Bonjour,
juste une petite histoire qui m'est arrivé ce matin.
En fait je lisais le magazine pour la science édition spéciale, ou il est question de ce qui touche aux frontières dans tous les domaines de la science : frontière entre vivant et inanimé, masculin/féminin, inné / acquis et donc finalement classique ou quantique (pour moi il ont quand meme oublié la frontière entre le continu et discret mais bon).
Donc dans cet article, il disait que l'effet de décohérence (comme dans l'expérience du chat de shrodinger) se traduit notamment par le fait qu'on puisse détecter à notre échelle humaine un phénomène quantique.
J'ai d'abord pensé que cette idée était complètement absurde puisque tout se traduit obligatoirement par quelque chose à notre échelle.
Mais en fait : pas obligatoirement, j'ai tout d'abord pensé, tout n'est peut être pas soumis à l'effet papillon et après tout, il y a peut-être des phénomènes quantiques qui n'ont qu'une faible ou même aucune incidence sur notre monde.
Mais je ne faisais que m'egarer car en pensant ainsi, on arrive à un paradoxe : si c'est vrai, les résultats de toutes les expériences en physique quantique, essayant de démontrer ce principe, se contrediraient toutes seules... oui pour la simple raison qu'elles ont une incidence évidente sur notre monde puisqu'elles font l'objet par exemple de publications dans les magazines...
En fait, ma confusion vient d'une imprécision dans le langage. En fait, le paradoxe s'élimine quand on rajoute un petit bout de phrase (en gras): les phénomènes quantiques se manifestent lorsqu'ils ont une petite influence à l'échelle macroscopique au moment où elles se passent.
Voila c'était le message inutile de la journée (peut-être que j'aurais d'autres idées plus interessantes par la suite sur le sujet lol).
En meme temps, je trouvais pas ca inutile de faire un peu de pub sur cet article (de vulgarisation) qui je trouve est l'un des plus clairs que j'ai lu sur le sujet.
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