Bonjour a tous mais des fois il m'arrive d'ejaculer en classe pour rien et meme n'importe quand (comme en ce moment ) est ce normal ?
Existe t il un genre de serviette hygienique pour homme ?
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Bonjour a tous mais des fois il m'arrive d'ejaculer en classe pour rien et meme n'importe quand (comme en ce moment ) est ce normal ?
Existe t il un genre de serviette hygienique pour homme ?
Et aussi j'ai oublié ce que ça veut dire se decallotter
Faire glisser le prépuce vers l'arrière pour découvrir le gland. Nécessaire lors de la toilette. Parfois l'ouverture du prépuce est trop étroite et cela peut rendre inconfortable voire empêcher cette manœuvre. Il faut en parler au médecin : la circoncision n'est pas nécessaire ; on fait maintenant une petite incision qui ne te "défigurera" pas le pénis Le plus tôt est le mieux.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Tu ne dis pas ton âge. Je suppose que tu es ado.
Ça doit en effet assez gênant.
C’est typiquement un problème des premières années après la puberté. Le système reproducteur est super excitable et ça s’amortit avec la maturité.
J’avais des “pollutions nocturnes“ qu’on appelle en anglais des “wet dreams“. Comme j’étais en pension c’était assez gênant de se lever le matin devant tout le monde avec le pyjama trempé. Cela dit ces orgasmes en rêve étaient les plus délicieux que j’aie jamais vécu et j’ai toujours regretté que ça ait cessé vers l’âge de 17/18 ans.
Bon, trêve de nostalgie.
Tu peux toujours consulter un médecin mais je doute qu’il y ait un remède à la fois efficace et sans effets secondaires aussi bien physiologiques que psychologiques.
La bonne question est en effet de s’en protéger. Un mouchoir en papier, ou plusieurs, dans le slip me paraitrait une bonne mesure pour commencer. Il y aurait aussi les couches-culottes pour adultes (âgés). Évidemment pas très sexy… mais normalement tu devrais être débarrassé du problème à la fin de ton adolescence.
Nico
J’ai repensé à ton problème d’éjaculation incontrôlée en classe ou ailleurs (ce qui doit être très embarrassant) et il m’est venu une idée. Il y a ce qu’on appelle la période réfractaire, c’est le temps durant lequel, après une éjaculation, aucune autre n’est possible et où même l’érection est plus ou moins impossible ou alors pas franche. Autrement dit les éjaculations sont forcément espacées d’une durée qui est extrêmement variable selon les individus, les périodes, les circonstances, l’état de santé et de fatigue, etc. Ça va d’une dizaine de minutes (pour les plus chanceux) à plusieurs heures, voire plusieurs jours.
Ça fait partie des misères de la condition masculine avec l’impuissance (qui peut être occasionnelle) et l’éjaculation (plus ou moins) précoce. C’est ainsi qu’il y a un marché pour des poudres de perlimpinpin supposées faire de nous un Superman du sexe.
“Réfractaire“ signifie (en schématisant) que le système nerveux dédié au sexe devient inexcitable pendant un certain temps, ce qui empêche le déclenchement de l’éjaculation (et donc de l’orgasme).
Les femmes n’ont pas ce problème-là. Par contre quelques femmes ont, comme toi, des orgasmes spontanés un peu n’importe quand et n’importe où et, comme elles n’ont pas de période réfractaire, ça peut être à répétition.
Revenons à tes moutons : tu pourrais essayer de diminuer le risque d’une éjaculation en pleine classe en te masturbant avant d’aller l’école (ou de sortir en général). Je ne garantis pas le résultat naturellement. Comme ton problème devrait s’atténuer avec l’âge, ce pourrait être un palliatif provisoire.
Pour couper court aux nombreuses idées reçues, je rappelle l’état actuel du savoir sur la question : la masturbation n’a aucun effet différent d’un acte sexuel “normal“, c’est à dire à deux personnes, ni sur l’organisme, ni sur la santé mentale et psychologique, ni sur quoi que ce soit d’autre… à condition bien entendu, dans un cas comme dans l’autre, de ne pas forcer la machine, ce que beaucoup de jeunes semblent avoir tendance à faire dans un souci de performances.
De toutes façons, notre zizi nous fait payer à brève échéance les excès que nous lui imposons, donc la modération vient d’elle-même.
Pour conclure, contrairement à ce que d’aucuns peuvent croire, je rappelle que je ne suis ni pour ni contre la masturbation, bien au contraire…
Nico
Le problème étant que si la période réfractaire est de 10 minutes ou un peu plus, ça ne va pas le faire mais surtout, si cette excitation chronique produit le résultat inverse... (dans ce cas ou on ne connait pas les causes).Revenons à tes moutons : tu pourrais essayer de diminuer le risque d’une éjaculation en pleine classe en te masturbant avant d’aller l’école (ou de sortir en général). Je ne garantis pas le résultat naturellement. Comme ton problème devrait s’atténuer avec l’âge, ce pourrait être un palliatif provisoire.
On ne va pas donner ici une consultation médicale par télépathie. Ou bien gogo09 a des éjaculations incontrôlées parce qu'il ne peut pas s'empêcher d'avoir des fantasmes vis à vis d'une fille ou d'un garçon de la classe. C'est humain et cela se régulera assez vite avec le temps. Je veux dire par là qu'il aura toujours quelques fantasmes mais ils seront mieux contrôlés. Ou bien c'est une cause locale (mécanique, irritation...) et cela peut être du ressort d'un médecin. Ou bien il n'y a aucune raison apparente sauf des érections spontanées sans motif apparent et là aussi cela devrait passer assez vite avec l'évolution de la puberté. Il n'y a que si cela durait trop longtemps qu'il faudrait voir avec un médecin.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
C’est bien pour ça que j’ai dit « tu pourrais essayer de diminuer le risque d’une éjaculation en pleine classe ». Il verra bien si ça marche ou pas.
C’est vrai qu’ils sont tranquilles de ce côté, les veinards
Note pour gogo09 : les moutons sont castrés. Seuls les béliers, à qui on a laissé leurs attributs, sont concernés.
Je vous fais une ordonnance : « Une branlette matin, midi et soir jusqu’à disparition des symptômes. »
À ma connaissance une érection et une éjaculation ne sont pas forcément déclenchées par des fantasmes particuliers. Les femmes qui souffrent du désordre d’orgasmes incontrôlés dont j’ai oublié le nom témoignent que ça leur arrive sans raison apparente dans des circonstances variées.
Quand j’étais ado il m’arrivait assez fréquemment d’avoir une érection, en particulier en voiture, mais sans éjaculation. Je me demande rétrospectivement si ce n’était pas dû à l’accumulation dans cet espace confiné des phéromones de mes quatre sœurs et de ma mère. C’était extrêmement pénible et ce n’était accompagné d’aucune forme de fantasme, je dirais même au contraire.
Dans le cas de gogo09, c’est peut-être les phéromones de ses camarades qui provoquent l’érection et comme il a une sensibilité sans doute un peu élevée dans le frein, le frottement dans le slip entraine l’éjaculation. Ça pourrait donc être purement physiologique. Quand j’étais ado, en dormant l’érection se terminait automatiquement, je dirais presque mécaniquement, par une éjaculation. Je me rappelle que c’était le simple contact dans le pyjama.
Les rêves associés étaient extrêmement schématiques voire absents.
Ce serait intéressant que gogo09 nous dise dans quelles circonstances, à part l’école, ça lui arrive.
Nico
Mouais mais "tu pourrais essayer" peut être pris et compris de différentes façons (une fois, 10 fois, un mois, un an...) et on ne sait pas non plus à partir de combien d'essais d'éventuels problèmes pourraient compliquer le problème initial....
Il reste la prostatectomie qui marche assez bien sur ces nuisances...
Ce ne serait pas à titre de consultation mais à titre de témoignage.
Certes… Dans ma jeunesse la masturbation était l’objet d’une répression forcenée que j’ai subie dès l’âge de 5 ans. On n’hésitait pas à utiliser des moyens parfois extrêmement radicaux pour la y mettre un terme, j’en sais quelque chose.Mouais mais "tu pourrais essayer" peut être pris et compris de différentes façons (une fois, 10 fois, un mois, un an...) et on ne sait pas non plus à partir de combien d'essais d'éventuels problèmes pourraient compliquer le problème initial....
Il reste la prostatectomie qui marche assez bien sur ces nuisances...
Cela dit, je vous rassure (car j’ai comme l’impression que mes suggestions vous perturbent) les garçons usent, et parfois abusent, de la masturbation depuis l’aube de l’humanité, voire avant. Les désordres que c’était supposé engendrer selon les représentations purement fantasmatiques (véhiculées y compris par une partie du corps médical, sans parler de l’Église, de beaucoup d’éducateurs, etc.) sont une pure invention. Il n’y a strictement aucun risque à se masturber. Il y a des risques à forcer sur la mécanique tout aussi bien dans des rapports sexuels “normaux“ pour ceux qui recherchent l’exploit et à faire du chiffre et/ou à (se) prouver leur virilité.
Le problème de gogo09 ne semble pas être un dysfonctionnement mais je dirais au contraire que chez lui la mécanique marche trop bien, comme pour l’éjaculation dite précoce. D’avoir une érection un peu hors de propos n’a rien d’extravagant à son âge, qu’elle aboutisse à une éjaculation traduit à mon sens une hypersensibilité du frein qui, on l’espère, va s’atténuer et donc rendre la chose plus contrôlable.
Par conséquent ce que je lui suggère consiste à se payer un petit plaisir sans stress dans sa chambre plutôt qu’un gros embarras plus tard en classe. Si ça ne marche pas ça ne porte à aucune conséquence.
Nico
Mais jusqu'à ce que ça cède tout seul, pour ce qu'on en sait, c'est un dysfonctionnement, sinon il ne chercherait pas à le corriger ou ne s'en plaindrait pas.
Quand aux causes, elles peuvent être nombreuses et multiples, comme dirait l'autre et encore pour ce qu'on en sait.
Ça dépend de qu'elle façon il aura "essayé" et combien de temps (par exemple, la masturbation n'est pas mauvaise en soi mais une addiction l'est et je répète qu'on ne sait pas ce que pourrait faire quelqu'un qui "essaie" sans consignes précises fondées sur un interrogatoire précis et au moins une hypothèse diagnostique suivie) et ça veut dire aussi qu'on est sorti du témoignage.
Je pense qu'extrapoler ou conseiller au delà de ce que j'ai dit dans le message n° 8 n'est pas le rôle de ce forum.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
L’éjaculation précoce n’a rien de pathologique. Un homme est par défaut un éjaculateur précoce. Un éjaculateur précoce est un éjaculateur efficace… du point de vue de la nature, dont le souci principal est qu’il transmette ses gènes et pour qui le plus vite sera le mieux.
Si, chez les animaux dans la nature, les parades nuptiales peuvent être très longues avant d’aboutir au choix du partenaire, par contre ça fait ensuite crac-boum-hue et l’affaire plié. C’est la clé du succès reproductif. Ce mécanisme a pour objectif de transmettre ses gènes le plus efficacement possible. Tout délai risque d’aboutir à un échec. C’est l’être humain qui détourne la sexualité de son objectif en faisant de vaines galipettes et surtout en essayant de les faire durer, voire de remettre le couvert.
C’est de ce seul point de vue, pour le plaisir de sa/son partenaire, pour l’estime de soi, que l’éjaculation précoce pose un problème, lequel n’a rien de médical en soi. On pourrait comparer cela aux implants mammaires : avoir de petits seins (selon son opinion et les standards en vigueur) n’est pas un problème médical. Pourtant les femmes témoignent toutes qu’elles se sentent mieux, qu’elles se trouvent plus séduisantes, qu’elles plaisent plus à leur compagnon, et que leur vie s’est améliorée, etc.
C’est l’inverse de l’éjaculation précoce, comme ça m’est arrivé, c’est à dire l’impossibilité de parvenir à l’orgasme, qui est un vrai dysfonctionnement, du moins dans la perspective de la transmission de ses gènes. Par contre ma compagne ne s’en apercevait pratiquement jamais. À l’inverse elle m’a raconté que son premier mari était un éjaculateur précoce, lequel n’a jamais vécu ça comme un problème et n’a jamais eu l’idée de consulter ni d’essayer d’y remédier, sans doute parce que, en bon macho, il se foutait pas mal de procurer du plaisir à sa compagne. Il lui a fait deux enfants : mission accomplie !
Je regrette de me répéter : pratiquement tous les garçons pratiquent la masturbation dès la puberté, voire avant, et beaucoup d’entre eux ont tendance à en abuser.Ça dépend de qu'elle façon il aura "essayé" et combien de temps (par exemple, la masturbation n'est pas mauvaise en soi mais une addiction l'est et je répète qu'on ne sait pas ce que pourrait faire quelqu'un qui "essaie" sans consignes précises fondées sur un interrogatoire précis et au moins une hypothèse diagnostique suivie) et ça veut dire aussi qu'on est sorti du témoignage.
La nature n’a pas lésiné sur les moyens pour parvenir à ses fins, à savoir que l’espèce croisse et se multiplie. La carotte qu’elle nous offre est la plus juteuse qui soit : je ne connais pas de plaisir plus intense que l’orgasme (bon, d’accord, je n’ai jamais essayé les paradis artificiels ). À tout plaisir est potentiellement associé une forme ou une autre d’addiction, que ce soit la nourriture, les boissons alcoolisées, le tabac, les drogues, etc. L’addiction au sexe est forcément un risque comme pour n’importe quel plaisir mais, contrairement aux autres, le risque n’est pas tellement médical (hormis les éventuelles MST) mais social et psychologique, du fait des retombées sur leur vie. Les addicts au sexe y consacrent une part grandissante de leur temps et de leurs moyens financiers. Ils perdent leur job, ils dépensent toutes leurs économies, ils négligent leur famille, ils rompent avec leurs relations familiales et amicales, etc., mais ils ne tombent pas malades.
Par conséquent gogo09 a le risque de devenir addict au sexe… comme n’importe qui du simple fait qu’il est pourvu d’un sexe (qui en plus a l’air de marcher plutôt bien). Comme tout garçon il se masturbe et, sans le savoir encore, comme beaucoup, il a peut-être pris un abonnement à vie. Comme presque tous, sans qu’on l’y pousse, il aura très certainement tendance à en abuser mais comme les autres il découvrira vite qu’on le veuille ou non on est obligé de consommer avec pondération. C’est le système lui-même qui nous l’impose.
Je reviens sur ce que tu disais :
Ne voyons pas ça comme une consultation de sexologie mais comme une étude de cas. La chose m’intéresse en soi.
Je ne comprends pas bien ta crainte d’une « excitation chronique ». Comme pour beaucoup de plaisirs, celui du sexe est suivi d’une période de satiété, pas forcément d’une envie de repasser immédiatement les plats.
Par contre je comprends l’objection selon laquelle, si sa période réfractaire est courte, ma suggestion ne servira à rien. Mais il y a un moyen simple de le savoir : est-ce que dans une matinée de classe, où la moitié féminine des personnes présentes émettent à tout va leurs phéromones, son problème lui arrive plusieurs fois ? Si oui, à quels intervalles ?
Nico
Bon tout le monde a compris, d'autant que répondre à une question qui n'a pas été posée et en rajouter des couches c'est assez hors sujet.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac