fonctionnement du neurone

[giwot]

Bonjour,
Le neurone capte la stimulation d’un ou plusieurs dendrites et la somme de ces influx atteint le cône axonal (zone gâchette), ce qui va déclencher le potentiel d’action ?
Je voudrais savoir quelle est l’influence des variations ioniques du corps cellulaire sur chaque stimulation.
Est-ce que lorsque le message est à la limite d’atteindre son but (zone gâchette), une petite impulsion des composantes ionique du corps cellulaire peut lui faire passer le cap ?
Donc, est-ce que l’activité électrique du corps cellulaire du neurone pourrait faire qu’un stimulus insuffisant (à un ion prêt) pourrait trouver cette impulsion ionique manquante dans la cellule elle-même. Sans rapport avec le stimulus de départ qui sans cela se serait épuisés juste à la limite de la zone gâchette ?
Merci
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[ramzus2]

le fonctionnement des neurones est aussi complexe que le réduire à un simple influx électrique serait comparable à réduire le fonctionnement d'un ordinateur et d'une connexion internet à la simple présence du courant!...

les neurones ################ le courant électrique dans leur fonctionnement a un voltage qui ne dépasse pas les -/+70 millivolt et ça fonctionne par intensité exactement comme les transistors en électronique, tu fait passer un ampérage x par les deux borne un ampérage y sortira du bout spécialisé de la sortie du courant du transistor par l'autre coté...ainsi il était prouvé dans le dernier siècle et l'avant dernier je ne me souviens plus, que notre capacité à savoir si nous sommes couché ou debout dépend d'un liquide qu'il y a dans une zone du cerveau, comme le niveau du maçon, la bulle d'air qu'il y a dans la petite partie qui la contiens du niveau indique au maçon si il est rectiligne ou un peu penché...

les neurones n'ont pas encore livré tous leurs secrets mais globalement ils sont très similaire aux composant électronique de l'électronique analogique.

[Flyingbike]

le fonctionnement des neurones est aussi complexe que le réduire à un simple influx électrique serait comparable à réduire le fonctionnement d'un ordinateur et d'une connexion internet à la simple présence du courant!...

les neurones ################ le courant électrique dans leur fonctionnement a un voltage qui ne dépasse pas les -/+70 millivolt et ça fonctionne par intensité exactement comme les transistors en électronique, tu fait passer un ampérage x par les deux borne un ampérage y sortira du bout spécialisé de la sortie du courant du transistor par l'autre coté...ainsi il était prouvé dans le dernier siècle et l'avant dernier je ne me souviens plus, que notre capacité à savoir si nous sommes couché ou debout dépend d'un liquide qu'il y a dans une zone du cerveau, comme le niveau du maçon, la bulle d'air qu'il y a dans la petite partie qui la contiens du niveau indique au maçon si il est rectiligne ou un peu penché...

les neurones n'ont pas encore livré tous leurs secrets mais globalement ils sont très similaire aux composant électronique de l'électronique analogique.

malheureusement il n'y a pas grand chose de vrai ni de cohérent là dedans. Encore moins qui peut aider giwot je pense. Le coup du maçon je ne vois pas le rapport...



Pour répondre à giwot, à la hauteur de mes très maigres connaissances en électrophysiologie (je regrette un peu d'ailleurs, mais bon, c'est une biologie à part) :

Le neurone capte la stimulation d’un ou plusieurs dendrites et la somme de ces influx atteint le cône axonal (zone gâchette), ce qui va déclencher le potentiel d’action ?

oui, sous réserve que le seuil soit atteint

Je voudrais savoir quelle est l’influence des variations ioniques du corps cellulaire sur chaque stimulation.

je ne suis pas sur de saisir ce dont vous voulez parler.

On parle de variations dues au fonctionnement cellulaire normal, indépendantes des potentiels postsynaptiques ? Un évènement qui déclencherait un potentiel d'action en permettant simplement de passer le seuil ? Quel genre d'évènement ?

[Pterygoidien]

C'est une très bonne question !

En fait, comme vous le dites, il faut que la sommation spatio-temporelle des potentiels gradués provenant de l'arbre dendritique soit suffisante au niveau de la zone gâchette pour amener ce segment de membrane à son seuil de déclenchement : une fois atteint, le potentiel d'action nait dans la zone gâchette et est envoyé le long de l'axone. Maintenant, disons qu'un neurone est soumis à des potentiels postsynaptiques excitateurs (PPSE) de façon régulière, avec un même rythme et une même intensité et que ceux-ci parviennent à faire varier le Vm juste en dessous de son seuil d'excitabilité au niveau de la zone gâchette : il n'y aura aucun PA créé (loi du tout ou rien).

Mais il est possible que, sans ajouter plus de PPSE (ou enlever de PPSI), on arrive au seuil d'excitabilité. Et ceci, de plusieurs manières : soit on diminue le seuil d'excitabilité au niveau de la zone gâchette, par des perturbations ioniques (on change les gradients de concentrations, faisant varier le potentiel de repos plus proche du seuil d'excitabilité), ou en modulant différents canaux exprimés à la surface de la cellule. Certains canaux sont modulables soit directement par des voies biochimiques (impliquant notamment des phosphorylations de certains résidus d'acides aminés), qui vont augmenter leur réponse lors de leur stimulation (par exemple des canaux-récepteurs exprimés à la surface des dendrites), ce qui augmenterait le potentiel gradué, ou en augmentant leur expression. On peut aussi augmenter le nombre de canaux Na+ dans la zone gâchette : ainsi, une perturbation du potentiel membranaire va s'accompagner d'un courant de capacitance Ic plus intense, et peut potentiellement provoquer un PA. On peut également perturber les fonctions d'autres transporteurs (pompes, transporteurs symport/antiport...), notamment la pompe Na+/K+.

Enfin, pour ce qui est de la protéosynthèse, il y a l'effet Donan à prendre en compte qui peut également intervenir.

[A voir en vidéo sur Futura]