bonjour tout le monde.
quel est la chance de survie d'une espèce dont il ne reste qu'un seul couple mâle et femelle? quel est la probabilité de réussite d'une descendance inéluctablement consanguine. et est ce que les maladies génétiques qui vont apparaitre chez la descendance apparaisse forcément ou pas forcément, je veux dire est ce que la consanguinité restreinte induit forcément l'apparition de maladies génétique ou non?
merci d'avance.
Ramzi
dans le cas où l'apparition de maladie génétique est inéluctable, pour qu'un effet fondateur réussi quel est le nombre minimale de mâle et femelle que doit en être composée la population fondatrice?...et merci bien.
Je ne pense pas qu'il existe une réponse simple à cette question: ça va dépendre des espèces, notamment de leur taux de reproduction de base. Il y a des exemples d'îles sur lesquelles un très petit nombre d'animaux d'une certaine espèce ont été introduits et où ils prospèrent (je me souviens de singes sur une île des Caraïbes, et de rats sur une île de l'Atlantique sud). Sur le très long terme, toute population finit par s'éteindre, donc la réponse à ta question dépend aussi du nombre de générations que tu veux considérer.
merci minushabens c'est très gentil...par exemple pour les lions ça sera comment? est ce que forcément il apparaitra des maladies génétiques?
Si aucun des deux n'est porteur d'une maladie génétique, la descendance n'a aucune raison d'en avoir.
Peut-être que d'autres problèmes pourront surgir aux fils des générations.
Il doit exister beaucoup de paramètres de départ, que sans doute il est difficile de répondre.
Mais je pense que la diversité génétique du premier couple doit jouer un rôle important.
Si elle est assez grande, je pense que cela ne devrait pas poser beaucoup de problème aux descendants, voir même aucun!
