Discussion : zéro, l’unité, les irrationnels et l’infini en physique.

Les propriétés de certains nombres bien connus suscitent en moi de nombreuses questions. Tout d’abord, les relations très fortes entre les propriétés du zéro, de l’unité et de l’infini (i.e. l’infini exposant zéro égale à l’unité, etc … pour ne citer que celle-là).

Il en va de même pour les irrationnels tels que pi, la base e de ln ou bien encore phi le nombre d’or. Mais allons encore plus loin. Ces valeurs, auxquelles nous ajouterons les constantes de la physique quantique, semblent « fixer » le modèle standard, comme si celui-ci était la cristallisation d’un modèle d’univers, celui que nous connaissons, parmi tant d’autre.

Certains physiciens spéculent sur les propriétés d’un univers où l’on modifierait imperceptiblement certaines de ces constantes. Mais je pense qu’il est très difficile de concevoir un univers où ces constantes (voire le modèle géométrique qui leurs sont associées) sont différentes. Je n’aborderais pas ce sujet pour le moment.

De plus, même notre modèle standard me pose des problèmes. J’ai du mal à concevoir que nos particules se limitent aux nombres de quarks et de leptons officiellement connus. La théorie des cordes nous enseignent qu’il se pourrait qu’il existe autant de particules que de possibilité de faire varier la tension et la fréquence de vibration des cordes hypothétiques. Mais l’on peut faire le strict parallèle en considérant qu’un électron est la fixation, la « cristallisation » d’une fractale d’énergie.

J’en arrive à me poser la question suivante : si les particules sont des variations d’énergie libre, comment qualifier dans sa plus simple expression cette énergie, au-delà de l’expression relativiste d’A.E. ? Et pour boucler la boucle, j’ai le vertige à l’idée de penser que l’on pourrait concevoir cette énergie sous la forme binaire : zéro ou l’unité … ce concept purement spéculatif me donne le vertige … et vous ?