Bonjour à tous !
Me voilà face à un exercice problématique ... J'ai sans doute oublié pas mal de ma théorie, mais je pense avoir déjà une bonne partie.
Je fais face à une question qui est la suivante:
Imaginons que j'ai isolé un mutant grâce à des ARN interférents afin d'en avoir un avec une membrane plasmique d'intégrité réduite. Maintenant, j'ai taggé le gène en question avec de la GFP et je remarque que le produit de ce dernier est entièrement localisé dans le noyau de la cellule.
Maintenant je dois montrer (à l'aide d'expériences) la base derrière cette localisation et si cette localisation contribue au phénotype observé (intégrité de la membrane réduite).
Donc, mon idée c'est que l'on parle là de facteurs de transcription, d'où leur localisation. On peut ensuite imaginer que si c'est un repressor on aura moins d'une proteine trans-membranaire X de transport et donc désquilibre osmotique. Idem avec le fait si c'est un activateur et qu'on a trop de protéines de transports, équilibre aussi perturbé (prenons le worst case scenario).
Donc pour tester le fait que c'est un facteur de transcription, j'utiliserai un "electrophoretic mobility shift assay" (EMSA). Vu que je connais mon gène, je le réplique en masse et le met en contact avec un extrait nucléaire. Des protéines vont s'y lier et ralentir la migration, confirmant mon hypothèse du facteur de transcription.
Ensuite, pour prouver que la localisation contribue au phénotype... Je ferai une modif' rapide au gène, j'y ajouterai un TAG de signal d'exportation nucléaire, ensuite je pourrai vérifier à l'aide de a GFP que la protéine ne se trouve plus dans le noyau et grâce à un test d'intégrité de la membrane au Calcium (classique), je pourrai vite voir s'il y a une différence entre la cellule avec le facteur exporté et non exporté du noyau.
VOILA !
Qu'en pensez-vous ? J'ai oublié un truc, ça semble plausible ?
Ma biologie moléculaire est un peu rouillée.. !
Merci d'avance à toutes et à tous pour votre aide précieuse
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