Bonjour, j'aimerai savoir ce qui se passerait si on lâchait une sonde dans la géante (9 fois la terre !) Uranus.
Merci d'avance !
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Bonjour, j'aimerai savoir ce qui se passerait si on lâchait une sonde dans la géante (9 fois la terre !) Uranus.
Merci d'avance !
Bonjour
La sonde Galileo a largué un module de descente dans l'atmosphère de Jupiter.
On peut lire :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Galileo_(sonde_spatiale)
Bonnes lectures
Bonjour, merci pour ta réponse mais moi je parle d'Uranus et même si je sais que le scénario sera proche, vu que leur température, pression et composition ne sont pas pareilles, eh bien ça m'étonnerait que les deux cas soit copie conforme.
La sonde atmosphérique de Galiléo a cessé d'émettre à une pression de 24 bar.
Sur Jupiter ça correspond à une profondeur de 140 km. En surface (sur près de 5000 km) Uranus et Jupiter ont des compositions chimiques semblables, c'est de l'hydrogène.
Ce qui va sensiblement varier entre les deux c'est la gravité de surface : 25 m/s² pour Jupiter contre 8,7 m/s² pour Uranus, soit 2,7 fois moins. La pression augmente donc plus vite avec la profondeur sur Jupiter et on peut donc approximer que sur Uranus elle pourra s'enfoncer à une profondeur ~ 2,7 fois supérieure soit ~370 km avant de craquer sous la pression.
edit : il semble en fait que ce soit la température (>150 °C) qui ait eu raison de la sonde.
source
Dernière modification par Gilgamesh ; 24/04/2020 à 12h41.
Parcours Etranges
Même si la sonde n'est pas détruite, on peut supposer que l'épaisseur et la densité de matière bloque le signal radio.La sonde atmosphérique de Galiléo a cessé d'émettre à une pression de 24 bar.
Sur Jupiter ça correspond à une profondeur de 140 km. En surface (sur près de 5000 km) Uranus et Jupiter ont des composition chimique très proches, c'est de l'hydrogène.
Ce qui va sensiblement varier c'est la gravité de surface : 25 m/s2 pour Jupiter contre 8,7 m/s2 pour Uranus, soit 2,7 fois moins. La pression augmente donc plus vite avec la profondeur sur Jupiter et on peut donc approximer que sur Uranus elle pourra s'enfoncer à une profondeur ~ 2,7 fois supérieure soit ~370 km avant de craquer sous la pression.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Possible mais le dihydrogène est très transparent au signal radio. Pour la sonde de Galiléo c'est la température qui a fini pour avoir raison de l'émetteur radio
The radio signal from the Probe ended 61.4 minutes into the entry when the high atmospheric temperatures caused the radio transmitter to fail.
wiki : Le contact radio a cessé (en raison de la température élevée) 78 minutes après être entré dans l'atmosphère de Jupiter à une profondeur de 160 kilomètres. À ce stade, la sonde a mesuré une pression de 22 bars et une température de 152 ° C. L'analyse théorique indique que le parachute aurait d'abord fondu, environ 105 minutes après son entrée, puis les composants en aluminium après encore 40 minutes de chute libre à travers une mer d'hydrogène supercritique. La structure en titane aurait duré environ 6,5 heures de plus avant de se désintégrer. En raison de la haute pression, les gouttelettes de métaux de la sonde se seraient finalement vaporisées une fois leur température critique atteinte et se seraient mélangées dans la couche d'hydrogène métallique de Jupiter. La sonde devrait s'être complètement vaporisée 10 heures après son entrée dans l'atmosphère
Dernière modification par Gilgamesh ; 24/04/2020 à 22h01.
Parcours Etranges
merci pour vos réponses éclairées
Bonjour,
Galileo était visiblement conçue pour résister à des pressions au moins égales, sinon supérieures, à celles supportées par les sous-marins (30-40 bars) et aurait dû être totalement détruite à 100 bars. Pour Uranus, une pression de 100 bars est atteinte à 300 km de profondeur (sous le niveau 1 bar qui est la référence pour une planète gazeuse). La température est encore suffisamment basse pour qu'il n'y ait aucun problème pour la sonde (325 K).
merci de ta réponse précise !
A noter que les ingénieurs ne manquant d'idées, ont suggéré d'explorer l'atmosphère d'Uranus (mais c'est applicable pour les autres "gazeuses") grâce à un planeur. De même masse que Galileo ou que le module Huygens, l'engin serait d'abord largué replié dans une enveloppe munie d'un bouclier thermique puis freinée par un parachute avant l'envol du planeur. Dans sa version 12m d'envergure, il pourrait parcourir 5800 km en 50h et descendre jusqu'à 170 km au-dessous du niveau 1 bar. La pression serait de 20 bars environ.
Dernière modification par Lansberg ; 24/04/2020 à 20h17.
Je rêve de montgolfières chauffée par des RTG qui pourraient circuler pendant des années dans l'atmosphère des 4 géantes.
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