Bonjour,
En réfléchissant à la notion de décohérence de la physique quantique,
je me demandé, si il n'aurait pas été préférable d'appeler la décohérence des particules quantiques, "mise en cohérence".
Je me suis dis que la réalité classique n'était rien d'autre que la mise en cohérence de l'ensemble des particules de notre univers, au moyen des inter-actions fondamentales.
Il ressort de ce constat, que les propriétés exotiques de la physique quantique telles que la non-localité, l'intrication,la superposition, l'effet tunnel, etc, peuvent être vues comme des degrés supplémentaires de liberté, des particules lorsque celles-ci se trouvent dans un état relativement isolé, ce qui assez rare dans la nature.
Et que la réalité classique, en liant les particules les unes aux autres, réduits naturellement ces degrés de liberté,en agissant comme un bassin d'attracteur étrange (Je fais un petit emprunt au passage à la théorie du chaos (order from noise) ).
Les propriétés quantiques peuvent donc être considérées comme un niveau d'organisation plus fondamentale, duquel la réalité classique a émergé.
Et là j'attends votre question : Tout cela est bien beau, mais comment la réalité classique a-t-elle émergé dans sa cohérence, qu'on lui connait aujourd'hui ?
C'est là qu'intervient la théorie du chaos. Je serais tenté de dire qu'au commencement, tout était quantique et chaotique, et ce chaos était très homogène et qu'un noyau de réalité cohérent s'est formé, constituant ce qu'on pourrait appelé une brisure spontanée de symétrie.
Ce noyau de cohérence, aurait contraint les autres particules quantiques à entrer en cohérence avec le bassin d'attracteur ainsi créé, provoquant l'émergence d'un univers, aux lois cohérentes, et constantes que l'on peut observer aujourd'hui dans notre réalité classique.
En fait on peut considérer, que la décohérence résulte naturellement, d'un'effet boule-de-neige, provoqué par le noyau primordiale de réalité cohérente.
Selon cette approche on peut considérer que ce qui provoque la décohérence, et une brisure de symétrie. Un rapport de force entre un ensemble cohérent, entourés de particules libres, mais désorganisées.
Les particules isolées étant contraintes de se mettre en cohérence, avec un noyau de particules cohérentes, en nombre élevé, qui imposent en quelques-sorte leur organisation.
Cordialement,
-----