Bonjour à tous,
Tout est dans le titre, une idée de comment traduire "Single electron transfert" en français?
Je pensais à "transfert d'électron unique" mais ça ne veut pas tout à fait dire la même chose...
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Bonjour à tous,
Tout est dans le titre, une idée de comment traduire "Single electron transfert" en français?
Je pensais à "transfert d'électron unique" mais ça ne veut pas tout à fait dire la même chose...
Bonjour.
Quel est le contexte?
3mots d'anglais peuvent avoir un sens différent selon la phrase...
C'est vrai mais c'est une expression assez connu en chimie, en anglais du moins...
Donc par exemple :
le terme "single-electron donor" est un peu dans le même genre si ça peut aider pour la traduction.Single electron transfert (SET) from KOtBu to aryl halides...
Bonsoir,
J'utilise le terme "transfert mono-électronique".
Toi, tu lis les publies sur les couples biaryliques sans métal de transition
Parfait Westcoast, merci beaucoup!
Et parfaitement deviné mon "passe-temps" du moment...
Merci encore!
J'y crois absolument pas à ces couplages! On va encore découvrir qu'il y a des ppm de métaux dans le tBuOK utilisé...
Ben perso avec du tBuOK sublimé ça marche...
Mais pour les ligands, je sais pas...
Je viens de faire une rapide petit recherche bibliographique et je dois admettre que je suis tombé de ma chaise... Les alcoolates sont des... réducteurs? Je ne comprends pas pourquoi un alcoolate transfert un électron pour mener à la formation d'un radical centré sur l'oxygène (qui est beaucoup, mais alors beaucoup plus haut en énergie que l'alcoolate lui même...). En plus les potentiels redox ArI et alcoolate ne collent pas pour que la réaction soit spontanée... Il ne reste plus qu'un transfert en sphère interne pour expliquer tout ça... Mais je suis assez perplexe...
Il y a eu un article dans Nature Chemistry par l'auteur de la première metal free Suzuki (article publié dans ACIE retiré par la suite car ils ont découvert des traces de palladium dans le carbonate) mettant en garde les auteurs de ces nouvelles découvertes car on pouvait se faire piéger par des traces infimes de métaux.
Pour le mécanisme radicalaire, je pense qu'elle n'est pas totalement dénuée de sens mais pour le moment, personne n'a de preuves donc formelles...
J'ai vu récemment une conférence de Carlsten Bolm qui disait justement qu'il y avait des traces de métaux absolument partout.
Cela dit, la réaction qui a marché pour moi : nouveau barreau magnétique, nouvelle verrerie, KOtBu sublimé, Bathophénantroline (très bon ligand des métaux) 98%...
Hayashi a publié un papier sur une Heck-Mizoroki récemment (ACIE, 2011, 4671), apparement, le mécanisme radicalaire est "prouvé", d'autres travaux avec des piégeurs de radicaux empêchent la réaction de se produire...
Pour revenir au traces de métaux, c'est assez frustrant, niveau validité scientifique des résultats...
Mais oui, Carlsten Bolm a eu pas mal de papier où il a publié "metal free" avant de se rendre compte que tout était contaminé... En fait, je ne sais pas comment on peut prouver qu'une réaction n'est pas catalysée par des métaux... Tu peux ajouter de la bathophénantroline qui piège le métal, mais pourquoi le métal ne pourrait pas continuer de catalyser, même dans la phénantroline? Je crois que Bolm avait donné quelques techniques pour détecter les traces de métaux.
C'est un casse-tête...
Ben à priori la bathophénantroline ne sert pas à piéger le métal, mais agit sur la réaction comme un organocatalyseur (qui permettrait ducoup le transfert dont Fajan soulevait le problème, enfin je ne sais pas si sa permettrait un transfert en pseudo-phase interne (j'ai pas beaucoup de notions là dessus...)).
Mais la question c'est, est-ce qu'un ligand de ce type est contaminé par des métaux?
Bref, ça remets un peu tout en question, et je pense que les papiers qui sortent là-dessus devrait être vraiment complet avec une analyse complète des traces de métaux de tout les produits utilisés et de la verrerie neuve pour chaque réaction...
Non, Bolm, c'est différent. Il a publié pas mal de papier sur de la catalyse au fer pour se rendre compte à la fin que c'était le cuivre présent dans les sels de fer qui faisaient le job ! Il a publié un Angewandte après avec Buchwald pour commenter tout ça.
Pour la bathophénantroline, c'est en effet un ligand et pas plus et la réaction peut fonctionner sans ce ligand (Il y a le dernier OL de Charette et un JACS qui est sortit dans le même période que celui de Shi dans Nature Chemistry).
Bon, les mecs qui publient ces travaux ne sont pas nés de la dernière pluie et connaissent parfaitement la méthode qui permet de détecter les traces de métaux: La spectro par torche à plasma (ICP-OES). Le problème est que la trace de métal qui catalyse la réaction peut se trouver un partout.
Ah oui juste je me rappel maintenant de l'histoire du fer et cuivre pour Bolm...
Note que perso, je m'en tape pas mal que ce soit des traces de métaux ou pas qui catalysent la réaction, tant que c'est reproductible et que cela donne de bons rendements, je pense que je suis prêt à appliquer la "recette de cuisine" La seule chose qui m'ennuie c'est quand les gens veulent absolument mettre "metal free" et parfois supposent des mécanismes complètement foireux...
Oui la réaction peut marcher sans la phénantroline, cela dis, dans la pyridine, qui peut agir d'une façon ou d'une autre comme ligand, non? (Charette est mon maître de stage en passant, mais je ne travaille pas exactement sur le papier sorti et ne suis pas ces travaux depuis le début!)
D'accord avec toi Fajan, quelle est la validité du "metal-free"...
Le metal-free peut avoir son importance lors de procédés industriels car la contamination de produits pharma par les métaux peut être un problème. De plus, un métal par définition coûte toujours de l'argent alors que du t-BuOK...
D'autre part, nous sommes d'accord sur le fait que la réaction soit reproductible est un des points les plus important !