Bonjour,
Savez-vous s’il existe l’équivalente de SCEI pour les concours ECG ?
Merci !
Bien cordialement
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Bonjour,
Savez-vous s’il existe l’équivalente de SCEI pour les concours ECG ?
Merci !
Bien cordialement
@sebjv75 ,
Quel est votre profil, parent de préparationnaire ECG ?
Merci pour votre retour !
You're welcome
Je doute que votre question se limite à un acronyme de 4 ou 5 lettres...
Il y a sans doute d'autres éléments sous-jacents (?).
Parlez-vous de la procédure d'allocation des candidats suivant leurs résultats et leur voeux (SCEI ne se limite pas à cela) ?
Dernière modification par Brother95 ; 20/08/2025 à 16h37.
Bonjour Brother95,
Je vois que tu as posé une question fermée, dont la réponse est Oui ou Non.
Moi aussi j'ai posé une question à la personne, mais c'est un QCM, avec les choix suivants :
- lycée
- étudiant de prépa ECG
- parent
J’essaye de me renseigner au sens large sur les prépas ECG où rentre mon fils cette année. Je connais mieux les prépas scientifiques. Scei couvre en effet un spectre plus large d’infos que Sigem. Les infos semblent plus éparpillées pour les ECG.
Bien cordialement
Oui, mais SIGEM reste "suffisant" et surtout, l'essentiel des élèves choisit avant tout un "prestige" plus qu'un projet fin, que ce soit en ECG ou en ingé ( peut être encore plus en école Co ). Donc la mécanique globale d'approche pour les classement reste trés identique.
Ce qu'il faudra faire ( à ce stade y'a le temps, mais mieux vaut commencer tôt et en douceur ) c'est d'identifier les parcours dans les écoles. Il y a des constantes ( parcours présents partout genre "finance" ou marketing ou management général ) et d'autres parcours plus "rares". Encore faudra t'il y avoir accés en cours de 2eme cycle, ce qui est évidement plus ou moins restreint en admission ( il ne suffit pas de "vouloir" ).
Par exemple ( si je prends pour "ma" ville donc Bdx ) il y a la possibilité d'aller vers le diplôme d'avocat, ce qui est une possibilité non classique. C'est juste un exemple.
Il faut penser que des matières d'ouverture peuvent être présentes en 1A, c'est bien d'y penser un peu avant, et pas de choisir sur 2 mois en été au pied du mur.
Si un jeune se dirige vers une filière présente partout, et en surnombre manifeste de diplômés, alors il y aura intérêt à sortir d'une école Top classement ( les espoirs raisonnables et les voeux de rêves seront plus évaluables aprés un an de prépa ).
Si l'élève construit un double diplôme dans une "niche" il aura peu d'offres dispo lui correspondant, MAIS il sera plus facilement dans le tiercé final pour un poste à pourvoir ( encore un exemple ) même s'il sort d'une école classée 10eme et pas top 3 ( encore un autre exemple un peu "grossier" ).
Un exemple un peu simpliste, un peu rugueux sur la forme ( j'assume ), mais en fait tellement vrai: le marketing. C'est un parcours souvent trés féminisé, d'ailleurs.
La cible souvent privilégiée et ultra concurrentielle, ce sera d'aller chez L'Oréal, ou vers le marché dit "du luxe". Dans les 2 cas, du B to C. La Top Top école sera plus que fortement recommandée, pour ne pas dire "indispensable", sauf à accepter des postes trés "subalternes" et avec un sérieux plafond de verre à l'évolution. C'est juste "comme ça", je n'y porte pas de jugement. Il y aura moins de candidats pour faire du marketing pour de la pizza surgelée ( enfin si il y en aura bcp mais ils viendront d'écoles moins "prestigieuses" et avec des salaires différents...).
Le marketing ( en valeur trés moyenne ) est le sous secteur "commerce" qui paie le moins bien; pourtant il attire "beaucoup" dans des sous secteurs trés féminisés et jugés "attractifs" ), donc trés concurrentiel en recrutement.
La filière choisie en prépa ( spécialité math ou spé SH ) est normalement déjà éclairante sur le profil de base. Et là dessus on devrait rajouter la personnalité du jeune. On peut rentrer "partout" depuis math ou SH assez indifféremment, MAIS celà ne veut pas dire que les mêmes parcours seront ouverts avec la même facilité suite au "couperet" de la 1A école pour la suite ( en fonction des évaluations ).
Par curiosité quelle est la cpge intégrée et la doublette choisie.
Je ne vois pas en quoi les infos seraient plus éparpillées pour les ECG (ou les écoles accessibles depuis une ECG) que pour les taupes.
C'est même plutôt plus simple puisqu'il y moins d'écoles (23 post cpge contre près de 200 écoles d'ingé accessibles depuis un concours fédéré par SCEI).
Du côté des concours, 2 banques (BCE/Ecricome) vs 4 concours principaux (+ 2 concours annexes et qq concours spécifiques hors SCEI).
Au niveau des prépas les ECG ont leur classement en termes de plus-value (alors qu on attend toujours celui des taupes que DAUR devrait prochainement produire)
Au niveau des écoles c'est également plus simple avec un classement SIGEM transparent établi sur la totalité des duels. Ce que SCEI n'a jamais produit (même si c'est stupide de classer une école de méca vs une école de chimie).
Au niveau des 23 écoles post ECG, la moitié ne remplissent plus. Un certain nombre d'étudiants trouvent notamment le payback insuffisant pour aller claquer 40 à 50k dans les cursus les moins sélectifs.
Les magistères universitaires, les IAE et les IEP sont des alternatives.
Pour le contenu des écoles de commerce, cela reste en général assez classique entre la finance et le marketing (les 2 principales majeures).
Attention au marketing quand on sort d'une 'petite école' pour abonder le diagnostic de Agitateur.
La plupart des étudiants revent de stratégie mais les postes sont rares et trustés par le Top5.
Si on a le gout pour, la vente offre encore de belles perspectives.
Du côté de la finance, il y a également de quoi faire quitte à compléter son cursus (CFA, DESG, etc...).
Quelques spécialités sont également présentes comme : la logistique, les RH, le droit des affaires (proposé par quelques unes), l entrepreneuriat, des spécialités sectorielles, etc...
A creuser lors du classement des voeux.
Il faut aussi tenir compte de l'évolution en 10 / 15 ans ( donc 2010 / 2015 à maintenant ).
Les écoles, y compris les premières mais SURTOUT celles derrière, ont presque toute joué sur la croissance effrénée des effectifs. Les fusions, regroupement, etc.......
Obtenir un Top 10 il y a 10 ans ( donc un truc un minimum crédible, donc disons obtenir la 9eme ou 10eme, hein ), ça se traduit maintenant en effectif équivalent par obtenir la 15eme ou 20eme, qui ne fait plus rêver grand monde dans un contexte plus tendu.
Le top 3 actuel est immuable depuis des lustres, le top 5 passe encore, mais ensuite la dévaluation est trés nette en 10 ans.
Un cousin germain a eu une école disons 6 ou 7 ou 8eme il y a une douzaine d'année environ. Par le jeux des fusion, et de l'écroulement de ces fusions par l'établissement qu'il a connu, c'est en 2025 vers la 10eme position ( oui c'est une branlée ). De son analyse ( que je partage ) les stages obtenus à son époque, menant eux mêmes aux premiers postes, ils ne les auraient jamais eu en 2025 depuis cette même école ( il faudrait viser entre la 3eme et la 5eme grand max en 2025 ).
J'insiste à nouveau.
En fonction du classement du jeune dans sa classe en 1A, et des stats de l'établissement ECG considéré ( il faudra attendre 10 mois pour y voir clair ), des projections probabilistes sont permises.
Si le Top 3 /5 paraiot raisonnablement atteignable, y'a pas de question à se poser ( si on peut financer ).
Si l'espoir raisonnable porte sur la 9eme ou 13 eme école, y'a des pistes alternatives à considérer sérieusement.
Si l'espoir porte sur 15eme à 23eme en Sigem, alors les alternatives seront à considérer de manière assez urgente et prioritaire ( même si no limit en financement études ).
J'aimerais bien avoir des noms d'écoles précis. Et des exemples concrets de stages.
Il y a eu des fusions oui. 3 surtout. Certaines n'ont pas créé de valeur.
Dans le cas de skema, la progression dans les rankings est a contrario manifeste.
J'ai d'ailleurs eu un stagiaire de Skema qui fait une grosse carrière. La marque ne fait pas toujours tout.
Il y a des écoles qui ont progressé et d'autres qui ont reculé (certaines ont même disparu). Indépendamment de la hausse des effectifs. C'est la vie.
En revanche une chose est certaine c'est la forte hausse des frais de scolarité.
Ce n'est pas un pb pour ceux qui en ont les moyens.
Pour les autres, la question se pose du payback dès lors qu'il faut s'endetter.
Est ce que ca le vaut ?
L'autre point touchy c'est l'impact de l'IA.
Les cabinets de conseil ont fortement réduit la voilure sur les recrutements de juniors.
Ca pèse mécaniquement sur le marché de l'emploi en sortie des business schools.
Notamment pour les moins sélectives.
https://etudiant.kedge.edu/programmes/grande-ecole
Kedge cherche à recruter des etudiants pour son PGE le 20 aout... Ca surprend.
petit recul historique :
Les écoles ont recrute des profs internationaux cher payés (munis d'un doctorat pour faire de la rechreche) pour obtenir les divers labels
Pour compenser la hausse de leur masse salariale et le desengagement des CCI elles ont augmenté les frais de scolarité et accru les promo.
Le pb c'est que l'effectif de cpge varie peu.
Elles doivent donc recruter plus loin et/ou recruter ailleurs.
Les parents qui en ont les moyens peuvent également shunter les cpge en envoyant leur rejetons à l'étranger ou en bachelor (justement développés par ces business schools)
La porte de sortie passe souvent par le recrutements d'étudiants internationaux quand la marque est bien établie.
Au delà du Top10/12 c'est mission impossible.
