Actu - Le mutant britannique va se substituer au virus actuel
Il aura toujours un temps d'avance, ce satané coronavirus. Selon le professeur Lina, il est même inéluctable que sa mutation dite britannique ne devienne la souche prédominante et qu'elle ne se...
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"Le mutant britanique".. Trump avait osé le virus "Chinois"..
Un virus porte systématiquement un nom scientifique:
" Taxonomie des virus infectant les vertébrés
Les virus sont classés selon la nature de leur génome ; d’abord les virus ARN simple brin (ou monocaténaire) de polarité positive puis négative ; ensuite les virus ARN double brin (ou bicaténaire) ; les virus ADN simple brin puis double brin ; les virus utilisant la transcriptase inverse pour leur réplication (ARN : Retroviridae puis ADN : Hepadnaviridae).
La lecture doit se faire ainsi :
Famille de virus (----viridae), sous-famille (----virinae), genre (----virus).
Les espèces virales sont dénommées selon les normes internationales (en anglais et en italique, par exemple : Human enterovirus A ou Poliovirus), l’abréviation officielle est écrite entre crochets, par exemple [HEV-A] ou [PV]. Le nom commun français est entre parenthèses et en caractères droits, par exemple : (virus respiratoire syncytial humain RSV ou VRS). Ainsi pour ce virus : famille Paramyxoviridae, sous-famille : Pneumovirinae, genre : Pneumovirus, espèce: Human respiratory syncytial virus [HRSV], dénomination et abréviation communes : (virus respiratoire syncytial humain, RSV ou VRS)."
La suite ici : http://www.microbes-edu.org/etudiant/taxonomie.html
Du coup je n'ai même pas lu l'article: les titres qui font peur révèlent trop souvent leur contenu à l'avance et comme j'ai une certaine acrophobie en ce qui concerne la sémantique..
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
SI ! lis-le: cet article traite de l' épidémologie des variants du sars-cov,..... en fonction de de sa 'contagiosité'....
Les affirmations présentées me paraissent tout à fait fondées......
Il ne manque que la démonstration mathématique de l' inévitable remplacement de la souche actuelle par celle 'made in perfide albion'... en l' absence d' un moyen de freiner sélectivement le virus anglais..... (ou de contaminer volontairement plein de monde avec l' autre....
)
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
J'ai beau me creuser les méninges, je ne vois toujours pas pourquoi un variant plus contagieux devrait rapidement remplacer la souche actuelle (qui est actuellement largement répandue, qui plus est).
Il est sûr qu'un variant plus contagieux "finira" par être la seule souche présente, mais au doigt mouillé et avec les divers taux actuels connus, ce n'est pas demain la veille (ça prendrait des années).
La proportion relative, oui, va exploser, mais le nombre de cas de l'ancien variant ne va pas reculer comme ça, rapidement.
Il y aura donc beaucoup plus de cas covid (avec nouveau variant donc) mais pas beaucoup moins (bien qu'un peu, certes) de cas covid avec ancien variant.
C'est lié au fait que la contamination est faible et donc que les variants sont assez peu en concurrence pour l'hôte.
Du moins c'est ce que je vois, mais je serais intéressé d'avoir d'autres avis éventuels si quelqu'un voit les choses autrement.
Voir les projections publiées dans le dernier avis du conseil scientifique (annexe 2, page 25):
Donc on est d'accord ?
On ne s'attend pas à une diminution drastique du "variant historique" (si je comprend bien ce terme), qui ici persiste à 20000 cas par jour (le R0 pour ce variant étant proche de 1), mais une poussée de variant britannique( R0>>1), qui donne l'impression (trompeuse) que le variant historique a décliné (alors que ce déclin n'est que relatif).
Oui, c'est bien ce que montrent ces projections. Mais je suppose qu'à plus long terme, la population susceptible d'être infectée n'étant pas infinie, le variant le plus transmissible prendra le dessus et finira par éliminer l'autre.Envoyé par BrainMan
Et sauf erreur de ma part, le fait de diminuer cette population grâce à des mesures limitant les contacts accélère cette tendance, sauf si ces mesures permettent de cibler le nouveau variant plus que l'autre (par exemple confinement local des zones géographiques où il serait plus répandu) :
par exemple si les mesures ont pour effet de diminuer Reff de 50% mais que le Reff du nouveau variant est égal à 2 alors que celui de l'ancien est égal à 1,4, le nombre total de cas va baisser (et il n'y aura pas de raison de renforcer les mesures) et le nombre de cas de l'ancien variant va baisser encore plus vite jusqu'à tomber à 0, alors que le nombre de cas du nouveau variant sera stable (ce qui fera progressivement remonter le Reff global à 1 et ne permettra donc pas d'alléger les mesures).
D'accord, merci pour cette confirmation (qui aurait pu être une infirmation, du moment que ça fait avancer la réflexion).
Ce qui est embêtant quelque-part, puisque le fait de clamer les choses de cette manière (le variant va se substituer à la souche "actuelle"), induit en erreur et minimise le fait que cette souche va aggraver de manière notable la propagation (et donc le nombre de cas concomitants susceptibles de mener les gens en hospitalisation).
On est d'accord en théorie, bien que les prévisions à long terme sont vaines, à partir du moment où les conditions changent continuellement.Mais je suppose qu'à plus long terme, la population susceptible d'être infectée n'étant pas infinie, le variant le plus transmissible prendra le dessus et finira par éliminer l'autre.
C'est un peu comme de dire qu'en ayant orienté correctement la barre d'un navire vers les Amériques on y va inéluctablement.
Il faut corriger la barre régulièrement en fonction du contexte, sinon on navigue au hasard.
Rien ne dit que la souche historique sera définitivement éliminée par un variant.
La simple mutation continuelle finira bien par en arriver à bout...
Vous voyez c'est un peu ambiguë cette "identité" virale.
Pour qu'un génome se maintienne, il faut une pression de sélection, mais les parties du génome qui ne fournissent pas (encore...) de quoi être confronté au monde physique (le phénotype), peuvent évoluer au hasard.
Dire qu'on a encore la souche historique est alors plus histoire de convention.
Sinon, je ne sais pas si on sait.
Est-ce que les mutations observées chez ce virus sont de l'ordre de la séquence (substitution des bases) ou alors on observe aussi des ajouts ou délétions ? (ce qui complique évidemment le suivi et la prédiction des mutations produisant des protéines spikes)
