Un récent article d'un magazine, dirigé par une maison d'édition chargée de l'actualité agricole, laisse sous-entendre que la consommation de vin protège contre la Covid-19. Cette affirmation est fausse et dangereuse. Voici pourquoi.
Non, le vin ne protège pas contre la Covid-19, au contraire
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
De toutes façons, dire qu'un truc protège de quelque-choses présente deux sens.
Ça protège : Ça empêche totalement l'infection.
Ça protège : Ça diminue les chances d'être infecté.
C'est comme de dire qu'un mécanisme ouvre une porte.
Ça ouvre : La porte sera ouverte en entier.
Ça ouvre : La porte sera actionnée dans le sens de l'ouverture, et on peut continuer à l'ouvrir.
Ceci dit, il est très probable que l'on constate que ceux qui boivent beaucoup de vin meurent moins souvent du covid.
Surtout, et ça doit être très net, chez les très vieux qui ont déjà beaucoup bu de vin auparavant.
en ces temps déraisonnables , le vin est à mes yeux un antidépresseur qui en vaut un autre.
et plus agréable à absorber que des pilules chimiques
[b]le bon sens est un fardeau, car il faut s'entendre avec ceux qui ne l'ont pas [/b]
Bonjour,
Est-ce à dire qu'ils meurent d'autre chose avant, due à la consommation excessive de vin ?Envoyé par BrainMan
Mais, s'ils sont très vieux, c'est que... non, du coup ?Surtout, et ça doit être très net, chez les très vieux qui ont déjà beaucoup bu de vin auparavant.
Bonjour,
C'est une question que je me posais.
On cite souvent l'alcool et le tabac comme facteurs de risque ou de comorbidité pour certaines affections, ainsi les AVC, mais pas pour la covid, apparemment.
Exact.
On peut donc affirmer que boire du vin excessivement à un certain age protège du covid.
Je parle surtout des très vieux, qui ne supporteraient pas plusieurs cuites d'affilé, bien sûr.
Pour le tabac, on sait.
La fumeur est un peu protégé de l'infection au covid relativement au non-fumeur, mais lorsque l'infection prend, et que le fumeur tombe malade, son pronostique est plus sévère.
Un vin n'est pas l'autre. Il faudrait en fait faire le test avec tous les vins produits en France.
Je suis volontaire pour un essai clinique.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Je n'ai jamais compris pourquoi vouloir faire du vin et autres spiritueux des sortes d'alicaments. Peut-être parce que les alicaments sont en plein essort et que certains, à défaut de faire dans le luxe, veulent prendre le train en marcher quitte à forcer l'anguille sous roche -- ou la baleine sous gravier ?
On en fait tout un plat de ces tanins, censés guérir la scrofule et les ringoins, redonner la jeunesse éternelle et le retour de la femme ou l'homme aimé(e), quand ce n'est pas censé rendre votre esprit ou vos artères plus propres que propres. Va pour le french paradoxe mais des fois c'est magnifier façon magie plus pour nous faire avaler des couleuvres que pour nous faire du bien. En particulier il n'y a à ma connaissances que quelques applications de certains tanins spécifiques qui peuvent effectivement avoir un effet curatif, mais ce n'est certainement pas en buvant du vin que vous obtiendriez les mêmes effets. La gallénique, ça compte quand même beaucoup dans l'efficacité d'un principe actif.
C'est pour ça qu'il vaut mieux prendre le vin dans de beaux verres.
Et quitte à se torcher, autant le faire avec élégance.
On peut aussi dire que le cancer protège du Covid, que les maladies neurodégénératives protègent du covid, ou pourquoi pas que les accidents mortels de la route protègent du covid ? C'est ça, la "logique" ?
La vie trouve toujours un chemin
Cette discussion me rappelle une anecdote relative aux effets sur la santé de certaines boissons.
Dans les années '80, les Danois avaient réalisé une étude sur l'espérance de vie en fonction des boissons consommées.
Dans cette étude, par buveur de... la norme était de 3 verres minimum par jour.
Résultat : par rapport au buveur d'eau qui était la norme médiane, le buveur de whisky perdait 7 ans de vie, le buveur de bière perdait 3 ans et le buveur de vin gagnait 3 ans. Fort de ces conclusions, je me suis dit que le vin rouge était bénéfique pour la santé.
SAUF qu'une dizaine d'années plus tard, une autre étude faite aux caisses des grandes surfaces révélait que les gens qui achetaient du vin avaient majoritairement dans leur caddie des légumes frais, des fruits, etc, alors que les acheteurs de bière consommaient principalement des pizzas surgelées, des plats préparés, des chips, etc.
La leçon que j'ai retenu de tout cela a été de prendre avec des pincettes les résultats de telles études quand il s'agit de santé humaine, le comportement des individus étant déterminant dans l'introduction de nombreux biais.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Je ne sais pas si c'est une galénique très efficace
Mais je pars du principe que le vin est un produit de luxe comme le foie gras ou le caviar (qu'il peut accompagner, d'ailleurs) et à ce titre, je prends plus plaisir à manger sans me dire que ce seraient des "médicaments" qu'à trop vouloir "bien faire" au risque de faire mal
Faudrait essayer le porto.
https://madame.lefigaro.fr/bien-etre...-291116-118038
En 1997, il n'était pas de bon ton de préciser si dans les 7 dernières années, elle a remplacé son petit cigare par un cône aromatique. Il en reste un flou, une info à jamais perdue pour la science...
Bah ça me rappelle la blague du type à qui son médecin dit:
- Vous avez un risque vital élevé, vous devez arrêtez de boire de l'alcool tout de suite
- Daccord Docteur, si j'arrête de boire je vivrai plus longtemps ?
- Non, mais ça vous paraîtra beaucoup plus long.
Au dela de ça je ne vois pas de raison pour lesquelles le vin protégerait de la COVID19, contrairement aux alcools forts qui eux au moins désinfectent le verre ...
FabiFlam
