J ai lue dans un livre que les scientifiques vont rescussiter des especes disparuts .C est vrai ?
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J ai lue dans un livre que les scientifiques vont rescussiter des especes disparuts .C est vrai ?
Dernière modification par Flyingbike ; 18/08/2014 à 10h13. Motif: Correction titre
Bonsoir,
Quel livre ?
Il est vrai que dans les médias apparaît régulièrement l'info qu'une équipe russo-japonaise est sur le point de ressusciter le mammouth mais ça a l'air de n'être que du vent...
Leonardo était ingénieur "sans papier", et moi diplômé juste...technicien...
C'est une revue nommer SCIENCE ET VIE JUNIORS et le numeros est 288 septembre 2013 .Et ils ont dit au journal que un groupe de scientifique français ont reussit a ressuciter une plante de tertinaire.Vous croyez que sait vrai ?
Ressuciter un mammouth !!!ça va etre dur, l ADN est surement abimer.
Re
une question:est ce que ils peuvent rescussiter les dinosaures ?
Des plantes du tertinaire.. ? Plutôt du tertiaire non ?
A partir de semences bien conservées pourquoi pas...
Des exemplaire de mammouths surgelés en moins de deux heures il y a 20000 ou 30000 ans ont été trouvés en Sibérie avec de l'adn semble-t-il bien conservé...
Mais un petit être reconstitué et porté dans un utérus d'éléphante ne serait pas un mammouth...
C'est un sujet assez épineux, depuis des années des labos de génie génétique rivalisent de fanfaronades, nous promettant même la reconstitution de Neanderthal...
Leonardo était ingénieur "sans papier", et moi diplômé juste...technicien...
Re:
Serieux ??? Et la faute tertinaire oui c'est tertiaire .dsl
Sérieux s'abstenir..!
Perso je trouverais très drôle de lâcher une meute de vélociraptors affamés dans une grande surface mais c'est pas pour demain la veille..!
Leonardo était ingénieur "sans papier", et moi diplômé juste...technicien...
En actualiter ils disent d' avoir choisit 24 especes a faire revivre.
En voici 7:
-le dodo disparut en 1662
-la grenouille plate disparut en 2001
-le loup de tasmanie disparut en 1936
-le pigeon migrateur disparut en 1914
-le couagga disparut en 1883
-le bouquetin des pyrénées disparut en 2000
-le grand pinguoin disparut le 3 juillet 1884
Il faudra me faire revivre dans quelques siècles pour que je voie ça..!
Leonardo était ingénieur "sans papier", et moi diplômé juste...technicien...
Bonsoir,
Les frères Heck, zoologistes allemands, ont fabriqué un auroch. D’accord il est plus petit, il est très sympathique à condition d’être dans un 4X4 blindé. J’ignore le gout, un éleveur de bêtes de boucherie m’a certifié que ça ne valait pas ses bêtes de réforme vendues à bas prix. Il m’a dit que 200 kg de viande sur une carcasse était le maximum, que c’était un tas d’os (dixit.)
Ce qu'ils ont fait ne sont pas des aurochs, mais plutôt des vaches ressemblant vaguement à des aurochs. Ils se sont contentés de faire des croisements sur des races modernes afin d'obtenir ce "truc" qu'ils appellent auroch mais qui n'a rien d'un auroch. C'est comme si on s'amusait à croiser des oiseaux jusqu'à obtenir un truc ressemblant vaguement à un Archaeopteryx et prétendre avoir ressusciter un dinosaure.Bonsoir,
Les frères Heck, zoologistes allemands, ont fabriqué un auroch. D’accord il est plus petit, il est très sympathique à condition d’être dans un 4X4 blindé. J’ignore le gout, un éleveur de bêtes de boucherie m’a certifié que ça ne valait pas ses bêtes de réforme vendues à bas prix. Il m’a dit que 200 kg de viande sur une carcasse était le maximum, que c’était un tas d’os (dixit.)
Bonjour,
Son nom est auroch heck, il a d’autres noms. C’est mieux que d’exposer un auroch en plâtre.
La dernière ours des Pyrénées a disparue, prendre des cellules sur le dernier mâle pour faire une femelle ? Je pense qu’à partir de l'une de ses côtes c’est possible, dans le passé on a bien fait une femme !
C’est jouer à l’apprenti sorcier. Je pense que l’homo sapiens sera rayé de la terre avant de pouvoir réaliser son rêve.
Bonjour,
Ça dépend ce que l'on entend par "ressusciter"? On l'a déjà fait partiellement en image de synthèse ( )
Clôner n'est pas ressusciter
En l'état actuel de la science, la seule possibilité pour "ressusciter" n'est-il pas par quelque chose similaire au clônage? Sinon y'a-t-il d'autres voies que l'homme serait capable d'explorer dans une perspective temporelle raisonnable?
Car à ce que je comprends, pour "ressusciter correctement" une espèce disparue, encore faudrait-il disposer de cellules vivantes (latentes). Donc dans un état de congélation non dégradé parfait, puis d'être en mesure d'inverser le processus de la mort... Là oui, il y aurait "résurrection".
Et quid de l'espèce que l'on voudrait clôner par implantation (si tant est que l'on admette ça en tant que "résurection"). Est-ce que le matériel génétique que l'on pourrait récupérer serait suffisant à lui seul pour prétendre avoir "ressuscité" une espèce (l'exemple du pseudo-auroch ci-dessus ne semble pas faire l'unanimité: si quelqu'un à la réponse...) la seule piste possible semble bien celle comparable à la transmission mitochondriale (matériel génétique monoparental, je veux dire...). Sinon, il faudrait comme suggéré ci-dessus, du matériel génétique de deux membres de la même espèce, et d'un troisième non consanguin à l'origine (d'une autre lignée), pour relancer l'espèce? Et ce dans l'hypothèse ou la "femelle porteuse" (d'une espèce courante et encore vivante) n'y mêlerait pas son propre matériel génétique par "transfert horizontal" de gènes (d'une façon autre que lors de l'étape de la procréation) et le tout en espérant qu'il n'y aurait pas rejet par fausse couche (auquel cas il faudrait ensuite retrancher le matériel génétique "étranger" pour ne conserver que celui qui serait idoine: mission sûrement impossible à la vitesse de la division cellulaire d'un être vivant...). Un virus ciblé et conçu pour ça pourrait-il le faire?
Notez que ce "transfert horizontal" est possible et a été constaté, puisqu'il a été vu la première fois dans le transfert de la résistance aux antibiotiques entre différentes espèces de bactéries...
Sinon, c'est bien une chose que l'homme n'est pas parvenu à faire, recréer une cellule vivante fonctionnelle! Ça s'appelle recréer la vie et ce sera(it) un lourd débat éthique en perspective (voire spirituel...) si tant est qu'il y parvienne un jour... Mais pour le moment, on n'est pas même sûr des éléments des "briques originelles" du monde du vivant (en l'état actuel?).
Autrement, on peut faire appel à dieu c'est encore le plus simple!
Donc non, pas demain la veille, amha.
Oui, les volatiles eux encore ils pourraient le supporter... Mais pour les autres dinosaures c'est exclu si l'on admet l'hypothèse de leur disparition suite à un long refroidissement atmosphérique après un "hiver climatique" très rude dû à une collision avec un astéroïde.
Mais grâce au réchauffement climatique on va peut-être y parvenir: encore un p'tit effort les gars, procurez-vous tous des 4x4 bien polluants et roulez à plein tube en ville à 30 km/h, on y est presque! Et les dinosaures pourront revenir...
Bonjour,
Débat très intéressant, de vouloir ressusciter les espèces disparues. Laissons de côté les dinosaures et le loup de Tasmanie. Nous trouvons des spores et des graines dans le permafrost, pourquoi ne pas faire revivre les plantes disparues. Les scientifiques de l’Académie des sciences russe emmenés par Svetlana Yashina ont fait germer des graines de Silene stenophylla âgées de 31800 ans. Je veux bien mais le problème qui tourne dans ma tête c’est que cette plante n’a jamais disparue.
Perso je garde mes graines récoltées dans un congélateur, je ne suis pas à Svalbard, dans l'Arctique. Des graines de haricot germent très bien après quatre ans. À température ambiante les graines de haricot gardent leur pouvoir germinatif deux ans maximum.
Ressusciter une espèce mammifère est impossible. Une plante pourquoi pas, un reptile...faudrait se procurer l'intégralité de l'ADN et qu'il soit fonctionnel, et il faudrait s'en procurer en provenance de plusieurs individus.
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff
Je ne suis pas sûr que le problème soit fondamentalement différent pour un mammifère ou un reptile ou une plante. Tu penses sans-doute à la gestation mais dans tous les cas, à supposer qu'on injecte le génome d'un organisme disparu dans une cellule (y compris les mitochondries), l'embryon va se développer dans un environnement qui n'est pas celui de l'organisme d'origine.
il n'y a aucun organisme "d'origine" tout n'est que mutations, transformations, adaptations, évolutions etc. non? Et dès la seconde génération, ce serait tout comme n'est-ce pas? Par contre, l'espèce devrait se ré-inventer sa propre méthode de survie, calquée sur celui de la femelle porteuse/doneuse "d'emprunt" (pour les ovipares, je me demande comment ce serait possible, puisqu'il faudrait une femelle capable de pondre des œufs assez gros!)
Je comprends que minushabens fait référence ici à un organisme très précis ; pas de la génération d'avant ou de celle d'après, ni même "son frère" mais celui dont on a l'ADN et ce qui se passe ensuite est une autre question.
Bonsoir,
ayé, je crois avoir compris un petit pan de cette analyse très fine alors (en rapportant toutes ces implications à la "biochimie" du moins et biogénétique notamment...) oui, en ce cas ça fait une vache de différence (j'avançais plutôt au bulldozer dans ma brousse en tant que papou). Dans ce cas on nagerait en pleine ...utopie, de le croire possible "dans les meilleures conditions"!
Merci.
Pour simplifier,( et en passant sur les "détails techniques", qui n'en sont pas, mais bon...) injecter un ADN de vélociraptor dans un œuf d'autruche ( après avoir débarrassé ce dernier de l'embryon d'autruche,) ne donnera pas un vélociraptor à la naissance, mais une nouvelle espèce.
Pour avoir un vélociraptor, il faudrait un œuf de vélociraptor.
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Rachmaninoff
Et faire "pousser" un embryon à partir de cellules souches (si tant est qu'on arrive à en trouver/ressusciter etc...) avec une machine ex-utéro, par exemple (on en parle, "d'utérus artificiel" je crois, mot assez horrible, mais bon... admettons) dans ce cas-là, le matériel génétique et autre, ne seraient-ils pas "pollués" par un organisme vivant. Si tant est qu'on y arriverait, serait-ce une "nouvelle espèce"?
(Bien sûr, c'est une discussion théorique, parce qu'avant ça il faudrait se poser de nombreuses questions éthiques sur le devenir d'un être que l'on amènerait éventuellement "techniquement" à la vie, mais sans congénère avec lesquels il pourrait se bâtir une existance...!)
Chez toutes les espèce à reproduction sexuée, au début du développement de l'embryon, toute la machinerie cellulaire est celle de la mère. Pour reprendre l'exemple de mh34, l'ADN de velociraptor serait transcrit par des ribosomes d'autruche, d'où peut-être des différences dans l'expression de certains gènes, etc. (c'est peut-être exagéré de parler de nouvelle espèce, je pense que si l'embryon se développe il ressemblera plus à un velociraptor qu'à une autruche).
mais il ne faut pas croire que l'effet de l'environnement s'arrête à l'éclosion de l'oeuf. Par exemple on ne saurait probablement pas nourrir un velociraptor (qu'est-ce que ça mange ces bêtes-là?) et est-ce qu'il trouverait les enterobactéries nécessaires pour sa digestion?
Outre les explications de minushabens, chez les mammifères, il y a des interactions entre la mère et le/les foetus pendant toute la durée de la gestation, interactions qui modèlent le développement embryonnaire et foetal, ne serait-ce qu'au travers du placenta, et il y en a aussi pendant la mise bas. Avec un environnement artificiel, on exclue ces interactions. Comment imaginer qu'un petit né d'une couveuse artificielle puisse présenter les mêmes caractéristiques qu'un foetus porté par une mère biologique et ayant vécu la mise bas?Et faire "pousser" un embryon à partir de cellules souches (si tant est qu'on arrive à en trouver/ressusciter etc...) avec une machine ex-utéro, par exemple (on en parle, "d'utérus artificiel" je crois, mot assez horrible, mais bon... admettons) dans ce cas-là, le matériel génétique et autre, ne seraient-ils pas "pollués" par un organisme vivant. Si tant est qu'on y arriverait, serait-ce une "nouvelle espèce"?
Sans compter, bien sûr, l'effet de l'environnement après la naissance, et la difficulté majeure qu'il y aurait à nourrir ce petit de façon adaptée.
Au total, on aurait sans doute un ersatz, mais sûrement pas un "vrai" représentant de l'espèce disparue.
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Rachmaninoff
Ou plutôt un individu inclassable!
Maintenant, si on arrive à en faire plusieurs, si ils arrivent se nourrir, survivre, etc., si ils sont fertiles et de descendance fertile, alors pourquoi à la 4ème (par exemple) génération ne pourrait-on pas parler de vélociraptor, de "vrais" représentants de l'espèce disparue? [Notion de bootstrap...]
Dernière modification par Amanuensis ; 25/08/2014 à 12h57.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Ca convient mieux, c'est vrai.
Comment comptes-tu obtenir de "vrais" vélociraptors à partir d'individus qui n'en seront pas? Je veux parler de la première génération.Maintenant, si on arrive à en faire plusieurs, si ils arrivent se nourrir, survivre, etc., si ils sont fertiles et de descendance fertile, alors pourquoi à la 4ème (par exemple) génération ne pourrait-on pas parler de vélociraptor, de "vrais" représentants de l'espèce disparue? [Notion de bootstrap...]
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Rachmaninoff
Il y a plein de processus "auto-centrant", qui permettent de partir d'une "valeur" approximative et après quelques itérations d'arriver "au centre".
On peut imaginer que le génome agit ainsi sur les cellules et sur les organismes: en les "poussant" vers un point particulier. Si c'est le cas, le génome détermine l'espèce ; et en quelques générations la population est devenue une population définie par le génome, indépendamment des cytoplasmes originels.
Évidemment, pour les vélociraptor c'est invérifiable au sens étroit: pas moyen de tester l'inter-fécondité avec les individus d'il y a 70 millions d'années.
Mais on peut imaginer des vérifications approximatives. Par exemple, on refait l'expérience plusieurs fois, avec des génomes à chaque fois analysés (et recréés) de zéro, et on change aussi l'origine des œufs (nandou, casoar, ou même des oiseaux d'autres ordres). Supposons alors que l’expérience réussissent plusieurs fois, en tenant les populations séparées. Ensuite on texte l'inter-reproductibilité entre populations : si cela réussit, on étaye bien l'idée qu'ils s'agit "de la même espèce" que celle fossile.
(Remarquons qu'on pourrait déjà commencer par des espèces non fossiles: la preuve serait directe.)
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.