Avant-propos
Bonjour Mesdames/Messieurs,
Je viens vers vous en quête de critiques d'un modèle cosmologique de la création et fin de notre univers qui m'est venu en tête il y a deux ans.
J'avais lors de mon parcours scolaire été jusqu'à dans l'étude des modèles relativistes d'Einstein concernant inertie et mouvement mais je ne suis pas allé plus loin.
Cela fait qu'aujourd'hui, j'ai cette idée mais je n'ai pas l'expérience ni les connaissances requises pour pouvoir l'étudier.
Ma théorie cosmologique se base sur :
- Un modèle de l'univers cyclique temporellement et chaotique au niveau de la répartition de la matière dans l'espace.
- Le fait qu'à cause de l'espacement entre deux objets et de l'expansion de notre univers, deux objets peuvent se retrouver dans deux "univers clos", c'est à dire deux sous ensemble
de notre univers (que j'appellerai univers principal) qui n'auront plus jamais de moyen pour communiquer entre eux (chaque univers clos se comporte comme un trou blanc pour le
reste de l'univers
principal)
- Le refroidissement d'une particule jusqu'au zéro absolu et l'absence d'interaction avec d'autres particules mène à une dilution la fonction d'onde dans l'espace sous la forme par exemple de
condensat de Bose-Einstein. Dans ma théorie, je pars du postulat que la fonction d'onde du condensat de Bose-Einstein peut être diluée dans l'espace à l'infini en se rapprochant en
température du zéro absolu.
- Des théories mathématiques sur le lien entre 0 et l'infini, les séries entières et plus globalement l'étude des limites.
Ma Théorie
Dans un univers en expansion constante, avec des corps qui rayonnent de quantas de particules à chacune de leurs étapes de refroidissement, nous devrions nous retrouver dans un futur lointain avec des corps composés d'une seule particule et ayant rayonné de toute leur énergie pour retourner à leur état fondamental. Eloignées à de grandes distances chacune des autres, les particules de notre univers principal sont alors seules dans chacune leur propre univers clos. Ayant atteint un refroidissement de 0 Kelvin, les fonctions d'onde de chaque particule s'étire dans toutes les directions pour diluer la fonction d'onde sur la totalité de l'univers clos. Or l'univers clos est en soi lui-même infini spatialement, ainsi la probabilité de présence de l'unique particule de l'univers clos devient égale à zéro dans tout espace fini appartenant à l'univers clos.
A cette étape d' "avant-fin" de notre univers, toutes nos particules sont elles encore dans leur propre univers clos ? Car au delà d'une certaine distance avec le point central de l'univers clos qui n'est autre que le centre statistique de la fonction d'onde de la particule, l'expansion de l'univers fait que la particule se dilue non seulement sur son propre univers clos mais dans son pourtour. Au niveau relativiste, du point de vue du centre de l'univers clos, la fonction d'onde de la particule se dilue maintenant aussi dans un espace d'un volume évoluant sur une classe d'infini plus grande que celle du volume de l'univers clos. La fonction d'onde de notre particule est donc diluée par un volume plus grand que l'infini dans laquelle elle peut établir une "continuité de l'information" (le fait que toute interaction en un point de l'espace sur lequel évolue la fonction d'onde influe sur la totalité de la fonction d'onde). En effet, la particule étant contenue dans son univers clos et à l'extérieur de son univers clos, comment peut-elle alors interagir avec elle même ? La probabilité de présence de la particule en tout point de son univers clos se rapproche de 0 par une division d'un infini plus grand que l'infini du volume de son univers clos.
Nous avons maintenant un très grand nombre fini d'univers clos correspondant à chaque particule pouvant exister dans notre univers principal mais avec en chacun une probabilité nulle de présence d'une particule. Reprenons du recul, l'univers principal contient tous les univers clos et s'étire maintenant vers l'infini de manière totalement indépendante aux univers clos le composant. Il existe en effet entre les univers clos des espaces non soumis à toute loi physique car aucune information ne peut y pénétrer et aucune ne peut en sortir et donc par interagir avec cet espace. Dans ma théorie je fais l'hypothèse que ces espaces éloignés des univers clos que j'appelle "failles spatiales" se comportent comme des trous blancs et s'étirent dans l'univers principal autour des univers clos. Ces failles spatiales se comportent comme des surfaces qui évoluent en volumes.
Si on prend un point de vue extérieur dans l'espace à n-dimensions et n tendant vers l'infini, l'univers principal est contenu lui même dans ces failles spatiales. L'univers principal se comporte lui même comme un trou blanc. Or rien ne sort de l'univers principal. De l'extérieur, plus ces failles spatiales prennent en volume, plus le volume de l'univers principal devient petit. Finalement l'univers principal se contracte en un point, les failles spatiales disparaissent spontanément et le modèle d'univers clos avec une particule unique en son sein n'a plus de sens topologiquement. Toutes les particules se retrouvent avec leur fonction d'onde contractées en un seul point spatialement et temporellement. C'est le Big Bang que nous connaissons.
Après-propos
Voilà. Je suis heureux d'avoir pu exposer ma théorie et j'espère que les critiques seront nombreuses voire que quelques arguments viendront me faire changer d'avis ou la faire évoluer.
Pour moi l'univers est cyclique temporellement mais pas forcément cyclique dans l'espace. Pourquoi les particules au moment du Big Bang reviendraient exactement à leur place du dernier Grand Rebondissement ? Pour moi, leur positionnement devrait être chaotique et donc unique pour chaque cycle.
Merci d'avoir lu et au plaisir de lire vos commentaires.
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