Bjr Cécile,Envoyé par Cécile
Je pense que @Viirg "exprime mal" la demande du prof. !
Si telle était VRAIMENT "l'obligation" ,je sentirais poindre qq vent de colére du coté des associations de parents d'éléves.
Je suppose que le prof aurrait qq soucis à se faire aussi vis à vis de la hiérarchie !
Bon A M
Sans parler des nazis ou autres timbrés :
Arte, à moins que ce soit France 5, a diffusé un reportage sur un condamné à mort aux USA qui avait accepté de donner son corps à la science après son exécution.
Après avoir exécuté le candidat en prenant soin de ne pas l'esquinter ( quel humanisme ... ), le corps a été congelé et découpé en lamelles qui ont été photographiées puis numérisées pour en faire un modèle d'écorché en 3D.
Ce modèle est souvent présenté à la télé ou sur la toile, je suis pas sûr qu'il ai signé pour ça !
Antoine / Et père y colle au zoo ce pauv' Gersi ...
Viirg,
peux tu nous donner la consigne (exacte) de ton professeur ainsi que la discipline?
Défendre un point de vue contraire à notre propre point de vue, c'est un des premiers exercices qu'on nous apprend en cours de français, philo&co.
Je ne vois pas trop où est le problème de demander à un élève cela (d'autant plus, qu'il est à peu près certain que le prof en profitera pour embrayer sur des questions éthiques).
Existe-t-il des avantages objectifs à cette pratique ? Oui. C'est évident.
La suite du cours parlera probablement des inconvénients et des problèmes éthiques à cette même pratique, pour conclure au final que tous les moyens ne sont pas bons pour arriver à un but, même si celui-ci est louable.
Bref, la base du cours d'éthique... Je n'arrive pas à comprendre qu'il y ait une telle levée de boucliers.
Je pense Faith, que nous sommes tous primaires et réagissons au premier degré ...
Ta vision des choses est sans doute la bonne.
Antoine / Et père y colle au zoo ce pauv' Gersi ...
après son exécution...ce n'est pas la même chose.Arte, à moins que ce soit France 5, a diffusé un reportage sur un condamné à mort aux USA qui avait accepté de donner son corps à la science après son exécution
'' Nous croyons qu'il est préférable de tester sur des criminels condamnés à l'emprisonnement à vie certains médicaments ou certaines découvertes scientifiques."
J'ai bien compris que tu essayes d'argumenter dans le cadre d'un "exercice" imposé par ton prof.
Ceci étant dit,
le contradicteur : c'est donc que ces gens là n'ont pas les même droits (mis à part la privation de liberté) que les autres être humain ?'' Nous croyons qu'il est préférable de tester sur des criminels condamnés à l'emprisonnement à vie certains médicaments ou certaines découvertes scientifiques."
Sur ces gens là, on peut faire des choses qu'on ne ferait pas sur un de nos semblable ( et là voir ce que signifie : on s'approche du point Godwin), c'est à dire il ne sont pas "humain".
Quel horreur !!!
Bref, c'est IMPOSSIBLE à argumenter, et AUCUN prof ne peut te demander d'argumenter dans ce sens.
Refuse ce débat, signale à ton prof qu'il y'a un problème à défendre l'ignominie.
Et si cela se trouve c'est peut être ça qu'attend ton prof, un refus .... (j'espère)
Ou mieux,
vient au débat, et dès qu'on te donne la parole, explique en quoi l'idée d'expérimenter sur des comdamnés est en dehors de l'ethique, immorale ... et donne raison à ton "contradicteur". (en ayant encore plus d'arguments que lui !!)
Et là, quel panache !!!!
Il y a, amha, deux façons d'aborder ce débat ;
- soit on part directement sur le plan éthique, et à ce moment-là, cette position est indéfendable.
- soit on se place d'un point de vue strictement technique et "matérialiste" ( je ne sais pas si l'emploi de ce mot est judicieux, mais je n'en vois pas d'autre...) et la position de l'expérimentation sur les condamnés à mort se défend tout à fait : puisque de toutes les façons, leur mort est programmée, les effets secondaires potentiellement graves n'auront pas de retentissement à long terme sur leur qualité ( et la quantité ) de vie restante. C'est "moins grave" de déclencher une agranulocytose chez quelqu'un qui doit mourir de toutes les façons dans mettons 2 mois, que chez quelqu'un qui aurait encore 10 ou 20 ans d'espérance de vie.
Mais, même de ce point de vue strictement "technique", il y a un biais ; comment savoir si les réactions d'un organisme soumis à un stress pareil ( connaitre le jour et l'heure de sa mort...) à un traitement en expérimentation sont identiques à celles qu'on observerait dans une population "normale"?
Peut-on transposer des résultats obtenus dans une population si particulière à la population générale?
Dernière modification par mh34 ; 19/02/2009 à 06h25. Motif: passage redondant
Forcément : avant ça pique un peu ...
Antoine / Et père y colle au zoo ce pauv' Gersi ...
question peut être idiote mais ne dit on pas que les prisonniers perde leur droit?? ca ne justifi en rien mais ca apporte un élément important.
et bon ignoble ignoble ........... on verra quand tu sera confronter au meurtrier, violeur, *insérer le bon adjectif* de ta femme ou ton enfant ce que tu en penseras et ce que tu voudras faire (moi je sais déjà et je me voile pas face)
comme la précisé mh34, d'un certain point de vue c'est défendable, mettre maintenant quelqu'un dans la position de défendre ce point de vue sans avoir la possibilité d'exprimer son désaccord c'est autre chose (il pourrait y avoir ce sujet dans un devoir de philo, j'en ai trouvé via le net, mais "thèse, antithèse, synthèse"), je souhaite que le débat soit bien cadré afin que l'avocat de la cause perdue ne reste qu'un exécutant d'exercice. (difficile d'être l'avocat de Josef Mengele!)
Je pense que viirg doit faire le travail qu'on lui demande...avec mise en relief: ne parlons pas éthique mais parlons technique!
maintenant, condamnés à vie n'est pas condamné à mort...dans la première peine il y a le temps de voir une erreur de jugement s'il y a!
bonjour,
Je rappelle que en france, ce n'est pas parce qu'on est en prison que les droits civiques sont abrogés. De plus, je crois qu'il ne faut pas confondre vengeance et justice. Il est évident que la vengeance est quelque chose qui appartient à chacun d'entre nous et pas à la société. Néanmoins celà ne justifie en rien que l'on puisse se montrer aussi ignoble qu'un criminel. Sinon inutile de faire des lois, et restons en à la loi du plus fort.Mais je me pose alors la question, pourquoi une carégorie de délinquant? Pourquoi ne pas imaginer un système progressif où le produit testé présenterait une toxicité potentielle proportionnelle à la gravité du délit?
Bien sur toutes les infractions et les délits seraient soumis à ce système... Stationnements génants, excès de vitesses, viols, meurtres...etc,etc
que celui qui n'a...
BCNU
Ce n'est pas argumenté. "Nous croyons que", sans expliquer pourquoi, ça ne vaut rien.
