Et si les réseaux européens sont interconnectés, le blackout d’un pays entraînera forcément la coupure en cascade de tous les pays, non ?
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Et si les réseaux européens sont interconnectés, le blackout d’un pays entraînera forcément la coupure en cascade de tous les pays, non ?
Bien vu Faith !
Faire peur pour forcer le gouvernement à donner des sous, c'est une méthode vieille comme le monde. Peur d'un black out --> investissements dans le réseau.
apparemment il s'agit d'une interview à la BBC qui se trouve ici :
http://news.bbc.co.uk/today/hi/today...00/9410485.stm
pour autant que je comprenne le "british", il n'a pas l'air de dire qu'il faut dépenser de l'argent pour éviter ça : il dit qu'il faut dépenser de l'argent, et qu'il faudra s'habituer à ça (et il mentionne bien les smart grids comme une situation où on "change our own behaviour")
les producteur s'enrichissent donc investissent dans de nouveau moyen de productions ce qui fait baisser le prix
oui, c'est comparable au bison futé de la route, il y a toujours des bouchons mais ça les réduits et ça modifie les mentalités en offrant des alternatives.Avec ta proposition, ça consiste à "je t'incite à modérer ta consommation, à décaler ta consommation à des moments plus propices, MAIS je ne peux pas t'empêcher de vouloir consommer". Or le problème est la garantie de la fourniture d'électricité, et si la demande excède l'offre, alors ce sera le black out
Les autoroutes rapporte plus donc on en fait de nouvelles pour alléger le trafic
n'allons pas aussi loin, c'est à dire le temps que les investisseurs aient eu le temps de contruire d'autres moyens de production
je parle des conséquences à court terme, en rapport avec ta proposition précédemment. Il y a des heures creuses moins chères pendant la nuit pour inciter les gens à y reporter une partie de leur consommation, et il y a des heures pleines. Ce que je veux dire, c'est que se passerait il si à un moment de la journée, malgré un tarif dissuasif, les gens se mettent à consommer de l'élect, et que cette demande dépasse la capacité de production
Voilà, donner aux gens la possibilité de reporter leur consommation avec un tarif avantageux ne met pas le pays à l'abri d'un black out, parce que justement, on ne peut pas les empêcher de consommer tous au même moment, par coincidence, par nécessitéEnvoyé par DomiM
avec le fil compteur de nuit il pourrait faire bien plus que ce qu'il font.
un smart grid qui enverait en temps réel à tout les clients le prix en fonction de la demande.Chez le client des appareil que l'on pourrait programmer :
Si le prix du kw/h descend en dessous d'un seuil il démarre et si possible s'arrête quand sa dépasse le seuil
Il pourrait même négocier avant de démarrer un prix sur sa durée de fonctionnement.
si l'abonnement multitarif n'était pas plus cher ça augmenterai le délestage car actuellement pour un particulier c'est rentable que pour le chauffage électrique par accumulation
n'empêche que le problème traité ici est "l'électricité garantie", c'est à dire avoir toujours de l'élect dans la prise
donc c'est bien d'encourager les gens à délester leur consommation, mais physiquement, on ne peut pas les empêcher tous de vouloir consommer à un moment T, et qui fait que ce pic de consommation dépassera la capacité de production et/ou distribution
Oui, si je comprends bien la fin, il dit : "we will have to change our own behaviour and to consume when it's available, and availabe cheaply". Cela à l'horizon 2020-2030.pour autant que je comprenne le "british", il n'a pas l'air de dire qu'il faut dépenser de l'argent pour éviter ça : il dit qu'il faut dépenser de l'argent, et qu'il faudra s'habituer à ça (et il mentionne bien les smart grids comme une situation où on "change our own behaviour")
Cela dit, le sens exact de son propos dépend de la conception du "smart grid" dont il est question. Par exemple, s'il s'agit seulement de programmer son lave-linge ou son lave-vaisselle pour qu'il sélectionne automatiquement la meilleure plage quelque part entre 10h et 17h en hiver, ce n'est pas non plus une restriction traumatisante.
Comme la première partie de son propos consiste à rappeler qu'il faut faire des "investissements énormes" pour rajeunir ou remettre à niveau les capacités de production électrique du Royaume-Uni, ce peut être aussi une pression discrète à destination du décideur (ma première interprétation au début de cette discussion).
les éoliennes ne sont pas programmées pour donner de l'électricité entre 10h et 17 h en hiver . Le problème de l'intermittent , c'est que justement on ne sait pas quand ça va produire. Les machines ne seraient pas programmées pour marcher entre 10h et 17h, elles seraient programmées pour marcher quand les éoliennes produisent suffisamment, ce qui n'est pas tout à fait pareil. Et peut etre que les éoliennes ne permettraient par exemple que d'alimenter 20 % des machines en attente. On aurait donc plutot une situation du genre "vous ferez votre lessive quand les éoliennes tourneront et que ce sera votre tour sur la liste d'attente". C'est bien évidemment un changement assez net de rapport à l'énergie - il faut quand meme noter que c'est la réalité quotidienne de tous les pays du Tiers Monde.
Bonsoir.
En fait c'est les japonais du nord qui vont tester, ils vont faire face à des coupures pour éviter le black out en raison du manque de production.
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
il faudrait investir dans la recherche sur fusion nucléaire
C'est largement fait, non ? Rendez-vous dans 15 ans (au mieux) pour une estimation de la faisabilité.
Oui mais l'une des propriétés du smart grid, c'est d'optimiser malgré tout l'usage de l'énergie disponible sur le réseau (y compris ses apports intermittents). Toute tâche non urgente pourrait être programmée "à charge disponible", et la distribution sur le réseau se ferait selon les priorités / antériorités des demandes. (Enfin je ne sais pas, j'essaie d'imaginer, en général c'est vrai qu'on use de l'électricité juste au moment où l'on en a besoin...)
Non, comme le chauffage, les machines à laver, le rechargement de la voiture électrique (dans le futur)... Avec la possibilité d'utiliser quand même ces équipements si on en a un besoin urgent (par exemple, de manière automatique, la voiture se recharge en heure creuse la nuit, mais si on veut ressortir le soir, on peut la charger à 19 h).
C'est surtout chez les particuliers que le smart grid a un sens.
Salut Cécile, ça déjà été fait quelque part à ta connaissance ?Non, comme le chauffage, les machines à laver, le rechargement de la voiture électrique (dans le futur)... Avec la possibilité d'utiliser quand même ces équipements si on en a un besoin urgent (par exemple, de manière automatique, la voiture se recharge en heure creuse la nuit, mais si on veut ressortir le soir, on peut la charger à 19 h).
C'est surtout chez les particuliers que le smart grid a un sens.
C'est un des buts du nouveau compteur d'ERDF, Linky, en cours d'expérimentation (expérimentation pas très concluante, d'ailleurs, d'après ce que j'ai lu).
Sinon, il existe déjà des boîtiers qui retardent le démarrage des chauffages électriques en cas de pic de consommation. Et ça marche assez bien.
Non, évidemment. Le smart grid n'a pas pour fonction principale de réduire la consommation là où elle est nécessaire, mais d'utiliser l'information pour lisser les courbes de charge. Et dans une installation particulière de repérer et limiter les usages inutiles (veilles prolongées, éclairages alors que les conditions de lumière sont correctes, climatisation alors que les conditions de température ne le demandent pas, etc.).
Cela dit, ces infrastructures privées et publiques devront faire avec un coût de l'énergie (de l'électricité en particulier) plus élevé. Donc cela changera forcément les comportements. On préférera des réunions sur visioconférence à des déplacements systématiques train-avion-voiture, des bâtiments qui ne font pas 50 étages... Vous ne croyez pas? Pour une entreprise comme pour une collectivité publique, la réduction systématique des coûts fixes du capital / de l'équipement installé me paraît un objectif assez naturel. Cette baisse de l'intensité dure depuis trente ans (dans les sociétés développées) et va continuer jusqu'à un plancher. Cela ne règle pas le problème de la production d'électricité, mais cela rationalise au maximum son usage.
les visioconférences vont peut etre économiser une certaine quantité (probablement epsilonesque) de pétrole, mais ça aurait plutot comme conséquence une augmentation de la consommation électrique (qui a notablement augmenté à cause du développement des "nouvelles technologies" et ruine souvent le bilan énergétique des batiments censés être à "énergie positive"). Et si en plus va falloir attendre que les éoliennes tournent en même temps dans les différents endroits du monde qui se connectent, ça va etre complexe pour trouver un créneau ..
je plaisante, mais faut etre réaliste : smart grids ou pas, on est en train de dire qu'il faut s'attendre à l'avenir à avoir des délestages fréquents, ce qui signifie la fin de l'énergie électrique disponible à tout moment, c'est tout.
Je ne sais pas qui est "on", et je ne sais pas à quel horizon "on" se place, ni dans quelles régions du globe.
Dire que "il faut s'attendre" "à l'avenir", c'est quand même super vague (ce qui est un bon moyen pour ne pas pouvoir avoir tort... sans forcément avoir raison)
Exemple chiffré: sur la journée d'hier, la puissance électrique issue du charbon et du gaz a fluctué entre 3800 et 5800MW soit donc une amplitude de 2000MW. Est-ce que ce genre de chiffre laisse penser qu'il y aura des délestages fréquents ?
il s'agissait du Royaume Uni, qui a nettement moins de nucléaire qu'en France, et qui compte donc surtout sur le gaz et le charbon. Si on garde 80 % de nucléaire en France, on sera peut etre plus à l'abri ... mais il y d'autres inconvénients et ce n'est pas généralisable au monde entier !
PS : dans la plupart des régions du globe, cette éventualité est en fait la situation actuelle, et ils n'ont en réalité jamais connu autre chose. Il parait que même en Crete, ils n'ont pas de l'électricité tout le temps.
Il faudra interdire d'utiliser des chauffages électriques d'appoint lors d'un hiver très rude et obliger toutes les maisons à avoir une isolation aux normes « no gaspi ».
Il serait peut être temps de passer d’une production centralisée à une production par habitation.
Chacun son toit photovoltaïque, ses batteries et son éolienne + un hamster en cage avec dynamo pour les fin de nuits sans vent.
L'électricité se produit (plus ou moins chèrement) avec du gaz, du charbon, de l'uranium, du vent, du soleil, des retenues d'eau... si "l'avenir" représente les 20 ou 30 prochaines années, y a-t-il un horizon de pénurie / déplétion pour ces sources et donc délestage du réseau ? Je ne le pense pas, mais les décisions se prennent maintenant. Notre ami anglais le rappelle à ses autorités de tutelle en agitant le spectre d'une sous-capacité. Et si les Américains se précipitent sur le gaz de schiste, c'est aussi que les centrales gaz sont les moins coûteuses à bâtir et entretenir (outre qu'elles sont moins émettrices de CO2 que les centrales charbon et que le gaz a de toute façon un usage plutôt local, en raison des difficultés de transport.)
En revanche, si le prix du kWh augmente dans la décennie qui vient de 20 ou 30%, comme l'ont annoncé certaines (en France notamment), cela devrait être un aiguillon redoutablement efficace pour traquer les gaspillages et améliorer l'intensité. Car une inflation guidée par l'énergie concentre partout les efforts sur ce poste.
Pour faire un calcul plus précis, il faut des données que l'on n'a pas (notamment le cours du fossile entre maintenant et 2030).
Le chauffage à lui seul représente en effet le tiers de la consommation pour les particuliers qui sont équipés en électrique. Pour les autres, c'est le froid qui représente le plus gros poste (mais il est évidemment difficile de se passer d'un réfrigérateur ou de le couper quand le réseau est trop sollicité...). Les nouvelles normes thermiques (RT 2012) n'ont que de lents effets sur le bati neuf. Il me semble que le bilan thermique est devenu obligatoire pour toute transaction immobilière (ancien comme neuf), cela sera intéressant de voir quel effet statistique cette information a sur les ventes et les prix.
bien sûr : si tu déplaces une gaussienne, la plupart des points se retrouvent simplement à l'endroit où était d'autres avant. La "terrible" récession de 2008 n'a fait que rendre quelques % de gens aussi pauvres que ceux qui vivaient un peu moins bien qu'eux avant.
Néanmoins, après 100 ans de décroissance à - 2 % par an, tu prends un facteur 10, tout comme après 100 ans de croissance à +2% , on prend un facteur 10. Tout dépend de l'échelle de temps que tu regardes
Oui, mais en France, le chauffage électrique est rarement "d'appoint", il y a énormément de logements chauffés exclusivement à l'électricité (merci les lobbys de l'électricité française !)
C'est déjà le cas... pour les logements neufs. Reste tout le parc ancien...et obliger toutes les maisons à avoir une isolation aux normes « no gaspi ».