Bonjour,
je souhaite fabriquer des antennes en corde à piano (donc acier). Or, le fer et les carbures de fer ne sont pas des conducteurs fabuleux comparés au cuivre ou l'argent (environ 6x moins bon). Déposer une couche de cuivre sur le fer est très facile, mais déposer une couche qui s'accroche au fer, c'est visiblement pas faisable pour un quidam qui ne peut se procurer des solutions alcaline de cuivre.
J'en suis donc à tester l'argenture. J'ai fait un petit bain de nitrate d'argent dans lequel j'ai mis une électrode d'argent (à 99.9%) connecté au pôle négatif de mon générateur. Au pôle positif, j'ai mis mon antenne en acier préalablement polie au papier de verre fin et nettoyée à l'acétone que j'immerge dans le même bain.
J'utilise un faible courant (moins de 100mA et moins d'un volt).
J'ai laissé le bouzin se faire toute la nuit. Au petit matin, de magnifique "cristaux" d'argents s'étaient déposées sur ma pièce d'acier. Sortie du bain, un coup de chiffon à suffit à détacher les cristaux. L'acier poli et l'argent ayant une couleur sensiblement proche, je n'était pas trop capable de dire s'il y avait ou non une couche d'argent fixée sur ma pièce.
2 tests me laissent supposés que non. D'abord à l'ohm-mètre, j'ai la même résistance sur ma pièce traitée que sur une tige d'acier témoin de même longueur. La méthode étant tout de même fort peu précise avec mon matériel, j'ai dissout un peu de sulfate de cuivre dans l'eau, et plongé ma pièce traitée dedans. La, le cuivre se dépose. Or, le cuivre et l'argent étant dans la même colonne, j'ose supposer que si l'argenture était bien faite, il n'y aurait pas de dépot de cuivre, non ?
Bref, je pense être face à un échec...
Aussi, dans le protocole sus mentionné, voyez vous quelque chose qui eu été de nature à rendre prévisible la défaite que j'essuie présentement ? Fallait-il une sous-couche d'un autre métal ?
En vous remerciant
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