Au départ, c'est nous - humains - le problème : sommes nous biaisés par la perception cognitive d'un espace-temps de l'Univers ?
Au sommet d'une certaine évolution de l'Univers, nous percevons un déroulement des évènements, et je précise en conscience, puisque ce phénomène n'est pas continu avec la nécessité du sommeil qui crée une rupture dans cette perception puisque nous perdons en dormant la notion du temps qui passe mais aussi celle d'espace puisque nous n'avons plus conscience du corps. Le sommeil apparaît comme un reliquat archaïque de l'Évolution mais néanmoins nécessaire.
Si l'on se place au niveau d'une particule, elle ne perçoit pas l'espace-temps, et quelque soit la particule, ELLE EST L'ESPACE-TEMPS ! C'est l'hypothèse de laquelle je pars. Autrement dit, pour une particule, il n'y a ni passé, ni futur mais un "éternel présent" qui ne permet pas de dissocier le passé du futur de la particule. De là, deux particules quantiques peuvent être intriquées : elles vivent le passé et le futur en même temps ensembles !
Une première explication du phénomène pourrait être fournie par une propriété propre aux particules : peuvent-elle être ou avoir dans leur constitution une sorte de corde (une ou plusieurs assemblées) qui présenterait une onde incidente dans le sens passé-futur qui se poursuivrait en une onde réfléchie dans le sens futur-passé. Ces cordes seraient une fixation de l'espace-temps au niveau le plus fondamental (extrémités naturellement "fixes" des cordes permettant la réflexion interne des ondes). De plus, les ondes peuvent être modulées en amplitude et en fréquence. Une onde incidente en amplitude peut-elle donner une onde réfléchie en fréquence, ou inversement ? Les combinaisons seraient alors telles que les possibilités d'intrication - même mode ondulatoire entre particules - seraient multiples.
Pour simplifier, une particule est un continuel "présent" futur-passé-futur-passé-futur-passé-futur-passé...
Imaginez être un photon qui se déplace : il est constamment présent quelque soit l'endroit de sa trajectoire. Un photon ne perçoit pas l'Univers en espace-temps (il n'a que faire du vide spatial) mais en possibilités d'interactions avec d'autres particules au fur et à mesure de son évolution, et parmi ces interactions, l'intrication est un cas particulier. L'existence même des étoiles prouve que le mécanisme à l'œuvre est l'interaction quantique (la spatio-temporalité n'en est qu'un corollaire).
On peut même se dire qu'il y a une limite supérieure en fréquence des ondes de ces cordes, et cette limite est la "rupture de simultanéité" d'une onde (c'est la limite supérieure au delà de laquelle les ondes ne sont plus possible en simultané : pour le spectre électro-magnétique, c'est la fréquence maximale des ondes gamma).
Reste que cette simultanéité est un certain temps : le temps de Planck ?
Merci d'avance pour vos avis éclairés.
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