bonjours,
l'on dit souvent qu'une espèce pour survivre à besoin d'environ 10 000 individu pour survivre... toutefois nos proches cousins les gorilles de montagnes ont des populations de -1000 individu et pourtant survivent... question, étaient-ils plus nombreux auparavant, ou bien une espèce, et tout particulièrement une espèce hominienne peut survivre avec une population peu conséquente..
après "survivre" il faudrait ajouter "x années" ou "x générations". Les gorilles survivent, mais pour combien de temps? Par ailleurs ils survivent surtout dans des sanctuaires.
quant au chiffre de 10000, je ne sais pas d'où il sort, mais ce serait étonnant qu'il soit le même pour toutes les espèces (si tant est qu'on peut le définir)
par ailleurs, il me semble que l'homme est passé par un goulot d'etranglement encore plus étroit (mais c'est aussi ce qui permet des evolutions rapide).
attention a la pensée magique: par cette formule, on veut dire qqchose de précis, il n'y a pas de raison qu'une communauté meurre d'un coup en dessous d'un nombre d'individus ! je pense qu'il s'agit de brassage génétique minimal indispensable. cela dit, je ne vois pas bien pourquoi il y aurait un nombre minimal du point de vue biologique. D'autant que par construction, les nouvelles especes correspondant a un nombre de chromosomes differents ne sont pas cross-fertiles avec l'espece d'origine, donc ça débute avec... pas beaucoup d'infidus !
possible aussi que ce soit une simple observation statistique en matiere d'extinction d'espece, que en general, regle du pouce, le declin s'avere irreversible en dessous du seuil, pour X raison (résistance a la concurence, aux predateurs, defense du territoire, que sais-je).
bref, dans ce genre d'affirmation, il serait assez utile soit de memoriser plus précis, soit de se rappeler de la source !
Bonjour,
Je dois avouer que c'est la première fois que je vois ce chiffre ... Il sort d’où?
Pour rentrer un peu dans le sujet, il est vrai qu'il faut un brassage génétique assez important pour pouvoir ne pas être affecté par une trop grosse dépression de consanguinité. Une population avec un faible nombre d'individus va voir les reproductions entre apparentés augmenter, ce qui va augmenter le nombre de consanguins ... Mais les modèles décrivent aussi une purge de la consanguinité: Les individus consanguins disparaissent, et avec eux les allèles délétères.
Il y a plusieurs cas d'études (notamment des plantes en Afrique du Sud, je ne me souviens plus lesquelles) ou on a pu montrer de nombreuses purges de la consanguinité dans l'histoire évolutive des populations. Mais cela est a mettre en relation avec les stratégies de reproductions (avantage à l'homogamie lorsque la dépression de consanguinité est faible, ou avantage à l'hétérogamie lorsque la dépression de consanguinité est forte, ce qui est le cas après une purge).
Bref, je m'égare, mais comme cela a été dit plus haut, ça dépend d'énormément de facteurs, relatif à l'espèce. Par exemple pour une espèce autogame, il en suffit d'un!
Rien en biologie n'a de sens, si ce n'est à la lumière de l'évolution - Dobzhansky
