Actu - Covid-19 : pourquoi la mortalité n'augmente pas avec le nombre de cas
Malgré la forte progression du nombre de cas positifs au coronavirus, les hôpitaux sont loin de connaître l’affluence du mois d’avril et les décès ne repartent pas à la hausse. Une mystérieuse...
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L'interview d'Arnaud Fontanet (épidémiologiste à l'Institut Pasteur, membre du conseil scientifique sur le Covid-19) qui en parle et qui permet de faire un peu le point sur la situation hospitalière, la thérapeutique actuelle et ses résultats :
https://youtu.be/TispIWmwTRE
La télé, ça peut être très bien pour s'informer quand un journaliste fait son taff correctement face a un professionnel du secteur.
Par contre, ne lisez pas les commentaires : ce genre d'intervention est un aimant a conspirationnistes / raoultiens qui viennent y cracher leur venin et leur propagande, c'est vraiment affligeant.
Bonjour,
Primum non nocere, qu'ils disaient.Envoyé par RSSBot
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Quand le patient est a l'article de la mort, il faut bien trouver des solutions... et la solution au début, c'était d'intuber.Primum non nocere, qu'ils disaient.
Si vous aviez une meilleure idée à l'époque, il fallait la partager...
https://www.nytimes.com/2020/08/29/h...s-testing.html
"In three sets of testing data that include cycle thresholds, compiled by officials in Massachusetts, New York and Nevada, up to 90 percent of people testing positive carried barely any virus, a review by The Times found."
ça calme
Nullius in verba
Dr Louis Fouché, IHU Méditerranée Infection :
https://youtu.be/r1hOyShXHak?t=1224
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
https://youtu.be/r1hOyShXHak?t=1224
Très intéressant, même si c' est pas politiquement correct, et même si c' est un Marseillais comme Raoult......
C' est 1 anesthésiste-réanimateur de base, et il a du bon sens.... même si il exagère parfois....
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
Visiblement la différence réside dans le nombre de cas déclarés car testés. Une,estimation indique qu'au plus fort de l'épidémie le nombre de cas par jour était d'environ 200 000, mais seuls les cas graves étaient véritablement détectés, et sur ces cas graves la mortalité étaient forcément plus importante.
C'est grave quand même ce que R à fait, en voyant "IHU Méditerranée Infection", j'ai eu un a priori négatif immédiat...
(bon, d'un autre coté, j'aime pas trop les vidéos "blablatesques", donc de toute façon, je zappe à 95%...)
Merci du retour qui montre bien qu'il ne faut pas systématiquement faire un blocage, je vais donc me soigner...
Jusqu'ici tout va bien...
Je te conseille le pince-nez quand même : un jeune chantre de l'épistémologie anti-scientifique, la morgue du je-sais-tout mieux qu'à "Paris", l'ennemi héréditaire, tout y est. Les chiens ne font pas des chatsMerci du retour qui montre bien qu'il ne faut pas systématiquement faire un blocage, je vais donc me soigner...
Le mélange de vrai et de faux est énormément plus toxique que le faux pur - Paul Valéry
J'aimerais savoir comment a été faite cette estimation ? Est-elle juste déduite de la situation actuellement ?
Est-ce une simple règle de 3 ?
Exemple : le 3 Avril nous avons frisé les 1000 décès en France pour environ 7500 personnes en réanimation mais sans savoir combien de personnes pouvaient être contaminées.
Aujourd'hui nous avons environ 1500 personnes en réanimation pour 30000 contaminations donc rétrospectivement on en deduit que quand nous avions environ 7500 personnes en réanimation il y propablement 5 X 30000 contaminations soit environ 150000 personnes auxquelles on rajoute les 25 % de personnes asymptomatiques non testées et on arrive à la louche aux 200000.
Ou bien y a t-il une methode d'estimation plus précise et si oui laquelle ?
Dernière modification par arbanais83 ; 11/10/2020 à 17h01.
Arbanais,
Au printemps 5000 à 6000 personnes étaient testées positives chaque jour. On estimait que le nombre de contaminations était 5 à 10 fois plus élevé. Il n'y a pas de méthode précise pour estimer cela. En réalité c'était sûrement très variable en fonction des régions.
Beaucoup de gens étaient, comme moi, malades à domicile, pas suivis, pas testés, seuls ceux qui étaient sévèrement atteints étaient envoyés à l'hôpital pour être testés et soignés. Des gens sont morts sûrement sans avoir vu un médecin parce que leur cas s'est agravé subitement (on se souvient des images de ces personnes apparemment en bonne santé et qui s'écroulaient dans la rue en Chine ...)
Du coup l'estimation précise tu ferais comment pour l'obtenir ?
Selon moi il n'y a pas moyen.
Cependant un indicateur de circulation du virus c'est le taux de positivité (nombre de positif sur nombre de personnes testées): lorsqu'on a commencé à uilisé des tests à grande échelle il était très bas, aujourd'hui il est de plus de 10%. Cela semble indiquer que le virus circule bien plus largement qu'au printemps: parmi les gens testés bien plus ont effectivement le coronavirus et ce dans toutes les régions. Donc le déconfinement a vraisemblablement eu pour effet de diffuser la maladie et les transumances de l'été puis de la rentrée y sont sans doute pour quelque chose.
FabiFlam
Oui. Etude déjà citée à plusieurs reprises et dont les résultats convergent avec ceux d'études similaires (ou de campagnes de tests sérologiques) effectuées dans d'autres pays.
D'ailleurs le nombre d'infections estimé à partir du nombre d'admissions à l'hôpital selon les pourcentages par tranches d'âge donne en gros le même résultat que les campagnes de tests sérologiques conduites entre avril et juin, dont les résultats ont été publiés par Santé Publique France dans certains des points épidémiologiques hebdomadaires.
A la grosse louche, en multipliant le nombre hebdomadaire d'admissions à l'hôpital par 30 à 60 (ça dépend de leur répartition par âge, qui a pas mal varié entre le confinement, le post-confinement, les vacances et la rentrée; en ce moment ça serait plutôt un facteur entre 40 et 50) tu obtiendras une valeur assez réaliste du nombre hebdomadaire de nouveaux cas une à deux semaines plus tôt.
(il faut prendre les nombres hebdomadaires car les variations de données quotidiennes ne veulent rien dire compte-tenu des retards dans les déclarations le week-end et des rattrapages les jours suivants)
Et ce résultat n'a rien à voir avec le nombre de tests PCR+. Encore maintenant, même si c'est dans un rapport 2 ou 3 au lieu d'un rapport 20 (ou plus) en mars/avril.
Donc c'est toujours sur la base de "cette vieille étude" je dis vieille car elle est antérieure au 11 Mai, que sont effectuées les simulations d'aujourd'hui ?
Dernière modification par arbanais83 ; 11/10/2020 à 17h46.
Si tu regardes le lien que j'ai indiqué, les résultats ont été réactualisés fin juin. Le pourcentage de décès parmi les patients hospitalisés a certainement baissé depuis (peut-être de 40%). Mais il n'y a pas de raison que la proportion de cas graves (nécessitant une hospitalisation) ait beaucoup évolué dans chaque tranche d'âge.
Ou alors en baisse (certains pensent que le port généralisé du masque conduit à une moindre gravité moyenne des symptômes, en diminuant l’inoculum viral dans nombre de contaminations).
Mais si le pourcentage hospitalisés/infectés est en baisse, ça veut dire qu'il y a encore plus de personnes infectées que ce que donne le calcul simpliste que j'ai suggéré. Ce qui serait en fait une bonne nouvelle, car ça nous rapprocherait d'une immunité collective "effective" (conditionnée par le maintien des mesures barrière).
