Bonjour à tous, je ne suis vraiment pas très calé en chimie (c'est peut-être de la physique? )
Mais c'est intéressant et je n'arrive pas à savoir s'il est possible de séparer l'oxygène et le fer d'un oxyde (FexOx)
Et vous, vous savez?
Salut!
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Bonjour à tous, je ne suis vraiment pas très calé en chimie (c'est peut-être de la physique? )
Mais c'est intéressant et je n'arrive pas à savoir s'il est possible de séparer l'oxygène et le fer d'un oxyde (FexOx)
Et vous, vous savez?
Salut!
Le minerai de fer est un mélange contenant des oxydes de de fer ... et la métallurgie consiste à séparer et obtenir le fer. Ce n'est pas spécialement facile mais on sait le faire depuis " l'âge du fer" (vers l'an 1000 avant JC )...
Bonjour,
SI la question concernait un objet en Fer oxydé il n'est pas possible de faire un traitement qui en retire l'oxygène et qui remette le fer à sa place.
Bonjour
On peut mélanger l'oxyde de fer avec du charbon, celui ci se combine alors avec l'oxygène pour former un gaz et laisser le fer, qui contiendra encore environ 1% de carbone, formant alors de l'acier.
Tu peux jeter un œil à ce reportage : https://www.youtube.com/watch?v=F7oftv5_rWA
La technique traditionnelle d'extraction du fer du minerai y est décrite dans les 10 premières minutes de la vidéo.
Bonjour,
Merci à tous pour vos réponse!
Jeanne08, je suis sacrément à la masse alors!
Ecolami, je comprends que ça serait un produit miracle aujourd'hui s'il reconstituait l'objet original. Il s’agissait de savoir s'il l'on peut récupérer le fer brut à partir d'un tas de rouille.
RomVi, intéressante technique, et je suis amateur de lames, le reportage va occuper ma prochaine heure
Donc pour résumer, c'est possible, sans "trop" de moyen technologique ou chimiques. Méthode chaleur et méthode charbon.
Merci encore pour vos réponse et à tous les membres du site qui redonnent de l'honneur à Internet.
Ciao!
Bjr,
Ce qu'il est possible de faire sans passer par la case sidérurgie, est de restaurer la géométrie et l'aspect d'une pièce quelconque en acier, en reconstituant le fer métallique qui a été dégradé, dans un bain de ferrage électrolytique, ou par torche a métallisation plasma.
C'est délicat à mettre en oeuvre et coûteux. Mais c'est possible et ça se fait.
Des solutions plus rapides mais plus radicales, comme les rechargements TIG/MIG sont également possibles mais elles affecteront les caractéristiques métallurgiques de la pièce en acier.
Cdt.
Merci pour le complément
40cdv20 >Cela va-t-il rendre un acier plus poreux qu'à la base?40cdv20 > "en reconstituant le fer métallique qui a été dégradé, dans un bain de ferrage électrolytique, ou par torche a métallisation plasma."
Dynamix> Oxyde d'Aluminium + Charbon ou bien Oxyde de fer + Aluminium?
Désolé si mes questions vous exaspèrent
Oxyde de fer + Aluminium
L' aluminium , comme le carbone est plus "avide d' oxygène" que le fer .
Variante :
Oxyde de fer + magnésium
Bjr,
Non, il n'y a rien de poreux dans ces procédés. La voie électrolytique se limitera par contre à ne déposer que du fer pur (l'acier étant un alliage carbone/fer)
Par contre, il est à souligner une confusion répendue avec la chimisorption, mais il s'agit de toute autre chose qui va intéresser deux applications principales , le spatial et le phénomène de striation et l'incidence sur les alliages métalliques à très haute résistance.
Cdt.
Ok c'est beaucoup plus clair.
Merci à tous pour vos réponses
Salut,
Dans cette procedure, on est proche de l'eutectique fer-carbone et on obtient de la fonte brute aveec 4% de carbone plutot qu'un acier. Il faut davantage de traitement pour retirer le carbone du fer.
T-K
If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)
Dans ce cas comment se fait il que l'on sorte de l'acier du four ?
Bjr,
Tout à fait, pour produire de l'acier on dispose de deux voies,
-la première ultra majoritaire se fait à partir de la fonte liquide (dite fonte d'affinage) au convertisseur à oxygène. Actuellement, convertisseur de type LD Solmer de capacité de 300 T.
-la seconde, par refusion de ferrailles au four électrique, et comme il ne s'agit pas que de refondre, les opérations sont du même ordre de complexité que la précédente.
Pour la première option, il ne faut pas perdre de vue qu'il ne s'agit pas de faire réagir un oxyde de fer et du carbone de qualité laboratoire, mais de minerai, de produits collaborants et de coke. Dans le modèle actuel dit de Michard Kitaeiv on travaille au vent sec, le carbone est inerte et les réactions de réduction des oxydes se font essentiellement de façon indirecte par le monoxyde de carbone, Fe2O3 > Fe3O4 > FeO. Dans l'échangeur chimique inférieur la réduction indirecte cède progressivement le pas et est remplacée par la réduction directe au carbone FeO > Fe.
Bien entendu tous les "oxydes indésirables", MnO, SiO2, P2O5,... sont également réduits, et l'histoire ne fait que commencer.
Cdt.