Bonjour,
donc je parle à l'aide d'objet comme sextoys. Cela augmente il le risque de cancer notamment anal ?
-----
Bonjour,
donc je parle à l'aide d'objet comme sextoys. Cela augmente il le risque de cancer notamment anal ?
Bonsoir.
La réponse est oui.
https://cancer.ca/fr/cancer-informat...pes/anal/risks
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30819440/
Par contre ils parlent de relation anale comme facteur de risque mais parlent surtout de relation avec plusieurs partenaires ou avec quelqu'un quoi qu'il en soit, je vois aucune mention de la masturbation anale...
Salut,
Le cancer n'est pas transmissible (sauf très rare exception de certains cancers produits par des virus et même là la contamination n'est pas assurée, un exemple le cancer de la face des diables de Tasmanie).
Et donc s'il y a facteur de risque c'est forcément lié à la pénétration : irritation, inflamation.... pouvant devenir cancéreux (ils parlent par exemple dans l'article de pubmed de lésions précancéreuses).
Et donc ça concerne forcément la masturbation.
Ceci dit je ne connais pas le taux d'incidence. Fumer doit certainement être beaucoup plus risqué. Si la pénétration anale était si dangereuse, il y aurait une hécatombe. Les risques de transmission de maladies vénériennes est bien plus grand (mais pas avec la masturbation évidemment). J'ai connus des sidéens (dont un ami qui est mort d'un.... infarctus, comme quoi !!!!). Mais je n'ai pas connu de cancéreux dans la communauté gay (doit y en avoir, mais pas beaucoup plus que la population générale). L'affection la plus présente était.... la dépression (inutile de se demander pourquoi, pas facile socialement d'être gay).
Et donc il ne faut sans doute pas angoisser sur la pénétration anale. Surtout si on fait ça avec des sex toys adaptés (pas trop gros ) et du lubrifiant.
Dernière modification par Deedee81 ; 01/03/2023 à 08h37.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
effectivement, dans ces références il n'y a pas de spécificité à la masturbation anale
Dans le cas précis du cancer anal, il y a le HPV qui n'en fait pas un cancer transmissible mais un facteur de risque fort, lui transmissibleSalut,
Le cancer n'est pas transmissible (sauf très rare exception de certains cancers produits par des virus et même là la contamination n'est pas assurée, un exemple le cancer de la face des diables de Tasmanie).
Et donc s'il y a facteur de risque c'est forcément lié à la pénétration : irritation, inflamation.... pouvant devenir cancéreux (ils parlent par exemple dans l'article de pubmed de lésions précancéreuses).
Dans ce papier : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8862078/
Ils ne trouvent pas de HR associé à "Receptive use of toys". Mais c'est une simple étude, pas une méta.
La vie trouve toujours un chemin
Salut,
Ah merci, je ne savais pas que le papillomavirus pouvait aussi jouer sur le cancer de l'anus.
Ici les taux d'incidences, général et pour la communauté gay
https://www.fmcgastro.org/textes-pos...du-canal-anal/
Ca reste assez faible, même si le chiffre donné n'est pas détaillé (pour les gay).
Et donc il ne faut sans doute pas trop s'inquiéter : usage raisonné pour la masturbation (précisé plus haut mais évident il me semble) et se protéger pour les partenaires.
Ce qui reste vrai aussi pour les relations hétéro d'ailleurs. C'est une question de bon sens.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bon soyons basiques ; toute inflammation est un facteur de risque de développement d'un cancer.
https://environhealthprevmed.biomedc...199-018-0740-1
Et une inflammation peut aussi être d'origine mécanique.
Le risque dans le cas de figure évoqué est vraisemblablement très faible , mais oui il existe.
Ce que vous dites là m’inquiète un peu car j’ai souffert pendant des décennies de fécalomes. Je faisais ce que j’appelais du gravier. Ça faisait « toc » en tombant sur la cuvette. Le passage était extrêmement difficile et pénible. Mon rectum et mon sphincter anal en prenait un coup. Ça équivalait donc à une forme de sodomie plutôt brutale. Serais-je donc menacé d’un cancer ? J’ai déjà fait le dépistage du cancer du rectum pour les papys.
J’ai réussi à en venir à bout mais il y a peut-être des conséquences à long terme. En tout cas mes médecins ne m’ont pas parlé de ce risque. Bon, ils n’ont pas su non plus diagnostiquer la chose et bien entendu pas donné de traitement.
Nico
Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.
Salut,
Comme dit plus haut, le taux d'incidence est tout de même très faible. Donc, quel que soit la cause des lésions, il ne faut pas s'inquiéter. Les muqueuses, c'est fragile. Mais si on devait courir chez l'oncologue chaque fois qu'on se mord la langue, on y passerait sa vie. Et bien entendu le diagnostique médical prime ici et si les médecins n'ont pas parlé de risque c'est qu'il est nul (ou en tout cas très faible, guère plus élevé qu'apparition d'une tumeur sans lésions préalables).
Je ne connaissais pas cette affection, mais tu as sans doute déjà consulté la page wikipedia et comme tu l'as vu elle est tout de même rassurante
Dernière modification par Deedee81 ; 03/03/2023 à 07h33. Motif: did'jou mon orthographe
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Ce n'est encore une fois "pas vraiment" le même cas de figure.Ce que vous dites là m’inquiète un peu car j’ai souffert pendant des décennies de fécalomes. Je faisais ce que j’appelais du gravier. Ça faisait « toc » en tombant sur la cuvette. Le passage était extrêmement difficile et pénible. Mon rectum et mon sphincter anal en prenait un coup. Ça équivalait donc à une forme de sodomie plutôt brutale. Serais-je donc menacé d’un cancer ?
Ensuite on est TOUS menacés d'un cancer, simplement parce qu'on est vivants.
Donc à un moment faut arrêter de "paranoïer" sur ce sujet.
Le risque zero n'existe pas.
Dernière modification par mh34 ; 03/03/2023 à 08h43.
C’est ce qu’on appelle en anglais du wishfull thinking. Comme je l’ai dit, au cours des décennies aucun des médecins généralistes ou spécialistes à qui j’en ai parlé n’a été capable de mettre un nom sur le problème alors que c’est une affection qui n’est pas si rare. Un gastro m’ayant fait un toucher rectal (le seul à l’avoir fait) m’a dit : « Votre rectum est plein de matières. » « Merci de me le dire mais, heu… c’est la raison pour laquelle je vous consulte. » Il m’a donné une ordonnance pour un laxatif qui n’a eu aucun effet… comme d’hab.
Une fois l’expulsion avait été tellement pénible que j’avais une irritation que je soupçonnais être des hémorroïdes. J’ai consulté un autre gastro. Je lui expliqué comment c’était arrivé. Comme il ne semblait pas y songer je lui ai demandé de me faire un examen clinique. Je suis ressorti de chez lui sans solution. Une habitude chez moi.
C’est en parlant de nos petits bobos avec une de mes sœurs qu’elle m’a dit qu’elle souffrait de la même chose et que ça s’appelait fécalome. Ce que j’appelle du gravier (de tailles qui vont de la noisette à petite pomme de terre) s’agglomère dans le rectum en une boule compacte trop volumineuse pour passer l’anus. Ce bouchon peut remonter assez loin dans l’intestin. C’est tout à fait palpable dans l’abdomen. Mon médecin appelait ça une corde, moi un bâton. Ça finit par sortir de façon assez explosive. Très pénible. J’ai fini par trouver un traitement symptomatique : enfiler un gant en vinyle, mettre un peu de vaseline, et extraire ça avec les doigts. J’appelais ça la méthode caca-doigts. Pas vraiment agréable. Il faut parfois y aller à l’arrache. Je faisais ça tous les matins et comme ça j’étais tranquille, sans douleur.
Bref, mon rectum et mon sphincter anal ont dégusté pendant des décennies.
Bien des années plus tard j’ai fini par en découvrir la cause et par en finir avec ce problème.
Je n’attends pas vraiment de Wikipédia de me rassurer. Ceci dit, à ma connaissance le sphincter anal est tout de même fait pour se distendre pour laisser des matières qui peuvent assez volumineuses et dures. Bien entendu sa muqueuse est assez fragile et peut être facilement abimée par des objets durs, rugueux, contondants, etc.
Nico
Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.
pour revenir à l'association entre usage d'un sex-toy et cancer, je suis un peu sceptique. Il me semble que c'est l'inflammation chronique qui est un facteur de risque de cancer. Est-ce que l'usage épisodique d'un sex toy suffit à produire une inflammation chronique?
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Hé bé, sale bête !!!!!
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
oui il y a un certain nombre de virus "sales bêtes" qui peuvent provoquer des cancers : les virus des hépatites B et C, le HTLV, le HPV, le HSV, plus ceux qu'on ne connaît pas. Dès qu'il y a infecftion chronique, donc potentiellement inflammation chronique il y a risque de cancer. Je crois d'ailleurs que d'autres parasites, comme la douve du foie ont pu être associés à des cas de cancer.
A partir du moment où il est impossible d'affirmer que la réponse à la question du primo posteur est "non"...le reste n'a pas d'utilité sur ce fil.
On va donc en rester là de ce sujet.