"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Alors encore une fois, ce n'est pas aux enfants à protéger les adultes.
Si la balance bénéfices/risques pour eux est négative, il n'y a pas de raison médicale de les vacciner.
de toutes façons il est indispensable que les enfants s'immunisent jeunes pour devenir des adultes s'étant accoutumés au virus, qui du coup sera bien moins dangereux. Il n'est pas clair pour moi si l'injonction à la vaccination est conjoncturelle pour éviter des taux de contamination journaliers trop important, auquel cas elle ne se justifierait plus vraiment quand l'immunité générale sera suffisante pour etre proche du seuil de R =1 (on n'en est plus tres loin à mon avis), ou si il y a un bénéfice réel individuel qui concerne la santé des enfants proprement dite - auquel cas la vaccination devrait continuer à etre systématique comme la diphtérie ou la rougeole. Mais je n'ai pas vraiment l'impression qu'on soit dans ce dernier cas.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Sauf pour la protection future dont parle Archi3 mais j'ignore si c'est ou pourrait être pertinent (vu l'évolution des variants dans l'avenir). Je ne suis pas sûr qu'on puisse même l'estimer d'ailleurs.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
On en a parlé dans la discussion dédiée au variant (ouverte sous le nom "variant sud-africain").
Non il n'y a pas de raison qu'un virus devienne moins virulent lorsqu'il devient plus contagieux; ça peut arriver et on ne sait pas encore si c'est le cas pour l'omicron, mas un virus qui tue rarement son hôte et est transmissible par lui avant les premiers symptômes n'a pas besoin de devenir moins virulent pour posséder un avantage en termes de transmission.
Cela contribuera à booster ta réponse immunitaire, comme un rappel de vaccin. Mais avant de souhaiter le choper, attends d'en savoir plus sur sa dangerosité. En attendant, mieux vaut aller faire ton rappel...si je choppe l'omicron ne serait-je pas vacciné (je suis vacciné par ailleurs) contre les autres formes plus létales du COVID?
Bonjour,
Le Comité consultatif national d'éthique vient de publier son avis : https://www.ccne-ethique.fr/sites/de...ts_-_15.12.pdf. En voici la conclusion, mais il faut lire la totalité du document pour prendre connaissance des arguments qui la motivent :
ça sent un peu la précipitation, vu la faute de français (le "si" qui figure avant les différentes conditions numérotées devait être à l'origine un "à condition que" ou un "sous réserve que", vu l'emploi du subjonctif dans les lignes suivantes).Le CCNE insiste sur le fait que cet avis est rendu dans l’urgence, alors que de nombreuses incertitudes persistent en ce qui concerne les effets à long terme du vaccin.
La vaccination des enfants de 5 à 11 ans avec co-morbidité est déjà mise en œuvre.
Le CCNE considère que la vaccination des enfants de 5 à 11 ans sans comorbidités est acceptable sur le plan éthique dans le contexte actuel si :
(1) les données de sécurité « en vie réelle » provenant des pays ayant déjà débuté la vaccination s’avèrent rassurantes après un schéma vaccinal complet ;
(2) la mise en place de cette politique de vaccination se fasse dans le respect du choix éclairé des parents et sans contrainte ;
(3) cette campagne vaccinale ne soit pas organisée dans la précipitation, mais préparée avec les professionnels de santé et les parents d’élèves, afin de respecter les besoins spécifiques de l’enfant ;
(4) un suivi pharmaco-épidémiologique dans la tranche d’âge de 5 à 11 ans soit mis en place par les services de l’Etat avec une vision de moyen-long terme ;
(5) l’organisation de la vaccination des enfants n’interfère pas avec la dose de rappel chez des adultes, qui demeure indispensable et prioritaire.
En définitive, le CCNE insiste sur le fait que cette vaccination des enfants doit être une proposition et non une obligation, et ne doit pas être incluse dans un passe sanitaire.
à priori, les risques liés à la vaccination sont faibles
https://www.lci.fr/sante/vaccination...e-2204847.html
cela étant je rejoint le CCNE quand à la nécessité de réaliser un TROD pour savoir s'il faut une ou deux injections même si amha, un TROD + devrait suffire à l'enfant pour être considéré comme immunisé pour 6 mois.
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
Bonjour,
Une petite question entrer parenthèses sur le rappel.
Moderna proposait des demi-doses pour le rappel, car plus concentré que Pfizer. Or, il serait maintenant question de doses entières même pour Moderna.
Cela signifie-t-il que ceux qui ont déjà reçu la demi-dose devraient aller faire un demi-rappel-bis ?
Salut,
Je reviens sur une question un peu hors-sujet dans ce fil, mais pour le moment je ne pense pas que ce soit utile d'en ouvrir un autre...
Je suis tombé sur une statistique intéressante, qui m'a rappelé ta question. J'ai pu la vérifier à partir des données (je n'avais pas remarqué que depuis quelques semaines de nouveaux fichiers sont mis à disposition, qui permettent de calculer les nombres quotidiens d'entrée en réa et de sorties par tranche d'âge - malheureusement sans distinction entre les causes de sortie).A partir d' un critère affiché officiellement pour justifier les prises de mesures anti-covid: le taux d' occupation des services de réanimation,
il me vient une question d' ordre strictement médical: les critères d' admission en 'réanimation' principalement...... et aussi les critères de prise en charge hospitalière .....
cela à tranche d' âge (et de dépendance aussi ?) équivalente, bien sûr....
Ces critères sont-ils devenus plus précoces, créant un énorme biais de recrutement sur les statistiques?
Curieusement, la part des séjours en réa de 7 jours ou moins, qui était restée à peu près stable entre 20 et 30% depuis le début de l'épidémie, a explosé depuis fin novembre pour atteindre 100%. Cela ne peut pas être l'effet de la vaccination (avec rappel), puisque plus de la moitié des patients admis en réa ne sont pas vaccinés, et que, parmi ceux qui le sont la plupart n'ont pas reçu le rappel (et pour ceux-là il n'y a pas de raison que la maladie ait évolué vers une moindre gravité par rapport au mois précédent). Cela ne peut pas non plus être l'effet de l'arrivée du variant omicron, qui n'a encore donné lieu qu'à une petite minorité des cas dans cette période (les patient admis à l'hôpital dans cette période ayant été infectés entre mi- et fin novembre).
J'ai vérifié que ce n'est pas dû non plus à un afflux de patients plus jeunes, séjournant en moyenne moins longtemps en réa : en fait, si on se limite aux tranches d'âges >50 ans, on obtient à peu près le même graphique.
Donc ce n'est lié ni à l'évolution du virus, ni à l'évolution du statut vaccinal des patients admis en réa, ni au fait qu'ils sont en moyenne plus jeunes. Sauf percée majeure dans les traitements, qui serait une excellente nouvelle mais dont je suppose qu'on aurait entendu parler, ce n'est donc pas explicable par un changement subit dans la manière dont l'état des patients en réa évolue.
Reste ton hypothèse d'un assouplissement récent des critères d'admissions en réa, résultant dans un bien plus grand nombre de sorties rapides. Ou celle d'un assouplissement plus ancien des critères d'admission, suivie récemment (depuis le début de la 5e vague) par une évolution des critères de sortie : tant qu'il n'y avait pas de risque d'arriver à la saturation des services, les patients étaient peut-être gardés plus longtemps en réa, par prudence (?).
Mais le ratio admis en réa / admis à l'hôpital est stable à 24% +/- 3 depuis mars 2021, après avoir rapidement augmenté (sans-doute à cause d'une plus grande gravité moyenne des infections par les variants alpha puis delta), puisqu'en 2020 et début 2021 il était resté entre 15 et 20% (suivant l'évolution de la répartition par âge des hospitalisés). Même en supposant qu'en fait l'augmentation en mars était due à un assouplissement des critères d'admission, les quelques % de patients supplémentaires admis en réa n'expliquent pas que la durée des séjours de la quasi-totalité des patients a pu brutalement diminuer ces dernières semaines. Donc ces hypothèses ne collent pas non plus.
A moins que, de manière concertée (donc avec des consignes à l'échelle nationale), l'ensemble des services de réa cherchent à limiter la durée des séjours, pour faire de la place avant le pic de la vague, qui risque de coïncider avec (ou de suivre de près) les fêtes de fin d'année...
Mais de là à permettre que la quasi-totalité des patients quittent la réa au bout de 7 jours alors que, me semble-t-il la durée moyenne de séjour était estimée à 15 j, ça serait un peu gros, non ?