Oui, la question est fondamentalement l'origine de la méiose, mais même ainsi c'est trop «discontinu».
La méiose telle qu'on la connaît dans les espèces «bien sexuées» est un mécanisme complexe, optimisé pour obtenir une ségrégation aussi parfaite que possible des chromosomes homologues. Le centrosome, le faisceau de microtubule, forment déjà un mécanisme assez sophistiqué, qui n'a pas pu apparaître «tel quel».
Après, la spécialisation des gamètes, le cross-over, etc., ce sont des «détails» qui sont apparu vraisemblablement plus tard (et qui ne sont d'ailleurs pas universels).
Il est intéressant d'étudier un maximum de variantes, comme les paramécies, les fungi, les espèces dont la phase haploïde domine, ... Le point commun est la méiose, pas la différentiation entre deux sexes, et même pas la notion de gamètes (les paramécies ne sont pas sexuées, et ne forment pas de gamètes).
(La fécondation semble moins un problème. Nombre de végétaux par exemple présentent des cas de polyploïdie, montrant que la fusion de deux cellules peut être viable indépendamment des cas de reproduction sexuée.)
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