Bonsoir,
Quel type d’analyte pouvons nous mesurer avec la potentiométrie?
J’ai lu quelque part qu’elle permet de quantifer le sodium, le chlorure mais aussi l’O2, la pCO2 mais pas la PO2, comment cela est-il possible? Et puis comment peut elle mesurer une pression?
Je pensais que les methodes electrochimiques ne pouvaient mesurer que des ions?
La source n’est pas trés fiable, c’est pour cela que je voudrais une confirmaton.
Merci d’avance.
Bonjour,
Je suppose que l'article que vous avez lu parlait d'électrode Severinghaus?
http://www.derangedphysiology.com/ma...haus-electrode
On mesure la très faible variation de ph due à la dissolution du CO2 qui produit du HCO3-
C'est une méthode électrochimique mais pas potentiométrique au sens strict (mais comme on trouve le pH par mesure de potentiel, c'est peut-être pour cela qu'ils l'ont classée dans cette catégorie)
Il existe aussi une méthode électrochimique pour mesurer la pO2 : c'est l'électrode de Clark,
http://www.derangedphysiology.com/ma...lark-electrode
Pourquoi n'a-t'elle pas été citée? Peut-être parce qu'on mesure un courant et pas un potentiel...
Why, sometimes I've believed as many as six impossible things before breakfast
Bjr,
La question fait penser aux possibilités des "analyseurs électrochimiques" tels les Jenway et autres,...que l'on trouve sur le terrain pour le contrôle des eaux ou autres installations d'aquariophilie,...mais avec quelques confusions quant à leurs possibilités réelles,...
Effectivement comme le présente Resartus, on utilise couramment l'électrode polarographique dite de Clark. La sonde à oxygène mesure la pression partielle de l'oxygène dans l'échantillon, mais elle ne produira des valeurs vraies que s'il est tenu compte (au calibrage et à la mesure) de la pression barométrique,... mais également de la salinité.
Cdt
D’accord, merci pour vos réponses.
J’ai une autre question, pourquoi ce ne sont pas les mêmes analytes que l’on peut doser avec ces differentes methodes electrochimiques? Je parle en particulier de la potentiométrie toujours ainsi que de l’ampérométrie et de la polarographie.
Bjr,
Toutes sont des méthodes électrochimiques, en terme d'application elles peuvent se chevaucher en partie.
Par ex. la polarographie n'est utilisable que si le mercure et l'électrolyte demeurent inactifs, soit une plage de tensions comprises entre +0.4V/ENH et -1.5V/ENH (oxydation du mercure et dégagement d'hydrogène sur le mercure).
Les courbes polarographiques sont dites potentiodynamiques (stationnaires) et obtenues en électrolysant une solution très diluée d'un système Red/Ox, d'un sel métallique,.... Tout ceci est très performant pour des réactions dont la constante de vitesse est élevée, et à la condition que les valeurs des potentiels de demi-vague soient suffisamment différentes pour être mesurées.
Cdt.
