Il semblerait qu'il y ait beaucoup plus de décès que ça en rea, de 30 à 40% selon https://www.lemonde.fr/planete/artic...7853_3244.html
En annonçant 10%, les autorités sont clairement dans le déni, pour ne pas affoler des malades qui seraient alors tentés de refuser d'être intubés.Il semblerait qu'il y ait beaucoup plus de décès que ça en rea, de 30 à 40% selon https://www.lemonde.fr/planete/artic...7853_3244.html
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Tu pinailles, JPL. Le langage, parlé ou écrit, n'a pas la précision mathématique. Un substantif peut changer de nuance, sinon de sens, suivant le contexte.Envoyé par JPLCe n’était pas clair dans ton message à mon avis. Relis-toi en oubliant ce que tu avais en tête en l’écrivant.
Si je veux comparer le système immunitaire de deux populations, pour dire que l'un remplit bien sa fonction et l'autre moins bien, il n'est pas inapproprié de parler de force ou de faiblesse.
Mais lorsqu'on aborde le détail du dysfonctionnement immunitaire, ça ne justifie pas de tordre mes propos pour créer une contradiction qui n'y est pas. Le sens commun s'attache à comprendre l'idée, pas à chipoter sur les termes.
Une sur-réaction immunitaire est bien une déficience, un dysfonctionnement du système immunitaire, qui est à la base de toutes les maladies auto-immunes d'ailleurs.
(Du reste, si vous cherchez un peu, vous verrez que les maladies auto-immunes sont en augmentation, timide pour le moment, en Afrique également, à commencer par les pays les plus occidentalisés, le Sénégal par exemple. Coincidence ?)
L'orage de cytokines, résultat de la défaillance du réseau de communication immunitaire, c'est le même phénomène que dans les maladies auto-immunes. Les défenses physiologiques s'attaquent à l'organisme lui-même et le détruisent.
Rappelons que le sucre, les matières grasses en excès, et tout ce qu'on range sous le vocable de 'malbouffe', créent des inflammations permanentes et font dysfonctionner le système immunitaire.
Le mode d'alimentation, et le mode de vie, jouent à l'évidence un rôle majeur dans l'équilibre immunitaire, sinon on aurait pas des diabétiques en masse, des hypertendus, une épidémie d'obésité, etc. Or en Afrique, on n'a pas, du moins pas encore, ces cohortes massives de pathologies.
C'était évidemment pour ma part l'hypothèse que je voulais exprimer ici à propos de l'étonnante situation africaine en période de covid.
Je ne suis pas si sûr, c'est peut-être le cas mais ce sont bien les déclarations du directeur de la santé qui est quand même relativement clair chaque soir.
Il n'a pas corrigé ses chiffres depuis son annonce.
D'autre part si je compare avec ce que m'annonce ma fille pour le service COVID-19 dans lequel elle travaille.
Depuis le début de cette épidémie elle a vu passer 150 patients en réanimation et ils n'ont déploré que 5 morts, alors elle me dit qu'ils n'ont jamais été débordé, le service a été presque plein mais ce n'est plus le cas, ils ont largement eu le temps de se préparer et n'ont jamais manqué d'aucun équipement.
Par contre ils sont réactifs, ils ont constaté que les patients intubés sous respirateurs s'en sortaient moins bien que ceux non intubés qui étaient juste ventilés sous d'autres types de respirateurs, désormais ils évitent au maximum d'intuber.
Pas de procès d’intention. L’article du Monde explique que c’était un point d’étape ancien qui ne tenait pas compte de tous les malades en cours de réanimation. L’estimation cumulative actualisée montre en effet une valeur nettement plus élevées.
D’ailleurs quel intérêt y aurait-il à être dans le déni ?
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
les maladies autoimmunes, le diabète, l'obésité, ne sont pas inconnus en Afrique. Si je devais parier je dirais que la cause la plus probable de la propagation (relativement) lente de l'épidémie est le fait que les populations sont largement rurales et n'ont pas beaucoup de moyens de transport.Le mode d'alimentation, et le mode de vie, jouent à l'évidence un rôle majeur dans l'équilibre immunitaire, sinon on aurait pas des diabétiques en masse, des hypertendus, une épidémie d'obésité, etc. Or en Afrique, on n'a pas, du moins pas encore, ces cohortes massives de pathologies.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Je ne l’ai pas trouvée si rassurant que ça, mais cela nous amène loin de l’Afrique. Retournons-y.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Une telle affirmation est tellement dans le sens commun qu'on est largement en dessous du niveau du prérequis minimal du forum et je suis vraiment généreux...L'orage de cytokines, résultat de la défaillance du réseau de communication immunitaire, c'est le même phénomène que dans les maladies auto-immunes. Les défenses physiologiques s'attaquent à l'organisme lui-même et le détruisent.
Le chiffre de la létalité en "réanimation"......Je ne suis pas si sûr, c'est peut-être le cas mais ce sont bien les déclarations du directeur de la santé qui est quand même relativement clair chaque soir.
Il n'a pas corrigé ses chiffres depuis son annonce.
D'autre part si je compare avec ce que m'annonce ma fille pour le service COVID-19 dans lequel elle travaille.
Depuis le début de cette épidémie elle a vu passer 150 patients en réanimation et ils n'ont déploré que 5 morts, alors elle me dit qu'ils n'ont jamais été débordé, le service a été presque plein mais ce n'est plus le cas, ils ont largement eu le temps de se préparer et n'ont jamais manqué d'aucun équipement.
Par contre ils sont réactifs, ils ont constaté que les patients intubés sous respirateurs s'en sortaient moins bien que ceux non intubés qui étaient juste ventilés sous d'autres types de respirateurs, désormais ils évitent au maximum d'intuber.
il dépend de quelle "réanimation" il s'agit.....
Parce que j' ai parfois ressenti une subtile distinction entre "soins intensifs" et "réanimation".
Quand ça arrange ces Messieurs, on va considérer soit l'agrégat de "USI + réanimation" soit la "réanimation" proprement dite, avec suppléance respiratoire avec respirateur.....
Ce qui change tout....
Quand on agrège les soins intensifs (avec monitorage complet, oxygène et peut-être un peu de CPAP ou bi-PAP au masque.... ) avec la réanimation (avec prise en charge totale de la respiration au stade 'terminal' de la maladie) on améliore grandement le score.
Quand on intègre aussi discrètement les prises en charge de principe, nécessaires bien sûr pour assurer isolement et surveillance, alors on rejoint encore plus facilement le 10% officiel..... on peut même trouver une valeur inférieure: ça rassurerait encore mieux....
fin de la réaction épidermique, presque hors sujet..
Dernière modification par Bounoume ; 28/04/2020 à 20h09.
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
J'ai cette impression aussi mais je ne sais pas s'ils le font exprès...Quand ça arrange ces Messieurs, on va considérer soit l'agrégat de "USI + réanimation" soit la "réanimation" proprement dite, avec suppléance respiratoire avec respirateur.....
Ce qui change tout....
Quand on agrège les soins intensifs (avec monitorage complet, oxygène et peut-être un peu de CPAP ou bi-PAP au masque.... ) avec la réanimation (avec prise en charge totale de la respiration au stade 'terminal' de la maladie) on améliore grandement le score.