Salut a tous,
pas trop sur si cela devrait etre en physique ou chimie, mais des avis sont les bienvenus.
J'ai une phase (minérale?) dans une roche, qui approche la composition Na1.03(Al0.68P0.25)(F3.68OH0.32). (les hydroxyles ne sont pas certains, mais disons qu'il s'agit d'un composé Na-Al-F, avec beaucoup de phosphore, et des rapports pas si loin de NaAlF4. Mon feeling est qu'il s'agit plutot d'un gel et pas une phase minérale s.s., expliquant pourquoi la composition n'est pas top coté stoechio.
Cette phase n'existe pas naturellement, et les minéraux les plus proches sont la cryolite Na3AlF6 et chiolite Na5Al3F14.
Il y a cependant des publications dans la métallurgie de l'aluminium qui montre que c'est un truc qui peut exister (a haute temperature), et j'utilise cela comme base de comparaison (faute de mieux).
L'une de ces publications (Liu et al., 2011) est une modélisation des propriétés structurales et optiques d'un tel composé. L'une des choses qui me pose probleme est l'indice de refraction calculé: 1.291, 1.289 et 1.287 pour (1 0 0), (0 1 0) et (0 0 1).
Cela donne un indice de réfraction pour ce truc, inférieur a l'eau ou la glace. Est-ce envisageable pour un tel composé (la cryolite est souvent considerée comme unique dans ce sens, ayant un indice tres legerement supérieur a l'eau).
Dans quel mesure peut-on croire cette modélisation des indices de refraction. Est-il possible que ce soit plutot ~1.33 plutot que 1.29?
La publication ne donne pas de détail a ce sujet, mais cette phase est experimentalement stable entre 690 et 730ºC; Si la modélisation est faite pour cette haute temperature, est-il possible que cela réduise suffisament l'indice de refraction pour etre inferieur a l'eau?
Merci d'avance pour vos avis éclairés sur le sujet,
T-K
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