Bonjour.
Ceci est une version modifiée d'un post d'Aout 2005 sur un autre forum (la modification résulte du fait que le temps ne peut être à l’origine de l’énergie. Ben oui quoi on peut se tromper - Le fait que je veuille le poster ici résulte d'un dysfonctionnement du premier forum). L’ambition de ce texte n’est autre que d’apporter une proposition de réponse à cette question d’ado : mais enfin qu’y avait il avant le bing bang ? Je précise : une proposition… pas la solution !!!
Par ailleurs, j'ai demandé en MP à deux modérateurs si le contenu de ce post était permis sur ce forum (en effet cela me semble très limite par rapport au point 6 de la charte) mais n'ayant pas obtenu de réponse je me permets malgrè tout de le poster, avec toutes mes excuses par avance si celui ci n'a rien à faire sur ce forum.
Ceci ayant été dit voici le texte en question :
Fermons les yeux et imaginons un instant qu’il n’existe rien, qu’il n’y ait pas d’espace, pas même de temps, que ce soit le néant absolu.
Supposons que dans ce néant absolu il n’existe qu’une chose : la probabilité infime que surgisse un point mathématique.
Cette probabilité infime que surgisse un simple point mathématique dans cette "nuit de l’espace et du temps" existe-t-elle réellement ? A vous de voir. Peut être y a-t-il aussi d’autres constructions intellectuelles qui permettent d’accepter la suite de ce texte comme une possibilité.
Admettons que vous acceptiez l’idée qu’un point mathématique puisse surgir du néant absolu. Que cette infime probabilité dans la " nuit du temps et de l’espace " pouvait, devait (inévitablement ?) finir par se produire.
Qu’avons-nous dès lors ?
-Premièrement, nous avons notre point mathématique.
-Deuxièmement, nous avons un instant t0 origine du temps, qui survient dès lors que se produit cet évènement
-Troisièmement, nous avons simultanément à l’apparition de ce point mathématique, et en conséquence, un espace mathématique à 3 dimensions.
En effet, lorsque l’on défini le point en physique, on a coutume de dire que l’on néglige sa taille. Cependant "dans" le néant absolu, ce point ne peut exister sans sa dimension à savoir à minima une droite. De même il n’est plus possible de négliger « l’épaisseur » de la droite, il faut l’inclure dans sa dimension qui est la surface, à minima plane. Toujours en suivant le même raisonnement, on ne négligera pas l’épaisseur de la surface ce qui nous conduit à définir la troisième dimension mathématique de l’espace. Trois dimensions " semblent suffire " à positionner un point mais surtout, et c’est ce qui nous intéresse ici, à prendre en compte toutes ses "épaisseurs"
A ce stade nous avons une origine du temps, un point mathématique et trois dimensions mathématiques qui permettent d’appréhender les épaisseurs du point.
On pourrait alors regarder cet ensemble, uniquement si on se dit que les idées citées ci-dessus ne sont pas trop extravagantes, comme un pseudo univers directement issu du néant, conséquence de la probabilité qu’il pouvait ou devait se passer quelque chose.
Nouvelle étape ? Faut-il rattacher cela directement au pseudo univers dont on vient de parler ? Je l’ignore…
Je suppose que de par son " épaisseur " notre point originel passe du virtuel au réel.
Pour tenter d’imager cette supposition, c’est un peu comme si l’on se disait " je veux tracer mon point ici " (il n’a pas encore d’épaisseur). Pour qu’il ait une existence réelle, je dois lui donner une épaisseur, autrement dit le tracer. On constate que le passage du virtuel au réel se fait par l’épaisseur du point. Si l’on revient sur l’idée que notre point issu du néant a bien une " épaisseur ", on pourra éventuellement aussi admettre qu’il prend corps à un instant non défini.
Enfin, ultime supposition, de ce que je considère comme une simple construction intellectuelle sur un avant big-bang, et qui ne peut ni ne pourra, sans doute, jamais être une théorie scientifique éprouvée :
Notre point réel étant placé dans un pseudo univers. Une énergie considérable serait nécessaire pour qu’il remplisse de vide l’infini de ce pseudo univers (qui n’est pour l’instant que mathématique). En un temps infini décimal (rappel : le temps existe déjà dans le pseudo univers à partir de l’instant t0) le vide s’étend vers l’infini tandis que l’énergie colossale nécessaire à cette expansion se concentre en un seul point, puis l’énergie commence à refroidir.
Fin de ce conte (au sens où il raconte une histoire qui peut satisfaire une interrogation existentielle) qui pourrait être une préhistoire du big-bang.
Si quelqu’un a des propositions pour retirer les incohérences scientifiques de ce texte ou pour l'amender, je suis preneur.
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