Bonsoir à tous!
J'espère qu'un sujet similaire n'existe pas (je n'en ai pas trouvé dans la barre de recherche).
Dans le cadre de mon travail d'étude et de recherche de fin d'année, j'espérais pouvoir trouver une petite expérience qui puisse mettre en évidence une quelconque interaction entre un électrophile et un nucléophile et ce dans un milieu acide....si quelqu'un peut me donner ne serait ce qu'une piste ça m'aiderait beaucoup déjà
Merci pour le temps que vous m'accorderez
Bonjour,
Je n'arrive pas à saisir le rapport entre le titre de ton post et ta question. Peux-tu être plus précise ? Quel type d'interaction aimerais-tu mettre en évidence ? Quel est l'électrophile ? Quel est le nucléophile ?
Merci de m'avoir répondu déjà.
En fait mon sujet est le suivant: amines aromatiques et cancer de la vessie.
Après assimilation, par exemple, de l'arylamine par l'organisme, et maintes étapes ayant lieu au niveau hépatique puis au niveau de la vessie, un ion nitrénium se forme dans le milieu acide de la vessie. Cette espèce particulièrement instable peut réagir avec certain site nucleophile de l'ADN de l'urothelium ( N7 et O8 de la Guanine en général).
Ce que j'aimerais en fait, c'est reveler cette interaction mais dans un milieu acide, car je veux mettre en évidence le fait que le mileu de la vessie est un mileu propice au développement de ce genre de cancer.
Voila je ne sais pas si c'est assez clair ou possible.
Merci encore
Merci pour ces précisions, c'est déjà bien plus clair !
Alors je vois deux possibilités :
1) tu as accès à des échantillons biologiques provenant d'expériences in vivo: il faut alors que tu arrives à extraire l'ADN puis à l'analyser pour mettre en évidence le couplage de l'amine sur les bases nucléiques.
2) il faut que tu "mimes" le milieu de la vessie en mettant en réaction un oligonucleotide et l'amine en tampon acide puis analyse des produits formés
Dans les deux cas tu peux essayer une analyse en spectrométrie de masse pour détecter des ions ayant une masse supérieure à ton brin d'ADN (ce qui prouverait la formation d'adduit). Il faut dans ce cas faire appel à quelqu'un qui maîtrise l'analyse de masse des oligonucléotides. Une autre solution pourrait être une analyse RMN et/ou spectrométrie de masse du produit de la réaction entre une guanine et un ion nitrénium en milieu acide (au même pH que dans la vessie).
Qu'en penses-tu ?
J'ai du mal à comprendre cette partie. L'alkylation de l'ADN se fait dans le noyau de la cellule. Le nucléoplasme, milieu dans lequel se fait la réaction est tamponné aux environs de 7,2-7,4Envoyé par Miyumi
