu'à la moelle épinière. C'est donc relativement rapide mais la perception n'arrive réellement à l'encéphale qu'après coup.
Pour l'instant je cherche s'il y a quelque lien entre spatialisation, encéphale et réflexes éventuellement conditionnés.
EDIT : Pour la puissance musculaire, je verrais plutôt :
puissance = vitesse x force
Le temps est pris en compte dans la vitesse. L'énergie peut être dilapidée sans puissance, et une puissance bien appliquée peut consommer très peu d'énergie. On le met bien en évidence dans l'effet de levier par exemple.
je comprend,
mais tu prend un exemple de ressenti physique ( ressenti d'un nerf )
la vue, c'est autre chose ( enfin je crois )
Ça reste de potentiels d'actions concernant la transmission nerveuse
Par contre il n'y a de ressenti qu'au moment où l'encéphale (dont le système limbique) est impliqué. Après on a implication du cervelet pour les mouvements en aval du ressenti.
(Ce sujet n'aurait-il pas plus sa place en section santé ?)
pas compris !
j'ose supposer que la transmission est plus rapide de l'oeil au cerveau que venant du genou ou du pied !
Elle l'est, mais le réflexe est plus rapide encore, puisqu'on "switche" en réponse "locale" au lieu de centrale
c'est probable, en effet.
mais pour reveniir à la question du début, j'en reste à ma première impression donnée sur la page précedente.
à energie egale, la puissance change grandement en fonction de le vitesse justement.
P=E/T , si tu peux baisser T à énergie égale, la puissance est multipliée.
