Bonsoir.
Tout est dans le titre:
" L'intelligence est-elle une caractéristique innée ou acquise ? "
Merci.
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Bonsoir.
Tout est dans le titre:
" L'intelligence est-elle une caractéristique innée ou acquise ? "
Merci.
De mon point de vue le potentiel intellectuel est clairement innée alors que sa concrétisation est le fait de l'environnent au cours de la vie.
Les expériences sur les jumeaux confirment l'influence de l'environnement mais je ne sais pas dans qu'elle proportion.
Salut,
l'origine de l'intelligence est dans l'innée et dans acquis. Avec le patrimoine génétique d'une grenouille, on ne devient pas Einstein. Si on nous apprend pas à parler, on ne parlera jamais. Et il ne sert à rien d'essayer de se demander quelle est la proportion de l'innée, et quelle est la proportion de l'acquis, c'est 100 pour cent des deux. Sans patrimoine génétique, et avec un bon environnement, on ne devient pas à moitié intelligent, sinon, il suffirait de bien élevé une grenouille pour qu'elle devienne à moitié aussi intelligent qu'un humain. De même, avec un patrimoine génétique adéquate, si on apprend pas à parler une langue, on n'arrivera pas à la parler à moitié, on ne la parlera pas du tout.
Ce qui est clair c'est que notre conscience n'est pas figée et évolue dans le temps, on change d'idée, de conditionnement, on engrange de l'expérience.
Toutes ces modifications dans le temps sont dues a notre environnement. On pourrait dire que réfléchir sur soi-même,isole, peut nous changer sans qu'il y ai eu de rapport a l'environnement mais on ne se remet jamais en cause intrinsèquement mais bien nous-même par rapport a notre environnement.
Ensuite par intelligence je comprends appréhension et traitement par un individu des informations de son environnement, et je ne peux imaginer son évolution que par rapport un état de "départ" pris arbitrairement par exemple a la naissance, conditionne par la structure du corps (génétiquement) et encore peu différencié dans son évolution par rapport a un autre génétiquement proche, même si l'information est appréhendée et traitée différemment, car ces informations auront été très similaires (bien que strictement différentes).
Au cours du temps et des expériences ce système traitent des informations de son environnement qu'il interprète et qui modifie a son tour le système traitant.
Aussi les expériences ou même ma propre expérience de vie sur les jumeaux montrent une certaine cohérence dans l'évolution du dit système, si des différenciations apparaissent, ce n'est pas pour autant une lois du chaos, il a des marges d'évolution : oui on ne fera pas a coup sur d'une personnes prise aux hasard un virtuose du violon.
Ainsi j'en reviens a mon sentiment de départ car rien ne peut être démontrer, que chacun hérite d'une structure de départ unique, qui a plus de similitude avec ses ancêtres qu'avec la majorité d'autre individu pris au hasard et qui ne cesse d'évoluer suivant, les informations acquises, sa structure en l'etat actuelle(biologique et émotionnel, pour inclure les éléments qui ne s'expliqueraient pas (encore?) par des raisons matériel) et de façon strictement différente de tout autre.
J'y vois un système traitant et auto-traite dynamique dans le temps.
Constamment en acquisition d'informations et réorganisation suivant des règles uniques mais définies en l'état et qui évolue et évolueront elles aussi.
Pour finir je dirais que l'intelligence comme je l'ai définie est en ce sens acquise car son évolution est permanente et cette évolution n'est étrangère ni a l'information qui l'a traverse a un instant donne ni a son état a l'instant N-1 (qui introduit par iteration le concept d'innée)
Ce n'est qu'une mise au point de ma propre vision des choses et je suis prêt a en changer si on me convainc d'une autre qui semble plus juste.
Bonjour à tous,
Une lecture à recommander chaudement pour se faire une petite idée de l'étendue du problème : La mal-mesure de l'homme (Stephen JAY GOULD).
Ce livre est également intéressant par la part qu'il fait à l'étude de l'influence des préjugés sur l'analyse des données.
Bonne lecture
Bonjour,
L'intelligence n'a t'elle pas plusieurs formes :
Pourquoi ces différents types d'intelligence reposeraient ils sur des caractéristiques identiques en ce qui concerne le cheminement individuel (influences environnementales, éducation, apprentissages, ...) et le phénomène héréditaire (prédisposition) ?
L'intelligence logique
L'intelligence verbale
L'intelligence spatiale
L'intelligence sociale
L'intelligence émotionnelle
L'intelligence pratique
...etc
Patrick
Ben.....les deux
Clairement, tu as un potentiel au départ....Et ce potentiel, plus ou moins fort se développe....plus ou moins bien.
Imagine un chêne: Est-ce que le chêne adulte est inné ou acquis ?
Il provient d'une graine...de chêne....celle-ci va pousser en fonction de nombreuses variables...pluie, terrain, soleil, etc....
Cyrille
Je dirais plutôt un type de potentiel.
Quelqu'un qui a un type de potentiel inférieur (si tant est qu'il existe une métrique) a une autre personne ayant une prédisposition peut le développer plus du fait de son environnement plus favorable.
Ceci est il vrai pour tout type d'intelligence ?
Patrick
Intelligence : pas innée ou acquise
Mais innée et acquise, pourquoi voir un fractionnement, là où il y a continuum ?
Il ne s'agit pas forcément de se prononcer pour l'une ou l'autre des approches mais la question amène à se demander la relation entre les deux justement.
Inné et acquis...C'est la même chose.
Ce qui est inné et le résultat d'un acquisition.
Ce qui est acquis l'est en fonction de ce qui est inné.
C'est une seule et même chose, un continuum.
Bonjour Baguette,
Désolé, mais nous ne vivons pas dans le même monde...
Vous vivez dans votre monde de la bonne logique binaire, ou tout est noir ou blanc, ça paraît si simple, et si rassurant sans-doute.
Les choses peuvent être grises, indéterminées, ni vraies , ni fausses...
Réveillez-vous...
Cordialement,
Mumyo
Logique binaire, et logique tétravalente...
Cette vision simpliste à l'extrême imposée par la logique binaire, ne laisse place à aucune des nuances exigées par le simple bon sens.
Par exemple, durant un conflit entre deux clans, les dirigeants de chacun des clans vont décrire le clan adverse comme «l'axe du mal» et leur propre clan comme «l'axe du bien» opposition dichotomique qui leur offre d'abord l'exclusion du terme tiers pour proclamer faussement «qui n'est pas avec nous est contre nous» au mépris de ceux qui veulent, avec raison, ne prendre parti ni pour l'un ni pour l'autre clan; opposition dichotomique qui leur offre aussi le principe de non-contradiction comme paravent pour cacher aux membres des deux clans que leurs dirigeants respectifs ont un intérêt commun à poursuivre ce conflit qui les maintient au pouvoir; opposition dichotomique qui permet enfin aux dirigeants des deux clans d'adopter une attitude identique, mutatis mutandis, sans éveiller le scepticisme des membres de leurs clans respectifs quant à la réalité et la logique de leurs proclamations respectives, pourtant diamétralement opposées.
Dans le discours politique, religieux, social ou économique, la logique binaire sert maintenant plus souvent d'outil d'aveuglement pour camoufler le mensonge ou l'absence de raisonnement que d'outil de raisonnement sérieux («qui ne fait pas la guerre au terrorisme soutient le terrorisme» et autres fariboles de la même eau). Autrement dit, la logique "aristo" (aristotélicienne) est devenue, par son simplisme extrême, une arme de désinformation, un instrument de maquillage, un outil de mensonge. Ainsi galvaudée, elle a perdu sa fiabilité et n'a donc plus guère de place dans l'outillage logique du penseur.
D'autre part, dans le discours philosophique comme dans le discours technique ou scientifique de pointe, la logique dichotomique a depuis longtemps atteint son niveau de Peter (niveau d'incompétence: le point où elle cesse d'être un outil de réflexion pour devenir un handicap au raisonnement sérieux), on s'en rend compte dès qu'on discute de questions ontologiques, de cosmologie ou de physique théorique: pour peu qu'un point admette plus d'une interprétation, la discussion vire rapidement presque toujours à l'impasse.
Bien sûr, nous n'allons pas jeter aux poubelles la logique dichotomique: ce marteau de la pensée reste très utile pour enfoncer les clous de la raison logique dans le cercueil des problèmes simples, mais il est grand temps de ranger cet ancien outil avec sa boîte à clous rouillés dans le coffre à outils de grand-papa et d'apprendre à utiliser un outil plus adéquat pour enfoncer les vis du raisonnement logique dans le cercueil des problèmes complexes.
Changer le sens des mots à l'air d'être ta spécialité...
Ca fait peut-être bien dans les diners mondains, mais en sciences, c'est un excellent moyen de dire n'importe quoi.
Inné et acquis sont deux termes qui, quand on parle de caractères biologiques, ont un sens très précis, et bien distincts. Tu peux bien évidemment sortir des lieux communs à base de gris et de ni-ni, mais ça ne donnera que du blabla, rien d'intéressant pour comprendre les choses (mais bien sur toujours utile pour jeter de la poudre aux yeux)
D'une part on se calme. D'autre part Mumyo, quand on cite on dit de qui est la citation.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Salut!Bonjour Baguette,
Désolé, mais nous ne vivons pas dans le même monde...
Vous vivez dans votre monde de la bonne logique binaire, ou tout est noir ou blanc, ça paraît si simple, et si rassurant sans-doute.
Les choses peuvent être grises, indéterminées, ni vraies , ni fausses...
Réveillez-vous...
Cordialement,
Mumyo
je penses que pas mal de monde sur le forum est d'accord pour dire que l'inné et l'acquis ne s'excluent pas forcément. Comme je l'ai déjà dit plus haut, pour savoir lire le français, il faut à la fois hériter d'un materiel génetique adéquate (une grenouille n'apprendra jamais à lire), mais également avoir vécu avec des personnes qui vous ont appris à lire le français. Ceci étant dit, les objections qu'on te fournissait visait - je pense - à te dire que ce n'est pas parce qu'il ne faut pas opposer l'inné et l'acquis que ces termes désignent la même chose. Les mots, surtout en science, ont un sens précis, et je ne vois pas comment décrire le monde qui nous entoure en se contentant de dire que tout est un continuum.
A +
Certes, mais il faut garder aussi à l'esprit que de nombreux concepts physiques ont des frontières floues...C'est aussi un aspect important.Les mots, surtout en science, ont un sens précis, et je ne vois pas comment décrire le monde qui nous entoure en se contentant de dire que tout est un continuum.
Et les concepts ont des frontières floues parcequ'ils ne disent qu'une partie de la vérité...Il ont une incomplétude inhérente. Le mot n'est pas la chose.
Et l'univers est un tout.
Exemple de frontières floues :
Acquis et inné.
Vivant ou inerte
classique ou quantique
Désolé mais pour moi tu ne réponds pas à l'objection. Tu agites simplement des mots.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Lorsque j'emploie le mot "Nuage" je désigne quelque-chose de "bien défini". Pourtant le terme nuage est un concept flou.Peut-on définir les limites précises d'un nuage ? Ou commence t-il ? Où s'arrête t-il ?
Tu continues...
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Je pose une question simple...Peux-tu définir les limites précises du nuage ?
On sait très bien depuis longtemps que la réponse à ce genre de question est "non".
Mais on sait tout aussi bien qu'on s'en fiche.
Définir pour le plaisir de définir est un exercice vain, qui ne peut qu'amener à agiter des mots.
Dans le cadre scientifique, une définition est un moyen, pas un but en soi. Moyen de communication, mais surtout un moyen à des fins pratiques, qu'on peut résumer en "faire des prédictions".
Il y a des définitions aussi précises que nécessaire pour le mot "nuage" quand on a besoin de ce concept pour faire des prédictions particulières.
La question que tu poses n'a pas de réponse générale dans ce que j'appellerais le "vide éthéré" de l'agitation des mots pour le plaisir d'agiter les mots (et j'y inclus la notion de "compréhension" quand elle est détachée de toute application pratique), mais elle a des réponses particulières dans des cas particuliers, et cela inclus tous les cas d'application pratique.
On ne peut pas faire de la science avec seulement des mots.
Cordialement,
Et de toutes façons ta réponse/question n'est qu'une manière d'esquiver la critique qui t'est faite de brouiller le sens du couple inné/acquis.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Je partage partiellement l'avis de Mumyo, bien que je sois pas du tout d'accord avec l'argumentation un peu sophiste sur les bords .
Pour commencer, il s'agit toujours des mêmes problèmes, qu'est ce que c'est l'intelligence? L'inné est il uniquement génétique? Et l'acquis est il uniquement issu de processus cognitifs conscients ou prends t'il en compte l'histoire de la sensibilité de chacun? Du coup retour a la 1ere question, qu'est ce que c'est l'intelligence?
Même en simplifiant au maximum, mis a part l'évidente différence de définition entre les 2, où se situe la distinction entre inné et acquis? Sans parler de p'tits nuages, c'est pas si simple.
Hypothèse 1: c'est acquis!
Parce qu'un enfant qui nait est en mode "apprendre" et c'est a force de le faire qu'il va mettre en place ses structures cérébrales lui permettant des processus cognitifs de plus en plus complexes.
Problème => pourquoi un singe dans les mêmes conditions ne peut pas atteindre le même "niveau d'intelligence" ?
Hypothèse 2: c'est donc inné!
Parce que notre matériel génétique nous a programmé avec un cerveau hautement plus perfectionné que celui des autres espèces.
Problème => un bébé coupé de liens sociaux, de stimuli en tt genre ne sera pas capable d'apprendre, de comprendre, de communiquer... Alors qu'un singe dans des conditions optimales peut aller jusqu'a apprendre les rudiments du langage des signes (vieil exemple désolé )
bref re
Il me semble que c'est suffisant pour dire que ca n'est ni juste inné, ni juste acquis mais un savant mélange des 2. Dans quelles mesures c'est un autre problème.
Est ce que génétiquement certains ont un potentiel pour apprendre et retenir plus facilement? Est ce juste l'expérience qui conduit certains a avoir une curiosité intellectuelle plus prononcée et / ou des méthodes d'apprentissage plus perfectionnées? ...
J'ai l'impression que le débat ne devrait pas tourner autour de "inné ou acquis?" mais plutot "par quelles associations des 2?"
Cordialement.
Cela, personne ne le remet en question. Ce que Mumyo affirmait, c'est qu'il n'y a pas de différence entre les concepts d'inné et acquis.
Ceci dit, la question présente peu d'intérêt pour moi, parce que, contrairement au concept 'inné/acquis' qui est à peu près bien défini, le concept 'intelligence' est lui très mal défini.
A+
Ising
C'est juste une manière de botter en touche.
Indépendamment de tout vocabulaire, les capacités cérébrales d'un humain adulte sont statistiquement plus élevées que celles d'un planaire et cela est mesurable sur une très vaste palette de tests répétables.
Ceci dit, cette question a de tels effets émotifs sur une majorité de personnes que botter en touche est certainement la réponse la plus simple.
Cordialement,
Personnellement je dirais que l'intelligence dépendrait de plusieurs choses , comme la curiosité , la capacité de concentration et l'environnement, comme par exemple si l'enfant dès son plus jeune age est amené à rencontrer des situations qui le ferait travailler mentalement et donc stimulerait son développement cérébrale. Subjectivement , je dis que c'est les facteurs comme la curiosité ou la concentration qui serait innée et non pas l'intelligence elle-meme car cette dernière se divise en plusieurs branches: logique, déduction, observation, compréhension... . Je ne crois pas qu'il y ait des gens qui puissent naitre avec tout ça en meme . Chacun en fonction des expériences qu'il a vécut est plus doués dans certains domaines de l'intelligence . Dans mon cas par exemple , j'ai un mauvais sens de l'obervation et je suis plutot lent à la détente des fois ( compréhension) , mais pour ce qui est du raisonnement ( logique et déduction) je me suis à l'aise, meme si des fois j'ai des dérèglements. Il y a aussi un facteur que j'ai remarqué un facteur qui agit sur l'intelligence elle-meme , c'est l'intuition et les sois-disant test QI semble l'oublier et pourtant elle est très importante. OUF !!!!!
Ok je l'avais pas compris comme ca.
Entièrement d'accord mais a défaut de la définir (quete du Graal ) on peut quand même essayer de définir l'aspect de celle ci qui nous intéresse.
Par exemple Michel, vous parlez de capacités cérébrales, pourriez vous les définir et expliquer en quoi elles sont mesurables?
Et si ca déchaine des effets émotifs, personnellement je m'en gratte, c'est pas mon problème.
Cdlt.
Il y a des millions de mesures différentes. Par exemple, pris au hasard : http://fr.youtube.com/watch?v=OVlJv7ZkvGA
La question n'a jamais été en quoi elles sont mesurables ou non, mais plutôt quelles sont les mesures pertinentes. (Et chacun a ses favorites )
Cordialement,