Pilosité humaine : évolution et état actuel
Répondre à la discussion
Affichage des résultats 1 à 14 sur 14

Pilosité humaine : évolution et état actuel



  1. #1
    philippedelimoges

    Pilosité humaine : évolution et état actuel


    ------

    Bonjour à tous

    Suite à la mise en ligne sur Futura d'un article sur l'attractivité (ou non) des poils (cf. pourquoi les femmes préfèrent les torses imberbes ?), je m'autorise à relancer la discussion.
    4 questions :
    (1) pourquoi notre toison originelle s'est-elle estompée ?
    (2) quand s'est produit cette disparition ?
    (3) pourquoi certains poils ont survécu ?
    (4) pourquoi existe-il une différence entre hommes et femmes ?

    A la question (1) une hypothèse retient mon attention : l'apparition d'un système efficace de régulation de la température du corps : la transpiration ; celle-ci rendrait-elle peu intéressant notre toison initiale ? Ce n'est pas la chaleur ambiante qui peut expliquer cette disparition d'une toison (exemple : le cas des antilopes qui vivent en pleines savanes) ; est-ce une évolution de l'activité prédatrice humaine ? l'antilope doit courir vite pour échapper à un prédateur ; mais elle ne peut courir longtemps (comme son prédateur d'ailleurs) sans suffoquer. L'homme pourrait avoir adopter une technique de chasse (d'antilope par ex.) basée sur l'endurance : une course plus lente, qui suit la proie jusqu'à ce qu'elle s'effondre d'épuisement. Une pilosité forte n'aurait-elle pas été un handicap, car elle retiendrait plus de chaleur corporelle ?
    En ce qui concerne, l'argument sélectifs du choix de partenaires moins velus car il serait susceptible d'avoir moins de parasite ... initialement, je n'y crois pas trop, mais peut-être ai-je tort. Qu'une sélection sexuelle est jouée, c'est me semble-t-il vraisemblable (cf. la question 3)

    A la question (2) il y aurait-il un indice ? L'assombrissement de la peau en serait-il un ? Celle-ci devait-être plutôt rosée initialement (comme nos cousins grands singes) ; puis, la perte d'une toison et l'exposition au soleil aurait impliqué un assombrissement protecteur. Je pense que cette hypothèse est crédible. J'avais lu (mais j'ai oublié la ou les références) qu'il y a 1,2 millions d'année, la peau aurait basculée vers le noire (mais d'autres articles évoqués 1,6 millions d'années). Qu'en est-il actuellement de cette hypothèse ?
    Autre indice : la génétique est-elle en capacité de dire quand est apparu le processus de transpiration précédemment évoqué en (1) ?
    A noter : cette pilosité serait toutefois restée bien présente durant des centaines de millénaires car il se pourrait (si je me souviens de mes lectures), que la pilosité notable des Européens serait à mettre en lien avec une hybridation avec Néandertale. En revanche, il n'est pas impossible qu'Homo Sapiens ait été (à l'époque de son expansion) plutôt imberbe. Ce qui pourrait expliquer la faible pilosité des Asiatiques et des Amérindiens. Reste à savoir ce qui a pu déterminer cette évolution vers moins de poils (la question de l'hygiène ? une sélection sexuelle ?)

    A la question (3) il faut distinguer les poils strictement fonctionnels (cils, sourcils, nez ...) qui ont un rôle protecteur (il est possible que la chevelure entre dans ce cadre puisqu'il serait une protection contre la chaleur du soleil, peut-être mais à mon avis ce n'est pas suffisant).
    Il y a un point commun entre homme et femme : les poils des aisselles et du pubis. Un aspect fonctionnel est envisageable pour les aisselles (limiter la friction liée au mouvement des bras ?). Peut-être est-il envisageable de mettre aussi une fonction protectrice pour les poils du pubis (protéger contre le frottement des vêtements ?). Reste que ces deux zones pileuses (qui me semble pas être bien présentes chez les grands singes) ont un rôle de diffuseur de phéromones (donc d'information).
    Je note, enfin, un autre point commun entre homme et femme (même si c'est moins marquée chez les femmes) : la pilosité est marquée sur les avants-bras et les jambes. Est-ce un indice lié au port du vêtement ? Les poils de ces zones seraient-ils une barrière protectrice pour capter et retarder la course sur notre corps des insectes rampants ?
    La présence de poils sur le torse chez les hommes européens (et a un degré nettement moindre sur le dos), quelle en est la raison ? Une action hormonale ciblée sur certaines zones du corps ?

    A la question (4), j'ai lu que nous avions homme et femme le même nombre de poils. Sauf que chez l'homme ils sont plus durs et plus visibles. La différence hormonale explique cette différence (action des androgènes chez l'homme). Une sélection sexuelle est-elle aussi envisageable ? Les femmes ont une pilosité apparente moindre. Est-ce un effet sélectif ? Les hommes souhaitant avoir des femmes plus jeunes et donc une apparence plus juvénile ? La chevelure féminine est plus longue. Pourquoi ? En tout cas elle est indiscutablement plus longue que notre ancêtre il y a 6 millions d’années (la chevelure des grands singes est courte). Question : existe-t-il une différence de pilosité entre un Chimpanzé mâle et femelle ?
    En ce qui concerne les hommes, une pilosité semble relativement notable chez tous les phénotypes : la pilosité faciale ou barbe. Est-ce un critère conservé pour permettre aux femmes de déterminer le potentiel de fécondité d'un homme (passer l'âge pubertaire par exemple) ?

    Si vous avez des réponses ou des remarques, je suis preneur !

    Cordialement

    -----

  2. #2
    minushabens

    Re : Pilosité humaine : évolution et état actuel

    Pour la datation j'ai lu un argument basé sur la date de divergence entre les deux sous-espèces de pou: celle inféodée au cuir chevelu et celle vivant dans les poils du corps. Elles auraient divergé au moment où la pilosité s'est réduite en isolant les poils de la tête de ceux du reste du corps. Mais je ne connais pas la solidité de cet argument.

  3. #3
    Loupsio

    Re : Pilosité humaine : évolution et état actuel

    Pour ta question 1,une réponse qui me semble évidente est la domestication de la chaleur,
    si les poils servent a garder plus ou moins au chaud, la découverte du feu, et donc la possibilité de rester au chaud pendant les hivers (et par extension, tout syteme de chauffage qui on suivi) ont rendu les poils inutile, et comme souvent en évolution, si un trait consommant de l'énérgie a son maintient, n'offre pas d'avantage sélectif, il tend a disparaitre, l'avantage "survie au froid" n'étant plus d'actualité, il tend a disparaitre

    je pense que ca répond à peu près en même temps a la question 2, bien que je ne suis pas sur qu'on puisse dire "c'est a ce moment" car il s'agit d'évènements lents et progressifs, et de toute facon je ne saurai pas situer l'intensité de pilosité des individus au cours de l'évolution de l'espèce humaine, mais si l'hypothèse de la température est plus ou moins correct, on peut supposer qu'il s'agirait de cette période, avec un retard de plusieurs centaines d'années qu'une diminution devrait avoir été observée, mais ce n'est que mon avis, je n'ai rien d'un historien ni aucunes connaissances particulière sur la biologie de nos ancetres

    De la meme facon je pense que la réponse a la question 1 offre un semblant de réponse a la question 3 ("comme souvent en évolution, si un trait consommant de l'énérgie a son maintient, n'offre pas d'avantage selectif, il tend a disparaitre") en l'occurence, si certains n'ont pas disparus, c'est qu'ils on un rôle encore actuellement


    Concernant les différences hommes/femmes, la réponse principale viendrait effectivement des hormones, mais d'un point de vue évolutif, pourquoi les femmes ont besoin de moins à notre époque... peut être que l'adaptation "perte de pilosité" a été plus rapide chez elles dû aux quantitées d'androgènes moindres et que plus tard les hommes auront un niveau de pilosité similaire aux femmes, qui sait...
    il faudrait connaître la différence de pilosité mâle/femelle de nos ancêtres pour voir si cette différence était déjà observable a l'époque (si on prend les grands singes, je ne pense pas qu'il y ait une très grande différence de pilosité mâle/femelle)

    pour la chevelure plus longue que nos ancetres je n'en sais rien(et j'irai jusqu'a dire que toi non plus ^^) on n'a pas de photos pour le prouver, et les restes observables de nos ancêtres ne présentent pas de cheveux, je ne sais pas avec quel niveau de certitude on peut représenter nos ancêtres avec des cheveux courts ou longs, mais le fait que les grands singes ont une chevelure courte ne présage rien en soi (et si c'était l’ancêtre commun qui avait les cheveux longs et les grands singes qui auraient évolués vers des cheveux courts...?)
    Et si on se fie à ce qu'on déduit des reste des ossements... il n'y a pas encore si longtemps on s’imaginait les vélociraptor tels qu'ils sont dans les films de science fiction, alors qu'on sait maintenant qu'ils avaient des plumes, comme quoi il faut un peu plus que des ossements pour établir l'aspect extérieur d'un être vivant
    Dernière modification par Loupsio ; 18/12/2016 à 13h58.

  4. #4
    Amanuensis

    Re : Pilosité humaine : évolution et état actuel

    Citation Envoyé par Loupsio Voir le message
    Pour ta question 1,une réponse qui me semble évidente est la domestication de la chaleur,
    si les poils servent a garder plus ou moins au chaud, la découverte du feu, et donc la possibilité de rester au chaud pendant les hivers (et par extension, tout syteme de chauffage qui on suivi) ont rendu les poils inutile, et comme souvent en évolution, si un trait consommant de l'énérgie a son maintient, n'offre pas d'avantage sélectif, il tend a disparaitre, l'avantage "survie au froid" n'étant plus d'actualité, il tend a disparaitre
    Semble moins vraisemblable que la thèse basée sur l'endurance (décrite message #1). La répartition et la nature des glandes sébacées chez l'homme est exceptionnelle, non seulement très différente par rapport aux cousins proches, mais même par rapport au reste des mammifères. Un pelage important rend le système de refroidissement par la sueur peu efficace. On peut donc imaginer la perte de la pilosité concomitante ou précédant la modification concernant les glandes sébacées.

    Par ailleurs, les mammifères terrestres du même ordre de masse (et même bien plus lourds) que les humains ont gardé leur poils même là où les températures restent élevées toute la journée toute l'année. Mais ils n'ont pas le "système de refroidissement étendu" des humains. Le rôle du pelage n'est pas seulement thermique, mais aussi de protection par exemple contre les insectes parasites volants.

    Enfin, il me semble (références à trouver) qu'il y a un problème de date. H. sapiens est resté tropical bien plus tardivement que la perte de la pilosité, la notion d'hiver ne s'y appliquait pas vraiment.

    Au total, rien d'évident.
    Dernière modification par Amanuensis ; 18/12/2016 à 15h01.
    Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    Cendres
    Modérateur

    Re : Pilosité humaine : évolution et état actuel

    Un petit article abordant partiellement le sujet: http://www.hominides.com/html/dossie...rehistoire.php
    N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)

  7. #6
    Amanuensis

    Re : Pilosité humaine : évolution et état actuel

    Mouais...

    C'est de la "vulgarisation à l'affirmatif". Quand je lis

    Il y a 3 millions d'années, des Australopithèques au système pileux développé
    Les hominidés de l'époque, tels les australopithèques, étaient couverts de poils avec, en dessous, une peau claire comme le sont les jeunes chimpanzés actuellement. Les poils offraient un « rempart » naturel au soleil et une peau foncée n'aurait été d'aucune utilité.
    Ma réaction est immédiatement "sur quelle base peut-on se permettre d'affirmer si péremptoirement cela?".

    (Par ailleurs, le site emploie "hominidés" de travers, signe de grande vulgarisation...)
    Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.

  8. #7
    Cendres
    Modérateur

    Re : Pilosité humaine : évolution et état actuel

    Citation Envoyé par Amanuensis Voir le message
    (Par ailleurs, le site emploie "hominidés" de travers, signe de grande vulgarisation...)
    C'est fort possible. Par rapport à quoi en particulier ?
    N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)

  9. #8
    Amanuensis

    Re : Pilosité humaine : évolution et état actuel

    Pour revenir aux suggestions concernant le feu d'un côté et le système de refroidissement par la sueur de l'autre, les deux hypothèses peuvent se combiner: s'il y a un conflit entre une évolution vers la sueur (permettant l'endurance) et les intérêts de la pilosité, l'usage du feu (la nuit) peut avoir fait la petite différence.

    La notion de "cause unique" est le plus souvent simpliste...
    Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.

  10. #9
    Amanuensis

    Re : Pilosité humaine : évolution et état actuel

    Citation Envoyé par Cendres Voir le message
    C'est fort possible. Par rapport à quoi en particulier ?
    Les chimpanzés sont des hominidés, par exemple. (Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hominid%C3%A9s, et toute autre site donnant une classification suffisamment récente.)

    Si on veut restreindre à homo/pan (descendants d'un ancêtre de homo qui n'est pas un ancêtre de pan), le terme officiel est "hominine".

    Mais c'est la terminologie scientifique. Sur un site de grande vulgarisation il est "normal" que des termes "communs", ou d'usage scientifiquement obsolète, soient utilisés. Après tout, le but n'est pas la rigueur dans ces cas là, mais l'accès au plus grand nombre. (L'accès à la grande vulgarisation seulement, pas à leur apprendre à lire la littérature scientifique ou à communiquer clairement.)
    Dernière modification par Amanuensis ; 18/12/2016 à 15h28.
    Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.

  11. #10
    Cendres
    Modérateur

    Re : Pilosité humaine : évolution et état actuel

    Citation Envoyé par Amanuensis Voir le message
    Les chimpanzés sont des hominidés, par exemple.
    Oui, c'est bien ce qui est indiqué sur le site.

    Citation Envoyé par Amanuensis Voir le message
    Si on veut restreindre à homo/pan (descendants d'un ancêtre de homo qui n'est pas un ancêtre de pan), le terme officiel est "hominine".
    OK...il eût été préférable, comme on ne parle que de Homo, Pan, Australopithecus, d'utiliser Homininae, même s'ils sont des Hominidae. Pourquoi pas, ça se tient.
    N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)

  12. #11
    Amanuensis

    Re : Pilosité humaine : évolution et état actuel

    Citation Envoyé par Cendres Voir le message
    Oui, c'est bien ce qui est indiqué sur le site.


    OK...il eût été préférable, comme on ne parle que de Homo, Pan, Australopithecus, d'utiliser Homininae, même s'ils sont des Hominidae. Pourquoi pas, ça se tient.
    Homo/pan exclut les chimpanzés. Quand on lit les textes du site, comme la page citée (par exemple dans le paragraphe commençant par "Les hominidés de l'époque") il apparaît clairement que cela désigne homo/pan (donc pas les chimpanzés). Et ce indépendamment de ce qu'ils peuvent affirmer par ailleurs (mais là encore, refrain sur la rigueur...).

    [Le terme officiel pour homo/gorilla, ce qui inclut hominines et pan mais pas les gorilles, est hominini. Ce n'est ni parlant, ni facile à mémoriser...]
    Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.

  13. #12
    Dynamix

    Re : Pilosité humaine : évolution et état actuel

    Salut

    Quelques réflexions en vrac sur le sujet .

    Les grandes évolution sont liées à une modification du milieu .

    La perte des poils peut fort bien s' être produite lors d' une période chaude .
    Le vêtement serait dans ce cas apparut plus tard , lors d' un refroidissement .
    Le vêtement conséquence de la perte des poils me parait plus logique que l' inverse .

    Les poils restant qui n' ont pas d' autres fonctionnalité protègent des zones sensibles au chaud ou au froids : cerveau , glandes .

    On peut remarquer aussi que le vêtement n' est pas fonction uniquement de la température , mais également de l' habitat . J' ais vu une étude qui montrait que les habitants des forets portent des cache sex , non pour cacher mais pour se protéger des épines . Alors que ceux qui vivent nus habitent des régions ou ce danger n' est pas présent .

    L' homme à la capacité de s' adapter à des milieux très différents , ce qui lui permet de voyager beaucoup .
    L' homme est un grand voyageur , ce qui l' a obligé à s' adapter à des milieux très différents .

  14. #13
    philippedelimoges

    Re : Pilosité humaine : évolution et état actuel

    Bonsoir

    réponse à minushabens : la divergence entre les poux des cheveux et ceux des poils du corps est récente (vers 72 000 +/- 42 000 ans, éventail large ... référence trouvée :
    http://www.courrierinternational.com...-dans-les-poux). C'est un indicateur intéressant mais qui ne concerne qu'Homo Sapiens. Tout au plus peut-on émettre l'hypothèse que les Homo Sapiens avaient une pilosité réduite (ce qui s'accorderait avec le constat fait en ce qui concerne la faible pilosité des Asiatiques et Amérindiens). Dans l'article cité par Cendres on parle de l'apparition d'une peau qui s'assombrit vers 1,6 millions d'années (donc, a priori, une pilosité plus parsemée à partir de cette époque).

    Je note l'argument avancé par Loupsio (la domestication du feu et la perte de pilosité) et de Dynamix (survie de poils pour protéger des zones sensibles).

    Réponse à Loupsio : effectivement, il faut se méfier des comparaisons avec nos cousins chimpanzés : eux aussi sont le résultat d'une évolution et ce qu'ils sont actuellement ne peut être assimilé à l'image de notre ancêtre commun. Mais la chevelure des Grands singes est bien courtes ; de plus, chez la femme, la durée du cycle de croissance est de quatre à sept ans, contre deux à quatre chez l'homme. Les cheveux poussent plus vite chez la femme que chez l'homme (cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheveu). Cette caractéristique interroge.

    Cordialement

  15. #14
    philippedelimoges

    Re : Pilosité humaine : évolution et état actuel

    Bonjour

    Argument en faveur de l'endurance (même si la pilosité n'est pas évoquée, ni l'évolution des glandes sébacées), Daniel E. Liebermann : "Biologie et importance de la course d'endurance dans l'évolution humaine" (https://www.college-de-france.fr/sit...1-18-18h00.htm)

    Cordialement

Discussions similaires

  1. Réponses: 135
    Dernier message: 04/11/2016, 23h12
  2. [Evolution] De l'évolution de la pilosité des hommes...
    Par mach3 dans le forum Biologie
    Réponses: 10
    Dernier message: 29/04/2012, 22h39
  3. [Evolution] Pilosité et évolution
    Par invitef9169c33 dans le forum Biologie
    Réponses: 47
    Dernier message: 08/07/2008, 08h25
  4. [Identification] Pilosité humaine => caractère racial oO?
    Par invitec38e3ca5 dans le forum Biologie
    Réponses: 1
    Dernier message: 13/05/2008, 22h54
  5. La Motivation: moteur actuel de l'Evolution ?
    Par invite4e4869c1 dans le forum Discussions scientifiques
    Réponses: 28
    Dernier message: 19/04/2005, 17h02
Dans la rubrique Santé de Futura, découvrez nos comparatifs produits sur le sport et la santé : thermomètre médical, soins personnels...