Bonjour à tous,
C'est mon premier message et c'est une colle que je vous adresse.
Voilà le problème :
Je souhaite retirer des roulements usés, ils sont montés sur différents supports; la plupart en aluminium de fonderie (donc assez malléables).
La plupart du temps, on utilise des extracteurs à vis ou hydrauliques pour les sortir.
Le souci est qu'ils sont difficilement trouvables car tous adaptés à tel ou tel configuration, en plus du délai les prix sont très élevés et ne justifient pas leur achat pour un fan de mécanique et de restauration automobile.
Je pense avoir trouvé une astuce mais j'aimerais être sûr de mon coup avant de me lancer.
Elle consiste à refroidir ET les roulements et paliers ET les logements qui les supportent.
Mais à l'inverse de Mr-tout-le-monde; plutôt que d'entreposer un bloc moteur au congélateur 3 *** à -18°C entre la pintade et la glace, j'aimerais descendre le plus possible la température et faciliter ainsi la dépose / repose.
A côté des moteurs et boîtes de vitesses, je fais de la soudure et j'ai pas mal de gaz industriels chez moi, la liste est variée; mais là j'aimerais bien utiliser du CO2 à 200 bars et détendre celui-ci de manière violente.
De cette manière, j'en tirerai de la neige carbonique (on dit aussi glace sèche) qui est dans les -78,5°C. Pour éviter que les bulles d'air gênent le refroidissement de mes pièces, je sais que pas mal de laborantin mêlent la neige carbonique à de l'acétone.
Ce qui m'épargnera les joies et coûts liés à l'azote liquide (à -196°C; parfait pour fretter des pièces mécaniques entre elles au passage).
L'acétone a un point de fusion à -94°C; ce qui laisse de la marge et permet donc de bien refroidir ces pièces.
Le problème pour moi est que l'acétone n'est pas utilisable. S'il reste liquide à des températures de cet ordre, il en reste pas moins un solvant très agressif qui va me bouffer la peinture, les vernis, les joints, les plastiques, le nylon et les caoutchoucs; tout cela étant rapportés à proximité des pièces à démonter.
Aussi je me disais que l'emploi d'éthanol pur serait une bonne solution. C'est toujours un solvant mais moins craignos que l'acétone; qui n'attaquera pas (ou alors juste un peu) le graissage à vie des roulements neufs, car le roulement doit être le plus froid possible.
Mais l'acétone comme l'éthanol peuvent contenir de l'eau, en proportion variable.
J'ai lu que l'éthanol ne pouvait raisonnablement être purifié jusqu'à plus de 96%, à cause de l'azéotrope qui se forme et qui empêche la distillation fractionnée de se terminer entièrement.
N'ayant pas du tout envie d'épurer moi même 5 ou 6 litres d'éthanol "classe pharmaceutique" avec le dangereux benzène, employé pour "casser" l'azéotrope éthanol-eau (en en créant un deuxième, benzène-eau); je me demandais si :
un mélange d'éthanol (à 90%) et d'eau porté à de basses températures (-80°C) risque t'il de se séparer d'une part en glace d'eau et d'autre part d'éthanol toujours liquide ?
Le risque pour moi; c'est que l'eau ayant une densité plus importante que l'éthanol, de la glace d'eau se forme ...aux point les plus bas du circuit.
Et fasse éclater mes pièces en acier ou en alu, à cause de tout les perçages et usinages réalisés notamment à des fins de lubrifications des pièces.
Des avis sur le sujet
Merci pour vos éclairages.
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