Réflexion philosophique sur le métier de scientifique dans sa globalité
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Réflexion philosophique sur le métier de scientifique dans sa globalité



  1. #1
    herman

    Réflexion philosophique sur le métier de scientifique dans sa globalité


    ------

    Bonsoir,

    Tout d'abord, pardonnez-moi pour ce titre un peu pompeux, je ne savais pas comment mieux ciblé mon sujet. De plus, peut-être ne suis-je pas dans la bonne partie du forum et je m'en excuse.

    Etant au tout début de mes études post bac (en université pour plus de liberté), je m'interroge beaucoup.
    J'ai déjà partagé mes idées avec d'autres élèves et quelques professeurs mais j'aimerai avoir l'avis d'un plus grand nombre. Si vous constatez une absurdité dans mes propos ou si cela vous consterne, n'hésitez pas à me le dire. Je me lance...


    Dans le monde, je distingue trois pôles dans lesquels on peut regrouper 90% des métiers d'aujourd'hui. Le pôle littéraire (que je ne détaillerai pas car il ne rentre pas dans ma réflexion), le pôle économique et le pôle scientifique.
    Il est préférable de s'orienter vers le pôle économique pour avoir un salaire indécent. Toutefois on peut être pationné par un des nombreux domaines du monde scientifique.

    A partir de là, on pourrait schématiser ces deux poles, d'un coté l'économie et l'argent, de l'autre la science et l'avancée de l'Homme. A mes yeux, l'économie n'est qu'un circuit interne à l'humain, des échanges entre les différents pays, le boursicotage...aucune perspective, simplement une fluctuation d'argent passant de mains en mains et changeant chaque année le nombre de riches, de pauvres... La science - elle - permet de remonter le temps (origine de l'homme, le bigbang) et d'élargir nos connaissances (astrophysique par exemple).

    A ce stade, j'oppose donc ces deux poles, une borne - et une borne +.

    Chaque individu est comme "chargée" et se retrouve attiré d'un coté ou de l'autre. D'autres sont neutres et leur choix devient complexe.

    Je pense donc qu'un Homme ayant atteind le stade ou il hésite entre ces deux poles va simplement se laisser attirer par l'un d'entre eux. Pour certains, cela se fera naturellement et il ne s'en rendra pas compte. Ici, je n'exclue pas les gens cupides, ces gens là AIMENT l'argent, ils sont donc logiquement attirés par l'économie.

    J'en viens donc à me demander si tout n'est pas joué d'avance ? En effet, tout comme le disait les philosophes grecs "l'intelligence est injuste, elle est donné à l'Homme à sa naissance" je dirais "la charge d'un être humain lui est donné à sa naissance, il sera scientifique ou économiste (je continue ici d'exclure les autres possibilités et donc les personnes qui vont avec car elles ne rentrent pas dans la réflexion). Je tiens à préciser que je ne me compare pas aux philosophes grecs ici ^^.

    Dans mon cas, je me pose alors cette question "J'aime l'économie, j'aime la physique, j'étudie actuellement la physique mais elle est loin de me distraire autant qu'un match de tennis, suis-je donc fait pour la science ?".
    Tout cela me semble très complexe, j'en suis actuellement au stade où je me dis "Le monde scietifique est fermé, on est fait ou non pour ce domaine et à la moindre remise en question, alors on connait la réponse".

    Je suis intéressé par l'argent mais la physique me passione également...problématique lorsqu'on applique ma réflexion.

    Je me doute que tout cela n'est probablement pas très clair pour vous c'est pourquoi je suis ouvert à toutes questions.

    Je sais aussi que tout cela semble tordu et aussi peut-être rempli de clichet mais bon.

    Voilà, j'espère que ce sujet vous intéressera et que vous y répondrez .

    -----

  2. #2
    invitedb5bdc8a

    Re : Réflexion philosophique sur le métier de scientifique dans sa globalité

    salut,
    serais-tu atteint de cette maladie franchouillarde qui trouve que l'argent c'est sale ?

    Sois pragmatique:
    dans l'ordre il faut manger d'abord, puis penser ensuite. Si tu n'as pas une situation de famille te permettant de vivre avec un petit salaire, je te suggère de commencer par un métier lucratif pour accumuler de quoi, ensuite te faire plaisir.

    Galérer, ce n'est jamais bon. La vie ce n'est pas que le boulot.

    NB: ceci dit, l'économie n'est pas un simple échange d'argent, il y a bien création de richesse, et ce même sans innovation technologique.

  3. #3
    herman

    Re : Réflexion philosophique sur le métier de scientifique dans sa globalité

    Non mais je ne parle absolument pas de l'argent comme une nécessité, je considère ici qu'un chercheur scientifique gagne largement assez pour vivre correctement, je ne pense pas être à coté de la plaque en disant ça.

    Donc merci mais tu es dans l'erreur .

  4. #4
    invite9c9b9968

    Re : Réflexion philosophique sur le métier de scientifique dans sa globalité

    Citation Envoyé par herman Voir le message
    Non mais je ne parle absolument pas de l'argent comme une nécessité, je considère ici qu'un chercheur scientifique gagne largement assez pour vivre correctement, je ne pense pas être à coté de la plaque en disant ça.

    Donc merci mais tu es dans l'erreur .
    Salut,

    Ça dépend dans quels pays, et ça dépend où. Ainsi en Italie, la condition de chercheur débutant est très difficle à gérer, car le salaire n'est pas très haut (à peu près le SMIC français).

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invitedb5bdc8a

    Re : Réflexion philosophique sur le métier de scientifique dans sa globalité

    Citation Envoyé par herman Voir le message
    je considère ici qu'un chercheur scientifique gagne largement assez pour vivre correctement, je ne pense pas être à coté de la plaque en disant ça..
    Vivre correctement: comment définis-tu cela. Mon expérience personnelle est que meme en étant très peu dépensier, mes besoins financiers pour vivre correctement ont considérablement augmenté (sans compter le prix de l'immobilier qui est devenu absurde). Vivre seul, OK smic + 50%c'est bien, mais à Paris , c'est limite. Puis on se marie, on a des enfants, ils font des études...

  7. #6
    herman

    Re : Réflexion philosophique sur le métier de scientifique dans sa globalité

    Oui là tu as raison, tout dépend de l'endroit où l'on vit.

    Mais justement, à compétence égal (je veux dire diplome similaire) on touchera + d'argent via l'économie et moins via la science (oui c'est général comme idée et comme à toute règle il y a des exceptions).

    Mais faut-il vraiment être pationné pour devenir un très bon chercheur scientifique ou suffit-il d'aimer son travail ? (pour moi le terme de travail implante des limites, on ne fera pas énormément d'heures supplémentaires alors que le pationné lui travaillera +).

  8. #7
    invitea4a042cf

    Re : Réflexion philosophique sur le métier de scientifique dans sa globalité

    Dans le monde, je distingue trois pôles dans lesquels on peut regrouper 90% des métiers d'aujourd'hui. Le pôle littéraire (que je ne détaillerai pas car il ne rentre pas dans ma réflexion), le pôle économique et le pôle scientifique.
    D'où sors-tu ce chiffre ?
    - Les services à la personne, c'est scientifique, littéraire ou économique ? Je ne parle pas des infirmières, qu'on peut éventuellement classer comme scientifiques, mais des autres (puéricultrices, aides soignantes, administratifs, l'instituteur, etc.)
    - le bâtiment, tu le classes comment ? Le maçon est-fait-il partie de ta rubrique "économique" ?
    - et l'artiste, il est littéraire, même quand il est musicien ? Et le conducteur de trains ? Et l'agriculteur ? etc.
    Bref, dès le départ, tes données sont faussées.

  9. #8
    herman

    Re : Réflexion philosophique sur le métier de scientifique dans sa globalité

    C'est bien de s'attarder sur ce genre de choses.

    Même si ça n'a aucun interet je vais te répondre.

    Il y a bien trois poles, littéraire, scientifique et économique. On est ici dans un débat, j'avance le chiffre de 90% ce qui fait 10% de métiers ne rentrant pas dans le contexte. Ma définition a un sens très large, je regroupe les métiers du batiment dans le domaine scientifique mais ils sont à la limite de faire parti des 10%. Les artistes sont tous littéraires, les agriculteurs font parti du pole économique (pour certains, les autres sont dans les 10%) mais ça n'a aucun rapport avec le débat...

    Bref, je trouve incroyable de se donner la peine de formuler une réponse pour débattre d'une donnée initiale dont je ne me sers absolument pas après. Je cible le débat sur le choix entre le pole scientifique et économique, c'est vraiment incroyable ces gens qui n'ont que ça à faire que de chipotter sur un détail :/

  10. #9
    invitea4a042cf

    Re : Réflexion philosophique sur le métier de scientifique dans sa globalité

    Ce "détail" démarre ton argumentaire, et en est la base.

    Quand je lis par exemple :
    les agriculteurs font parti du pole économique
    et
    A mes yeux, l'économie n'est qu'un circuit interne à l'humain, des échanges entre les différents pays, le boursicotage...aucune perspective, simplement une fluctuation d'argent passant de mains en mains et changeant chaque année le nombre de riches, de pauvres...
    Je suis quelque peu perplexe. L'agriculture ne serait donc qu'une fluctuation d'argent de mains en mains !

    Ca doit être encore du chipotage, pour toi. Mais puisque tu t'intéresses à la science, sache que c'est en "chipotant" sur les explications et les données précédentes que les scientifiques avancent dans la connaissance.

    Bref, tu tentes de raisonner sur une base sans queue ni tête.

  11. #10
    herman

    Re : Réflexion philosophique sur le métier de scientifique dans sa globalité

    Je pense que tu devrais te documenter quelque peu sur l'agriculture moderne.

    Les agriculteurs d'aujourd'hui se cotisent pour acheter des machines en commun, étendent leur domaine, les petits se font racheter par les grands. Rien qu'en France les gros agriculteurs gagnent 15 000 euros par mois (un couple d'agriculteurs). Aux états-unis, n'en parlons même pas, c'est encore pire.

    Sinon oui il reste quelques agriculteurs à l'ancienne aujourd'hui mais cette agriculture ci est en grande difficulté.

    Alors s'il te plait, ne viens pas m'attaquer gratuitement sur des choses que tu ne maitrises pas.

    EDIT : Comme tu veux visiblement tirer le débat vers le bas, je ne te répondrai plus si c'est pour continuer sur cette voie, quoique tu puisses répondre. Je serai par contre très heureux de construire ce dernier avec toi.

  12. #11
    invite00f5988b

    Re : Réflexion philosophique sur le métier de scientifique dans sa globalité

    Citation Envoyé par Gwyddon Voir le message
    Salut,

    Ça dépend dans quels pays, et ça dépend où. Ainsi en Italie, la condition de chercheur débutant est très difficle à gérer, car le salaire n'est pas très haut (à peu près le SMIC français).
    En Belgique, la vie de chercheur n'est pas vraiment mieux. Bon OK, c'est plus que le SMIC, mais ce n'est pas l'Eldorado, et puis question sécurité d'emploi, c'est une catastrophe.

    Pour être honnête, la sécurité d'emploi est la première raison qui m'a fait quitter le monde de la recherche universitaire. Les contrats de 3 mois, j'ai connu. Quand on est jeune, on se dit que ce n'est pas grave, d'ailleurs on se plait tellement dans son job de chercheur qu'on ne se soucie même pas trop de cela. Et puis vient le départ d'un premier collègue de 40 ans qui se retrouve quelques mois sans contrat et qui "perd patience". Quand on a ni maison à payer, ni famille à nourrir on se dit qu'il aurait pu tenter de rentrer un dernier dossier de bourse ou l'autre... Un jour, on trouve la maison de ses rêves, on se précipite à la banque pour le prêt et l'on apprend de la bouche de son conseiller banquaire qu'un contrat à durée déterminée à l'université n'est pas une garantie suffisante pour obtenir le petit prêt demandé... On se débrouille, on vide les bas de laine qu'on a difficilement accumulés et on commence a rembourser une somme non négligeable tous les mois. Puis vient le mariage, la famille, ... une autre vie commence. A ce moment la on se dit que si le prochain contrat ne suit pas directement celui qui est en cours, on sera face à un problème économique évident. On commence à regarder avec un peu plus d'insistance les sites d'offres d'emplois. Et puis un jour, c'est à notre tour d'offrir un verre d'adieu à ses potes de labo, non sans un petit pincement au coeur. Une autre vie commence. La péridode de transition passée, on se dit que cette nouvelle vie n'est pas si mal et on fini par qualifier ses années de recherche comme ses jeunes années. On en garde une certaine fierté et plein d'excellents souvenirs que l'on aime partager quand on se retrouve entre anciens collègues. Au fond de soi on se demande aussi comment on a fait pour rester ci-longtemps dans ce monde si à part.

    Evidemment, tous les chercheurs ne quitte pas le monde de la recherche universitaire. Il ne faut surtout pas généraliser. Mais je crois qu'il est important de bien se rendre compte qu'on a souvent plusieurs vies au cours d'une même vie. Je te conseillerais de ne pas trop te casser la tête avec ses pensées et de vivre ta vie (ou plutôt tes vies) comme tu le sens le mieux et comme le vent te portera...

    Cyclodex

  13. #12
    invite88ef51f0

    Re : Réflexion philosophique sur le métier de scientifique dans sa globalité

    Herman, au lieu d'être agressif, tu pourrais essayer de comprendre le point de vue des autres, qui me paraît bien moins réducteur que le tien...

  14. #13
    herman

    Re : Réflexion philosophique sur le métier de scientifique dans sa globalité

    Oui cyclodex mais bon tous les chercheurs ne sont pas en CDD, du moins pas en France . Mais je ne voyais pas vraiment ce coté là de la recherche (bien qu'on en soit tous conscient) mais plus le degré d'investissement que la science peut demander de nos jours pour être vraiment performant.

    Coincoin, relis la première réponse de Cécile, elle ne donne pas de point de vue mais considère dès le départ que je dis n'importe quoi, je suis désolé mais c'est un post sans interet. Et par conséquent je ne crois pas que son avis soit moins réducteur que le mien. Je ne fais que schématiser la réalité (avec des à peu près aussi). C'est certe direct mais je ne crois pas du tout être réducteur , juste réaliste.

  15. #14
    invite00f5988b

    Re : Réflexion philosophique sur le métier de scientifique dans sa globalité

    Citation Envoyé par herman Voir le message
    Oui cyclodex mais bon tous les chercheurs ne sont pas en CDD, du moins pas en France . Mais je ne voyais pas vraiment ce coté là de la recherche (bien qu'on en soit tous conscient) mais plus le degré d'investissement que la science peut demander de nos jours pour être vraiment performant.
    Etre nommé dans la recherche scientifique universitaire, en Belgique ça devient de plus en plus difficile

    Pour ce qui est du degrè d'inverstissement, ma phrase "Au fond de soi on se demande aussi comment on a fait pour rester ci-longtemps dans ce monde si à part" y faisait un peu allusion. Comme dirait le disciple de Léonard (comprendra qui pourra) "Servir la Science est ma joie". Quand on aime on ne compte pas. Chercheur est souvent une activité à temps plein, et quand je dis ça, j'englobe la plupart des heures de la journée, et parfois même celles de la nuit. Il m'est déjà arrivé de passer des nuits pour boucler un rapport, une publication, ou une présentation. Le concept d'heure sup ne fait évidemment pas partie de ce monde.

    Cyclodex

  16. #15
    invite9c9b9968

    Re : Réflexion philosophique sur le métier de scientifique dans sa globalité

    Coincoin, relis la première réponse de Cécile, elle ne donne pas de point de vue mais considère dès le départ que je dis n'importe quoi, je suis désolé mais c'est un post sans interet

    Cette remarque de Cécile est sensée et critique objectivement ton point de vue sans pour autant t'agresser. Or tu te contentes de l'agresser avec un langage qui n'a pas lieu d'être ici.

    En conséquence, je ferme ce sujet.

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