Bonjour,
j ai lu que l'acide phosphorique pouvait être utilisé pour dérouiller des pièces métalliques, mais je n'en ai pas...
j'ai lu par ailleurs que les engrais phosphatés étant composés de 90% d acide phosphorique.
deux questions :
tout d'abord, est ce vrai, les engrais phosphatés sont bien composés d acides phosphorique à 90%?
et ensuite , pensez vous qu'en dilluant les engrais style "bille bleu" tres connu je pourrais avoir un liquide capable de dérouiller un métal?
merci à vous
Bonjour,
Un bain de 24h dans du vinaigre blanc fait très bien le job...
Bonjour,Envoyé par adri1er
Les engrais ne contiennent pas d'acide libre. Si vous utilisez un engrais NPK avec ajout d'acide de batterie (surtout pas d'acide chlorhydrique) vous serez gêné par la présence des nitrates: donc il faut acidifier un engrais avec seulement du phosphate . Pour le potassium ça dépend sous quelle forme il est nitrate, sulfate ou phosphate et il ne faut pas de nitrate.
Si la dimension des objets le permet le décapage électrolytique dans de la soude diluée avec un chargeur de batterie et en mettant les pièces au pôle ou l'Hydrogène se dégage vous mettrez a nu le fer. Il faut régler l'écartement avec l'autre électrode pour que ça ne soit pas trop fort. Si le chargeur permet d'avoir 6 volt ce serait bien mieux.
merci pour vos réponses, c est pour un réservoir de moto très fortement oxydé à l intérieur. L'électrolyse me parait compliqué vue la taille.
Bjr,
Attention à l'approximatif et aux "gargouilles maison" en espérant gagner quelques euros. Il est évident que le réservoir doit être parfaitement dégraissé et à plus forte raison s'il s'agissait de carburant 2 temps.
Pour avoir fait plusieurs fois ce genre d'opération, le plus simple est d'utiliser des produits manufacturés tel celui ci (env. 15€) :
https://www.peinturesjulien.fr/nos-p...eur-de-rouille
Néanmoins, une fois la désoxydation faite (c'est phosphorique, donc il va se produire une légère phosphatation amorphe de fer, d'épaisseur de l'ordre d'un ou deux microns), il faut poursuivre l'opération dans son intégralité
2-contrôle de l'absence de fuite(s). Avant et après la désoxydation. En cas de mauvise surprise, le kit résine va caractériser l'acceptable et le non-acceptable.
3-enduction des parois métalliques intérieures d'une résine résistante aux hydrocarbures (époxydique), par l'utilisation d'un kit adapté en appliquant avec soin le mode opératoire. A défaut d'une compétence "es résines", il est recommandé de ne pas bricoler à partir d'une "résine d'emploi général" trouvée en GSB (ici, tixo, capacité auto-lissage, pot-life,...sont ajustés)
Cdt
permets-moi d' ajouter mon grain de sel à l' intention des Géo Trouvetout:
le 'destructeur de rouille' (comme le produit que tu cites, et qui me rend parfois bien service....) est une solution aqueuse (un acide, et divers trucs, mais dans l' eau)
donc ça mouille......
et c' est incompatible avec les résines époxy et aussi avec les peintures "antirouille" classiques qui, elles , sont ou possèdent les propriétés des corps gras..... comme des huiles, pour simplifier à l' extrême.....
donc ça refuse de se mélanger.... et la 'peinture' qu' on voudrait rajouter n' adhère pas sur la surface mouillée.....
donc, après avoir traité avec le destructeur.... il faut très bien faire sécher avant de passer l' époxy ou la peinture [glycérophtalique/acrylique] antirouille.....
Et c' est normal qu' après séchage la surface traitée soit noire: c' est une couche de phosphates de fer, qui va renforcer la protection qu' on va rajouter par l'antirouille ou larésine....
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
Bjr,
Tout à fait Thierry ! ou plus exactement Bounoume, c'est très bien de le préciser !
Il ne s'agit pas bien entendu d'étouffer adri1er à l'oral, tel que le caractérisait Coluche !mais, on RESTAURE ou on gargouille !
Il ne donne aucune indication, pourtant d'importance, tel un réservoir démontable ou celui intégré dans une structure emboutie. Sa suggestion d'un décapage électrolytique tient également la route, mais bien plus compliquée à mettre en oeuvre et généralement appliqué en finition après une désoxydation chimique. A distinguer des traitements électrolytiques de longue durée appliqués généralement aux décontaminations en profondeur de pièces ou d'objets relevant du patrimoine.
Un restaurateur occasionnel se fixera sur le Julien et équivalent, ça fait le job et c'est peu coûteux. Il contient effectivement, eau, acide, agents dégraissants, tensio-actifs et inhibiteurs. Le restaurateuer pointilleux retiendra la Déoxydine 670 de ex CFPI (aujourd'hui Henkel), laquelle peut s'utiliser pure et dans ce cas ne nécéssite aucun rinçage. Ce n'est évidemment pas le même tarif ! Le conditionnement mini étant de 5 l.
Cdt
merci beaucoup
