Etamage du fer blanc

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Bonjour,
Selon un exercice, une boite en fer blanc idéalement réalisée est, de façon schématique, formée d’un tôle de fer recouverte d’une couche mince d’étain. La question demande 2 procédés industriels permettant l’étamage du fer.
En cours on étudie les piles et électrolyseurs, donc il est judicieux de considérer un montage avec un générateur et une électrode en étain (Sn) (en anode) et une électrode en fer (en cathode) dans une solution de Sn2+ et Fe2+. Cependant, ceci implique un dépôt de fer sur l’électrode en fer, en plus du dépôt de Sn. Ce qui veut dire qu’il y a un problème avec mon raisonnement, à moins qu’on puisse considérer une solution contenant uniquement du Sn2+. Ceci est-il envisageable dans ce cas ?
Et quel serait le 2ème procédé pour l’étamage du fer ?

Merci de votre réponse
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[40CDV20]

Bsr,
Pour la première partie, ce que l'on peut qualifier de "procédé industriel" est bien l'étamage électrolytique au défilement de feuillard d'acier en bobine. La cible en est l'industrie alimentaire. On dispose de deux techniques, avec anode soluble, donc de l'étain de très grande pureté, ou avec anode insoluble principalement en titane. L'électrolyte est quasi universel, de type acide, formulé acide méthylsulfonique/acide sulfurique (généralement méthanesulfonique fait référence à l'anhydride). Ce type de bain à un pH fortement abaissé, pour une grande conductivité et une stabilité renforcée. Sn2+ + 2e- > Sn°
Çà fonctionne parfaitement, le principal souci en fonctionnement est de réduire au maximum l'oxydation des ions stanneux inhérente à la technique de défilement à grande vitesse de la cathode :
2Sn2+ + O2 + 4H+ > Sn4+ + 2H2O
Sn° + O2 + 4H+ > Sn4+ + 2H2O
A noter, que si le dépôt d'étain sur fer présente un bon rapport performance/coût, il n'est quasiment plus utilisé en l'état mais recouvert d'un système de vernis bi-composant très particulier, le phénoépoxydique.
Il n'y a pas de "second process industriel" de volume équivalent, mais une foultitude de techniques qui répondent à des besoins ciblés. L'étamage à chaud, pendant de la galvanisation avec la formation successives de couches d'alliage fer/étain intéressant les maîtres queux, les techniques CVD et PVD et les hybrides, L'évaporation sous vide assistée telle l'IVD, l'étamage par projection en flamme oxyacétylénique à partir de fil ou de poudre (schopage),...etc

En deuxième partie, je n'ai pas compris, s'agit il d'un cô-dépôt d'alliage fer/étain, ce qui est possible (par ex. pour les pannes de fers à souder) ? et pour quel intérêt, le dépôt de fer pur étant largement supérieur ? à défaut que vient faire ici l'ion Fe2+ ?
Cdt