Quels sont les agents atmosphériques ou les substances diverses pouvant entraîner la corrosion d'un métal?
Cites- leur actions sur : le fer, le cuivre, l'aluminium, le platine.
Pouvez-vous m'aider s'il vous plait. dans mes cours je n'ai rien de tout ça et je dois rendre mon DM pour demain.
merci de votre aide
Bonjour tchetchene35, je suis également sur une étude liée à la corrosion de l'eau et les conséquences sur les métaux donc je vais pouvoir t'aider un peu.
La corrosion est une action destructrice qu’exerce le milieu ambiant sur les conduites métalliques. Elle est la résultante d’un processus d’échange et de déplacement d’ions qui se produit soit entre deux sites de la conduite ayant des potentiels différents, soit entre le sol et la paroi externe de la conduite.
Il a été prouvé que les conduites enfouies dans des sols avec des caractéristiques non homogènes tendent à se corroder plus vite à cause du déplacement des charges qui se fait plus aisément entre les différents sites. L’anode et la cathode sont des sites du métal qui présentent un potentiel électrochimique différent. De plus, la corrosivité conditionne la durée de vie des réseaux. La prévention de la corrosion doit être intégrée dès la conception d’une conduite en acier dont les avantages sont nombreux : continuité de la résistance mécanique sans points faibles.
La corrosion électrochimique d’un métal dans un sol résulte de l’activité de piles, celles-ci vont entrainer l’oxydation du métal le plus réducteur. Les bactéries n’interviennent que soit par réaction avec les produits de cette corrosion, soit en sécrétant des métabolites qui sont cause ou facteur aggravant de ce type de corrosion. Il y a donc des zones d’oxydation et des zones de réduction entre lesquelles circulent des ions et des électrons. Ces zones se forment à la surface du métal et correspondent donc à un système d’oxydoréduction.
Les deux phénomènes qui contribuent à la formation de piles de corrosion sont alors :
- le phénomène d’oxydation, comme évoqué précédemment, qui est l’équivalent d’une perte d’électrons ; le métal perd donc des ions de fer et libère des électrons. Ce processus se traduit par la formule suivante :
Fe Fe2+ + 2e-
- le phénomène de réduction du solvant, qui est l’équivalent d’une perte de degré d’oxydation et gain d’électrons. Ce processus se traduit par la formule suivante :
2H20 + 2e- H2 + 2OH-
Le mécanisme de corrosion comporte donc trois phases :
- dissolution du métal à l’anode
- transfert des électrons libérés vers la cathode
- réaction de cathode
Cela a pour conséquence de pouvoir accélérer une corrosion en ne s’intéressant qu’aux réactions de cathode ou qu’à celles de l’anode.
D’autre part, la vitesse de corrosion est déterminée par la vitesse de réaction de la phase la plus lente :
celle d’anode ou celle de cathode.
Voilà.
La corrosion est très différente selon qu'on étudie celle du fer, de l'aluminium, du cuivre et du platine.
Sur le platine, c'est vite vu. La corrosion atmosphérique n'existe pas. Le platine se trouve à l'état naturel sur Terre. S'il était corrodé par l'air, il y a déjà longtemps qu'il aurait été oxydé, hydraté ou transformé en autre chose depuis les quelques milliards d'années qu'il se trouve sur terre.
Le cuivre s'oxyde lentement à l'air humide en formant une couche continue d'oxyde, qui se transforme peu à peu en carbonate hydraté de cuivre, qu'on appelle vert-de-gris.
L'aluminium s'oxyde immédiatement à l'air, au sortir du four ou du laminoir qui le produit. Et il se forme une couche d'oxyde incolore qui a la propriété étrange d'être transparente, adhérente et étanche. L'oxydation s'arrête sitôt cette couche formée. Et si on l'enlève par grattage ou frottement, elle se reforme aussitôt au contact de l'air. Si on l'empêche de se former, par exemple en trempant un morceau d'aluminium dans une solution de chlorure de mercure, ce qui produit un dépôt de mercure métallique à la surface de l'aluminium, donc l'amalgamation de la surface de l'aluminium, l'aluminium s'oxyde très rapidement à l'air, en formant de longs filaments d'oxyde qui croissent presque à vue d'oeil.
L'oxydation du fer se fait par points, et selon un procédé électrochimique décrit par Atlas 23. Ces points sont des grains d'impuretés présents à la surface du métal fer. Et ce sont en général des grains de carbone, résidu du traitement en haut-fourneau qui a produit le fer à partir de minerai. La formation de rouille ne se produit qu'au contact de ces grains quand il y a de l'eau qui les mouillent. Ces grains servent de cathode, et permettent à O2 de réagir avecl'eau et les électrons en provenance du fer voisin pour faire des ions OH-.
merci beaucoup de votre aide
