Bonjour !
Je suis actuellement en stage sur un sujet qui préoccupe les industriels depuis - visiblement - un certain temps. Voici une petite description :
Durant la production de semi-finis d'aluminium, l'étape de laminage - réduction de l'épaisseur - dépose une couche d'huile (notamment des hydrocarbures comme le kérosène et le dodécylbenzène) sur la bande. Le recuit des bobines formées fait apparaître des taches brunes sur la bandes, appelées "cracking", dû au fait que les huiles se décomposeraient par craquage thermique.
Première question :
A-t-on bien ici affaire à du craquage proprement dit, ou bien s'agit-il plus d'une réaction de combustion avec le dioxygène ? cela semble le plus vraisemblable, cependant, le recuit sous atmosphère d'azote (0,2 %) ne fonctionne pas toujours..
Deuxième question :
Y aurait-il un moyen de rendre les huiles "inertes" à haute température ? j'avais pensé à un prétraitement en amont du laminage, en faisant passer l'aluminium dans un bain dégraissant, mais j'ignore l'effet que cela aurait...
Merci pour votre attention !
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