Sans vouloir jeter la pierre à personne, ce n’est pas toujours facile de digérer des choses qui ne sont comprises qu’à moitié. Si quelque chose de compris peut se renforcer et se confirmer avec le temps, à coup d’exemples parlants, quelque chose de mal compris, qui malgré s’être éclairci un court instant, finit par s’effacer sans laisser aucune trace. Je pense notamment à la récente discussion que nous avons eue sur la «courbure» de l’espace temps ou des tranches spatiales. Et bien c’est exactement ce qui s’est passé, j’ai eu l’impression de comprendre deux ou trois trucs mais plus la discussion avançait et plus la conclusion fatidique se faisait sentir : on arrivera à rien. Et comme chaque discussion qui ne se termine pas par un schéma clair et synthétique synonyme de «con-prehension» et bien je n’en retient et retire rien du tout, pas besoin d’attendre un an.
Pour Daniel, c’est sans doute un peu différent. Il s’intéresse à «trop de lièvres» à la fois. Et des lièvres du genre pointus. Comme il n’a apparement pas le niveau en maths pour tout comprendre alors il survole tout. Et quand on survole on sait ce que ça donne : de quoi passionner les comptoirs mais rien de mieux. Alors soit il cherche à alimenter sa conversation et le mode «je place qq mots savants dans le désordre» peut faire illusion, soit il a vraiment envie de comprendre mais dans ce cas il va falloir choisir un lièvre : la RR, la RG, la cosmo, la MQ, l’observation, l’histoire des sciences. Tu prends quoi ?
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