C'est sûr qu'à 30 ou 35 dans une salle de classe exigüe ou ensemble dans une cour de récréation à vouloir utopiquement respecter une distance de 1 m minimum pour des potes qui ne se sont pas vus depuis des semaines, ça n'augure pas d'une reprise rapide.
J'espère plus mais c'est une espérance.
Ceci dit, il est craint que la baisse, très importante, de morbidité vasculaire actuelle ne sera que repoussée après la crise.
Ce qui nous fait qu'on aura un cumul de cas avec les reliquats du confinement et quand je dis reliquat, ça peut être une seconde vague...
Tu ne m'as pourtant pas l'air d'un éternel optimiste.
Pour ça faudrait au moins compter sur 90% d'asymptomatiques !
Et avec le taux de reproduction ou le temps de doublement qui étaient constatés sur le nombre de cas confirmés avant la troisième semaine de mars, il faudrait que l'épidémie ait démarré en France bien plus tôt (ou avec un nombre de cas importés bien plus grand) que ce que raconte l'histoire officielle ; et qu'il y ait eu des milliers de cas en février, dont des centaines de cas graves non détectés. Mais c'était pendant l'épidémie de grippe...
(J'avais émis cette hypothèse dans l'autre discussion après avoir lu les articles parlant d'un début d'épidémie à Wuhan dès novembre, et en Italie peut-être dès début décembre. Mais mon hypothèse n'a pas eu beaucoup de succès)
et inexpliquée...Ceci dit, il est craint que la baisse, très importante, de morbidité vasculaire actuelle (...)
Ou alors le Covid-19 a déjà fait une hécatombe parmi les patients concernés... Ce qui irait dans le sens de ton "espérance" (bien plus de contaminés que ce que laissent croire les chiffres publiés, qui ne représenteraient que la partie émergée de l'iceberg, même en comptant les consultations hors hôpital).
Il manque combien de cas par rapport aux chiffres habituels ?
La seule strategie actuelle etait d' eviter l' engorgement des hopitaux..
maintenant la clé va etre la mise à dispo d' une premiere serie de test serologiques
en testant un échantillon representatif on y verra plus clair
Dans tous les cas , ça ne va pas etre evident de confiner avec l' arrivée des fortes chaleurs en juin..
Je crois, divisé par quatre.
Alors, on peut espérer que la maladie se confine, comme pendant les périodes scolaires, un peu plus quand même, soit qu'ils sont retardés et seront encore plus graves. J'avoue ne pas avoir d'idée bien que j'ai l'intuition que la calme précède une tempête que je n'espère pas.
La Chine vient d'ordonner que les cas asymptomatiques soient reportés dans les 2H qui suivent le contrôle positif.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Si l'on se base, en règle de trois, sur les chiffres de Gangelt en Allemagne (dépistage sérologique et PCR sur toute la ville), on peut estimer le nombre de contaminés en France entre 3 et 4M. Bien sûr la méthodo est basique mais pour l'instant on a pas beaucoup mieux.
Dernière modification par BioBen ; 11/04/2020 à 09h57.
C'est aussi le résultat auquel j'arrive (à la louche) en multipliant par 5 le nombre de cas confirmés en hôpital pour tenir compte de 80% de cas bénins ou modérés, non testés, puis en multipliant encore par 5 pour tenir compte de la proportion d'asymptomatiques. Cela donne 2 à 2,5 millions de personnes contaminées il y a une dizaine de jours (délai moyen entre la contamination et l'hospitalisation pour les cas graves).
La croissance quotidienne du nombre de cas étant stable depuis une semaine, environ 5%, on peut supposer qu'il en est de même pour le nombre de contaminations. Il faut donc ajouter environ 60% au résultat précédent pour estimer le nombre de personnes contaminées jusqu'à aujourd'hui, qui serait donc 3,2 à 4 millions.
Pour la suite, sur la base d'une augmentation de 5% par jour, on aurait une fourchette de 8,5 à 10,5 millions de personnes contaminées le 1er mai, dont une bonne moitié certainement encore contagieuses.
On verra ce que donneront les tests sérologiques quand ils auront été pratiqués sur un échantillon assez grand pour qu'il soit représentatif de la population (tranches d'âge, répartition géographique, etc.). Mais il faudrait aussi pratiquer des tests PCR sur ceux dont le test sérologique sera positif, pour confirmer leur statut (guéri = immunisé, ou présence du virus = encore contagieux).
ça colle avec l'estimation que j'ai faite sur l'autre fil (logique puisque c'est le meme calcul à la base), si l'épidémie s'arrête quand on aura atteint environ 50 M de contaminés (la plupart asymptomatiques heureusement), on terminera quand meme autour de 150 000 morts ...
Il y a sans doute un moment où il faudra choisir entre s'acharner à en prolonger le plus possible de quelques années, au prix d'efforts démesurés de la population, ou laisser faire la nature (ce qu'on a déjà silencieusement commencé à accepter dans les EHPAD....)
C'est plus ou moins le résultat auquel on arrive tous. Avec un "vrai" taux de létalité (calculé sur l'ensemble des personnes infectées) de 0,35 à 0,4%, comme l'indiquent les résultats de l'étude de Gangelt.
Sachant que si on arrive à étaler cette mortalité sur un an, comme elle concernera en très grande partie des personnes qui seraient mortes autrement en 2020 ou 2021 (dont celles que la grippe plutôt bénigne a épargnés l'hiver passé), la surmortalité sur les deux années, voire même sur l'année 2020 seule, ne sera pas énorme.Il y a sans doute un moment où il faudra choisir entre s'acharner à en prolonger le plus possible de quelques années, au prix d'efforts démesurés de la population, ou laisser faire la nature (ce qu'on a déjà silencieusement commencé à accepter dans les EHPAD....)
Je rappelle qu'un quart des résidents en EHPAD décèdent chaque année (plus de 150000). Et que les pathologies identifiées comme aggravant les risques de mourir du Covid-19 (maladies cardio-vasculaires, obésité, diabète, BPCO) tuent 250000 personnes en France chaque année. Ce n'est certainement pas simple d'évaluer combien de personnes atteintes par le Covid seraient mortes d'une de ces pathologies dans la même période. Mais quand-même...
Dernière modification par yves95210 ; 11/04/2020 à 11h57.
Merci Yves 95210
Tes données sont essentielles
En anglais pour ceux intéressés par les exponentielles qui n'en sont pas.
https://science.sciencemag.org/conte...cience.abb4557
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
C’est un raisonnement foireux que j’ai déjà trop vu. La seule chose qu’on peut dire c’est que ce sont des personnes qui auraient une espérance de vie limitée à une ou quelques années, "quelque" pouvant aller de quelques mois à 10 ans ou plus. Parce que une surmortalité à partir de 70 ans ce n’est pas normal hormis pathologies lourdes. Bien sûr il est probable que la tranche d’âge de 70 ans ou plus qui arrive à l’hôpital présente une surreprésentation de pathologies importantes, mais il semble que l’âge à lui seul soit un facteur prédisposant.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Bonjour,
Selon le dernier point épidémiologique, table 3a (nombre de cas graves de COVID-19 admis en réanimation et nombre de décès survenus enC’est un raisonnement foireux que j’ai déjà trop vu. La seule chose qu’on peut dire c’est que ce sont des personnes qui auraient une espérance de vie limitée à une ou quelques années, "quelque" pouvant aller de quelques mois à 10 ans ou plus. Parce que une surmortalité à partir de 70 ans ce n’est pas normal hormis pathologies lourdes. Bien sûr il est probable que la tranche d’âge de 70 ans ou plus qui arrive à l’hôpital présente une surreprésentation de pathologies importantes, mais il semble que l’âge à lui seul soit un facteur prédisposant.
réanimation rapportés du 16/03 au 05/04/2020 en France),
- 72% des plus de 75 ans admis en réa ont une (ou plusieurs) comorbidité,
- 90% de ceux qui y décèdent ont une comorbidité.
C'est d'ailleurs surprenant : c'est parmi les patients de moins de 65 ans et surtout de moins de 45 ans admis en réa que les comorbidités sont moins fréquentes (58% des 45-64 ans, 49% des 15-44 ans).
En revanche dans toutes les tranches d'âge, environ 90% des décès en réa concernent des patients avec comorbidité. Ce qui ne veut pas dire que nombre d'entre eux n'avaient pas encore des dizaines d'années d'espérance de vie.
Mais mon "raisonnement foireux" n'avait pas pour but de minimiser l'impact de l'épidémie ni de suggérer, comme le message auquel je répondais, qu'il vaudrait mieux laisser faire la nature. Seulement de remettre les choses à leur place en termes d'impact sur la société d'une stratégie d'atténuation qui se serait limitée à des mesures de distanciation sociale (si elle avait été possible, mais en France il était trop tard), à comparer avec celui des mesures qu'on a été obligés de prendre, confinement dont on ne sait pas comment on va sortir (avec le risque de devoir y ré-entrer lors de la prochaine vague, inévitable) , avec des conséquences économiques et sociales dont il faudra plusieurs années pour se remettre.
Sachant que, faute de vaccin, on ne mettra pas fin à l'épidémie avant d'avoir atteint l'immunité de groupe, et que le nombre total de décès auquel aboutissent les deux stratégies est le même, à condition que dans l'une comme dans l'autre on arrive à limiter le nombre quotidien d'hospitalisations de manière à ce que les sorties compensent au moins les entrées.
bonjour
effectivement il faudra tous y passer, maintenant ce qu'il est difficile d'estimer c'est la différence en nombre de victimes collatérales suivant les stratégies sanitaires suivies, car il y en aura forcement mais ici on ne peut aborder ce sujet!
parler reproduction oui mais penis et vagin non
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!